Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

x-priz - Page 2

  • ...quoi d'autre dans le chili tunisien ?

    Nasreddine_El_Assaly1.jpg

    murs austères et songeurs, à l'enfilade
    réfléchissant la chaleur par les calades
    où le pavé poussiéreux mollit un peu
    mais ce n'est qu'un lumineux trouble des yeux

    c'est l'heure où fille et mère d'oranges
    passent au rouge dans l'ombre étrange
    qui se gardait sous l'arcade fraîche
    de seulement leur frôler la mèche

    père et frères sont au souc à leur étal
    pratiquant un franc marché sentimental
    enrobé de thé bouillant le doux halwa
    retient le parfum des doigts de Fatima

    souffle vers la rive tunisienne
    un chili a rosi les persiennes
    et dans la cité de Jaouhara
    s'est invité le vieux Sahara.

    tiniak © 2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK -#525
    inspiré par un tableau de Nasreddine El Assaly, peintre.

  • un samedi plus tôt

    mêmpôkopExceptionnellement, je publie ici un texte dévolu au site d'écriture ludique animé par Papisatche, Janeczka, Val et Walrus : Le défi du samedi. D'habitude, je réserve l'exclusivité de mes participations à cette floppée de scribouilleurs décontractés du clavier (où l'on croise aussi quelques familiers des Impromptus Littéraires). Mais là...

    Le texte qui suit prolonge la quête fantasque et onirique du Pas-Que-Beau, mon sous-marin sous les toits, lancé (pas vu, pas pris) sur les flots, à travers les chimers et les océantiques, à la recherche de Mû, le continent (pas) perdu (pour tout le monde). Alors...

    ______________________________________

    Consigne de Défi : Vous êtes chez le psy, confortablement installé sur un divan ; vous décrivez un endroit qui vous est agréable...

    Avant-propos :

    Dans mon sous-marin sous les toits
    y pas d' divan, y a un sofa !
    entrez, pensées me demander :
    - vasistas, mon vieux ?
    je réponds d'eux
    - pas mieux…

    J'y vais naviguant à loisir
    entre l'un ou l'autre, délires
    où je me vautre en mien plaisir avéré

    Dans mon sous-marin sous les toits
    il y a de quoi embrasser
    des ciels de nuit aux vents légers ;
    les nuages sont des îlots
    qui me font signe de là-haut, à la surface
    que je soupçonne dégueulasse

    J'y entreprends un lent voyage
    cherchant un continent perdu
    sur l'océan, vers les rivages de Mû

    Dans mon sous-marin sous les toits
    œuvre un équipage fidèle
    qui sait démêler les ficelles
    des ces ablutions oniriques
    amarrées à mes dialectiques fantasques
    mariant Thésée à la Tarasque

    J'y ramènerai la sirène
    dont le chant courant par le monde
    guide et vient calmer sur les ondes ma peine

    Dans mon sous-marin sous les toits
    baignés d'une lumière orange
    flottent des appétits étranges
    qui se nourrissent peu à peu
    au rythme libre et hasardeux de mon dit
    célébrant le bel aujourd'hui

    J'y épouserai de mes yeux
    tes yeux amoureux, ma sirène
    et nous ferons de notre haleine un feu de dieu!

    immersion périscopique

    tiniak © 2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Gaëna da Sylva, photographe (le site)

    "pare ce que vois"
    www.gaenaphotographie.com
    Au sortir de La Chambre Noire,
    ne manquez pas le site professionnel
    de Gaëna da Sylva
    ___________________________________

     par ce que voient
    les yeux de Gaëna
    une autre voix s'élève

    au fond du bois
    vapeur dans les frimas
    comme au mi-temps du rêve :

    " pare ce que vois
    d'un regard délicat,
    voile de sacolève ;
    que jamais ne s'achèvent
    l'instant ni l'au-delà,
    Gaëna da Sylva " 

    - tiniak -
    ____________________________________

    ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK 

  • sauve tag

    plic? ploc ?

    A l'heure où la nuit daigne enfin perdre un rien de sa superbe, je me fais ce petit plaisir d'arpenter l'avenue déserte encore, avec pour seule compagnie la paix de l'arbre qui s'endort et quelques vers de trop embrumant mon esprit. C'est ainsi que j'allais, mains croisées dans le dos, courbant l'échine sous la bruine, à la recherche d'une strophe et d'une baguette de pain frais.

    Le vent charriait des papiers gras qui m'importunaient l'allure, en se collant de ci de là, sous le talon de mes chaussures.

    Comme je me défaisais de l'un d'eux, un étrange phénomène attira mon attention. Sur le trottoir qui bordait l'immeuble des Impromptus Littéraires (club où j'ai mes habitudes), je remarquai du coin de l'oeil une rigole singulière qui s'échappait de la gouttière.

    Dans les reflets de ce flux au débit étonnament vif - et non, je n'avais pas la berlue!- je reconnus des lettres, des syllabes, des mots!

    En arrêt, interdit, je m'accroupis d'abord pour m'assurer de la réalité du fait. J'en recueillis quelques bribes dans la paume de mes mains portées à l'embouchure et me mis à les lire. Ce que je découvris m'arracha un sourire, puis, petit à petit força mon admiration. Un véritable trésor d'écriture coulait entre mes doigts : des mots, des mots! des mots brisés, des bouts de strophes, des onotmatopées fantoches et des paragraphes atrophiés, des billevesées, des aphorismes, des coquecigruités fantasques...

    D'un mouvement instinctif, je reculai jusqu'au bord de la chaussée pour porter mon regard vers le sommet de l'immeuble bourgeois. Une autre surprise m'attendait là-haut ; elle avait la forme d'un nuage! Un petit nuage, noir et solitaire sous le ciel, pleuvait sur la toiture.

    Je fis mouvement sur ma gauche, de quelques mètres, cherchant à relever quelque trucage ou illusion ; le nuage, d'un mouvement en miroir, fit de même. Autour de moi personne, sur l'avenue personne, à prendre à témoin personne, que l'ombre des arbres engourdis, la bruine et le ciel gris.

    Autant pour en garder la trace que pour donner à mes yeux davantage de conséquence à cette bizarrerie, j'ouvris le petit calepin qui loge invariablement dans la poche intérieure de mon vêtement de saison - pratique que j'observe avec rigueur depuis qu'au club Ms. Tiss m'en avait fait la vive recommandation. Je m'apprêtais à y consigner l'expérience et noter quelques-uns des bons mots qui m'avaient frappés. Je ne tardai pas à me retrouver couvert dans l'ombre du nuage, bientôt dégoulinant sous sa douche volubile. Comme attiré par mon support d'écriture, il s'était avancé jusqu'à moi et abaissé jusqu'à portée de bras. Mais quand je tendis la main vers lui, le nuage s'éleva de manière à demeurer proprement intouchable.

    Dans l'intervalle, les lettres et les mots qui roulaient sur ma manche, s'égouttèrent sur les pages de mon calepin, y prenaient place et forme, sans véritable ordonnance, que, semblait-il, l'urgence de s'inscrire. Bien que cela n'ait aucun sens logique, ça n'en était pas moins savoureux! ça memplissait les yeux ; ça disait tout à trac :

     

    Quand tu es loin de moi

    Nin nin nin nin nin ance

    Moi je pense à tou-a

    Et nin nin je dan-ance / J’f’rai de toi ma cess’princ’, tu s’ras jamais morose / Mélangez bien le tout avec un touille-cracra / J’ai eu vent de la liaison que vous entretenez depuis quelques mois avec mon épouse et je vous sais gré de déployer une telle énergie et un zèle si remarquable pour satisfaire à ses envies les plus folles / Te retourne pas, mais je crois qu’elle nous regarde, la dame bizarre de tout à l’heure.

    Je ne sais pas si la voie lactée

    Sera plus belle vue du septième ciel

     

    "- Ecoutez Madame, si ça ne vous tracasse pas que votre fille raconte que vous êtes morte, tant mieux, mais nous on se fait du souci." / Lila était au tableau quand ils étaient arrivés. La maîtresse l’avait poussée sous son bureau et l’avait cachée. Elle n’avait rien vu, tout entendu. Quand le calme était revenu elle avait hurlé tellement longtemps qu’elle ne se souvenait plus s’être arrêtée / « Papa, pourquoi t’as une zézette sur ton bureau ? » /

    Heurts divers /

    Que va donc devenir mon regard amoureux

    S’il n’a plus le plaisir de plonger dans tes yeux

    Quand j’écris rien je l’écris gros

     

    Je fus soudain saisi d'une vive inquiétude. Qu'allait-il advenir de cette logorrhée une fois les pages de mon calepin remplies ?

    Je tournai les talons et filai droit vers ma mansarde. Mon sous-marin sous les toits, mon écritoire, ma planque irresistible se trouvait à deux pas de là. J'y avais encore un bon lot de cahiers vierges quelque part sous les cahiers pleins, les bouquins, les classeurs, les revues, les albums, les ramettes, les bibelots et les boîtes entourant l'unique mobilier de l'endroit, mon poste multimédia.

    Tenant devant moi le calepin ouvert, je pressai le pas.

    Le petit nuage me devançait - se pouvait-il qu'il sache où je me rendais ? Peut-être lui était-ce tout simplement plus commode, pour continuer son manège. A l'entrée de la petite pension où je louais mon isoloir, le nuage fila le long du mur vers la toiture. Quand j'ouvris le vasistas, il était là, entra, mais ne pleuvait plus.

    Sur l'écran de mon ordi, un clignotant m'avertissait de l'arrivée d'un "nouveau message". J'hésitai deux secondes, puis me décidai à le consulter... y trouverais-je l'apocalypse ?

    Un familier n'eût pas agi autrement : le petit nuage se plaça au-dessus de mon épaule, comme pour lire à l'écran le message qui s'y affichait.

     

    Cher monsieur Tiniak (tiniak ?),

    Nous nous sommes croisés plusieurs fois chez les Impromptus, sans jamais vraiment nous adresser la parole. Cependant, ayant remarqué dans vos textes de nombreuses correspondances avec les miens, je me suis permise de vous utiliser, escomptant que vous seriez sensible à ma situation critique.

    Je suis en effet contrainte de déménager, contre mon gré, et de rendre l'ordinateur mobile dont j'avais l'usage à l'un de mes voisins qui me l'avait prêté. Ne sachant comment faire pour sauvegarder mes textes et tags, c'est naturellement que je me suis tournée vers votre esprit littéraire, dont j'avais perçu, à travers vos écrits (textes ou commentaires) le goût prononcé pour la fantasmagorie surréaliste.

    Etant un peu sorcière (mais, ça 'faut pas trop le dire), je vous ai envoyé le petit nuage qui doit maintenant se trouver près de vous.

    Merci de lui permettre d'achever sa tâche... d'encre.

    Soyez encore pour quelques temps, je vous en prie, mon ancre.

    Je vous promets de venir bien vite récupérer mes scribouilles, sitôt que j'aurai recouvré une situation plus confortable. Et puis, si ce n'était abuser de votre bonté... pourriez-vous m'indiquer où je puis m'équiper à moindre frais d'un nouveau poste ordinateur (mobile ou fixe, peu m'importe) ? Peut-être pourriez-vous m'en prêter un vous-même ?

    Merci de me confirmer avoir lu ce message et me donner tout avis pouvant contribuer au sauvetage de mon oeuvre.

     

    Bien amicalement,

    P*p*ne.

     

    Adieu baguette!

    J'attendrai ici que l'oeuvre salvatrice soit accomplie. Et puis, l'affaire faite, j'irai prendre un déjeuner complet dans le hall des Impromptus.

     

    Dehors, la bruine était devenue pluie. Sur l'avenue en contrebas s'animait à nouveau, ses glissement des véhicules, ses pas pressés, ses cris des gens au feu qu'on brûle, une journée.

     

    tiniak ©2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    'poesie melodie', ossiane
    illustration : ossiane
  • umbrellas

    paVupApRi

    Pour cette 360ème note, je m'offre un interview, tiens. hop!

    __________________________________________________

    DUKOU ZUMIN &ditions Twalesk : tiniak, cela fait maintenant bientôt deux ans que vous vous produisez sur cet espace numérique 'pavupapri', pouvez-vous nous en rappeler sommairement l'intérêt selon vous ?

    tiniak : sommairement ?... la rencontre amoureuse.

    DUKOU ZUMIN &ditions Twalesk : 'pavupapri' est pourtant très éloigné des sites de rencontres tels qu'on se les figure, et tels qu'ils prospèrent sur la "toile"...

    tiniak : alors, je précise : ... la rencontre amoureuse dans un espace virtuel. je ne cherche pas à rencontrer physiquement les internautes vers qui je vais ou qui parviennent jusqu'à moi. même si nombre de mes écrits ont pour objet la chair, le plaisir de la chair et comment on s'en sert pour continuer de vivre, je ne suis intéressé que par l'esprit qui anime ce qui se passe, surtout sur la toile... même si, bien des fois, je fais appel au charnel, au contenant de chair, de désir et de sang qui porte cet esprit - cet esprit inconnu tant que je ne l'ai pas vu.

    DZ&T : une rencontre virtuelle donc, mais dans ce cas, expliquez-nous comment s'opère cette rencontre et à quoi elle tient.

    tiniak : un des partis pris sur 'pavupapri' consiste à allier le texte et l'image dans une correspondance subjective : ma lecture de l'image.  un processus que je laisse à d'autres le soin de rattacher à ceci, à cela, et aux etc. moi, je parle de provocation. une image me provoque, elle appelle un commentaire de ma part. parfois, ce commentaire est intérieur (et je le garde pour moi), le plus souvent, j'éprouve le besoin de livrer ce commentaire au vu et au su de qui veut s'en saisir... à commencer par celle ou celui qui a créé l'image. de ce fait, mon interprétation de l'image initiale lui offre une publicité nouvelle.

    DZ&T : 'pavupapri' serait donc une sorte de lieu prescripteur de productions artistiques ?

    tiniak : si vous voulez... donc, non! ce n'est pas là qu'est mon intention première ni même finale. si on va par là, je m'inscris davantage dans une démocratisation de l'art, tel que l'ont rêvée les précurseurs du pop-art. à ceci près qu'il n'y a chez moi aucune querelle de l'ancien et du moderne. en revanche, je réfute obstinément tout élitisme comme tout académisme et tous les mots en -isme que l'on rattache aux actes créatifs ou à leurs créateurs. pour moi, voyez-vous, Impression, soleil levant restera un tableau magnifique et n'appartient à aucun mouvement que celui de l'âme.

    DZ&T : vous conviendrez donc vouloir et pouvoir affirmer vos prétentions artistiques au moyen de 'pavupapri'. vos écrits ont des prétentions littéraires que n'ont pas d'autres sites de rencontre... (rires partagés)

    tiniak : bien sûr! mon support de prédilection ici, c'est l'écriture. mais je suis aussi musicien. et parfois, les images m'inspirent des ambiances musicales ou des chansons. mais, pour en revenir au caractère "prescripteur" de cet espace, je le définirais plutôt comme un prolongement d'impressions - enfin, surtout pour ce qui à trait à la correspondance texte/image. en prolongement, oui. à ma façon je prolonge la proposition imagée. j'emploie les mots, mon plaisir des mots. d'autres personnes l'exprimeraient sans doute autrement et pas nécessairement avec des mots... imaginez un peu, si tout le monde faisait pareil, disons, dans un musée. chaque oeuvre donnerait lieu à un joyeux foutoir, non ?
    eh bien, toute personne passant par ici, voyant une image, s'arrêtant dessus, lisant le texte qui y est associé, participe selon moi d'un prolongement fécond. la pérennité de l'art sera toujours assurée par celles et ceux qui y trouvent une nécessité. de quelque endroit de l'acte artistique qu'ils se placent, se sont ces personnes qui prolongent l'art. j'en suis.

    DZ&T : et vous vous placez donc des deux côtés ?

    tiniak : oui... oui, bon, puisqu'on s'est compris, on peut se dire "tu" maintenant ?

    DZ&T : d'accord, allez. cette rencontre amoureuse que propose 'pavupapri', c'est celle des amateurs d'art, alors ?

    tiniak : mouif, je dirais : des amoureux de la vie. vie dans laquelle, l'art prend une bonne part, oui. mais le cochon aussi!

    DZ&T : oui alors, ça, c'est la facette la plus "porteuse" de ton espace, les écrits décomplexés déclinés en rubriques au ton et au propos libertins. cela faisait partie d'une stratégie de communication que d'ouvrir l'espace par ce champ ? pour le recentrer par la suite sur quelque chose de plus artistique ?

    tiniak: ah, ben on s'est pas si bien compris que ça, alors... (silence espiègle). il n'y a pas de hiérarchie possible selon moi, entre les nouvelles flesh, les poLèmes ou mes écrits motivés par les Impromptus, par exemple. il y a entre eux, certes des niveaux de langage différents, un travail différent de la langue, des astuces ou des licences poétiques plus ou moins savoureuses, mais aucun n'écrase l'autre. j'ai de la chance, chez vous (DUKOU ZUMIN &ditions), vous prenez tout ce que je produis ou presque ; en tout cas quasiment tout ce que je vous donne. j'en profite! mais un jour viendra ou vous ferez le tri... selon vos critères et éventuellement, une façon de hiérarchiser tel ou tel aspect de mon écriture. et puis, sachez que depuis que je me suis rapproché de personnes également mûes par le plaisir d'écrire [Les Impromptus Littéraires, Le Défi du samedi - ndlr], la fréquentation de cet espace s'en est trouvée davantage accrue, comparativement à ses débuts très... charnels, disons. et je trouve de l'intérêt aux deux "profils" de personnes qui débarquent sur 'pavupapri' : les rouges sang et les encres noires...

    dancing with mysel-elf oh ohpour ma part, ce n'est qu'affaire de spontanéité, donc de temps. c'est ma façon d'être riche : user du temps de cette façon.

    DZ&T : tu te vois comme un dilettante ou comme un bosseur acharné ?

    tiniak: je bosse vachement dur ma dilettance, oui (rires partagés). bon et d'ailleurs 'faut que j'y retourne. juste avant, je voulais te montrer ceci.

    [tiniak allume sa bécane et me montre un article posté sur un site "ami" (Bleu de Cobalt). l'article présente les installations dites "umbrellas" du goupe d'artistes les Christo. tiniak me fait voir le commentaire qu'il a laissé aux auteurs du post : ce sont des rimes. tiniak les réduit en un quatrain et me propose de conclure l'article en ces termes. ce que je fais...]

    Irruption, cet atout de l'Art
    pour irriter la peau du monde
    oblige le temps, écoute et regard
    à une attention féconde

    tiniak (norbert tiniak)

    umbrellas2.jpg
    Les Cristo - 1991 (UMBRELLAS, en Californie)

    entretien du 28/11/2008 accordé à DF pour DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK