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elfique

  • pasteurnité(e)

    La fleur a séché sur son brin
    tant la pluie se sera fait attendre

    Tu me regardes par la main
    l'âme résolue à se répandre

    Plus tendrement frisent les ris
    au fleuve à nos pieds qui se pavanent

    Je te murmure et tu souris
    avant de me sertir une vanne

    Le vert et l'argent se succèdent
    pour venir clapoter sous les quais

    Il fait aussi chaud à Tolède
    pourtant que l'on soit entre cænnais

    Tu dis m'inviter pour ce soir
    (quelque danse me vient à l'esprit)

    Qu'en la chambre au bout du couloir
    est le siège où s'épanche la vie

    Allons, soit ! allons nous connaître
    puisque le vent nous est favorable

    Laissons le fleuve à ses Peu-d-'Êtres
    et partageons nos mets sous la table

     

     

     

     

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • D'un abandon, l'autre

    C'est le geste anodin paumé dans un mouchoir
    C'est l'aurore à nouveau sans que rien y bascule
    C'est la calamité, les pieds dessous la table
    C'est l'écho sourd au puits d'une parole abrupte

    C'est le jeu meurtrier du rêve et du parfum
    C'est l'abri du sanglot, le siège de la plaie
    C'est la plus triste danse au bras d'un mauvais grain
    C'est toujours la sentence et le pardon, jamais

    Ou...

    Le souffle délivrant la perle d'un aveu
    La journée accoudée au piano du regard
    L'adorable motif dans la coulée du soir
    Le fameux aliment du baiser amoureux

     

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    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    Lien permanent Catégories : Chapitre VIe 0 commentaire
  • Encore ! Lyre...

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    La chanson dépouillée de son refrain connu
    se cherche des raisons d'accorder son oreille
    à des ailleurs bercés par de lascives nues
    et fume sa journée à d'étranges soleils

    Sa voix, enrubannée de murmure exotique
    s'assombrit de fraîcheurs moins tristes qu'un long soir
    autrement faites pour les grèves nostalgiques
    et propres à couvrir le seuil de son histoire

    Qu'importe le refrain ! Laissons la porte ouverte
    En serons plus diserts les couplets orphelins
    et plus grave, la lyre - ès délices, l'experte !
    que sont les lents soupirs joués à quatre mains

    Des vents se lèveront à la fin du concert
    en prompts et spontanés flots d'applaudissements
    et scanderont en chœur la musique légère
    du dernier mot livré, en si, charnellement :

    « Encore... »

     

    poésie,polésiaques,musique au logis,refrain,den,elfiquetiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#256

  • Non, mais quel Confucius !

    "Rougissant de n'en point rougir..."
    mon jour, mon jouir !
    quelle adorable fumisterie
    fomenteront contre la mort
    nos impétueux z'et joyeux dits
    pour ce Bel Aujourd'hui, encore ?

    Soit ! Chevauchons les météores !
    Brûlons nos yeux aux vents glacés
    - venus du sud et non du nord !
    Grillons sur le port les criquets !
    Et merde aux Nouveaux Marseillais...
    Cette sardine est un trésor !!

    Boujou, boujou, mes cieux, mes âmes...!
    Souffrez que je m'évade un brin
    plus loin que ne pointe mon groin
    vers le fumet de cette flamme
    rousse
    plus que jamais les automnales pousses

    C'est du boulot, dis ! ce cartable
    à trimbaler, par "Mon... !", par "Vaux... !"
    dans l'incurie des connétables
    comme au nez de leur brave héraut
    gloussent
    mes doigts gantés de fantaisique mousse

    "...en toute chose, le milieu..."
    J'en extrais la joie des deux mains
    qu'il me reste
    au risque - heureux ? d'enfiler une veste
    ou d'attendre... tes yeux ?

    Enfin ! 

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    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    avec un Grand Merci à Confucius et Giacomo Girolamo Casanova

    (sans oublier Guillaume Gallienne)