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art

  • box-in girlie

    Le croirez-vous ?
    Suis tombé fou
    pour une forte fille en boîte !

    En boîte,
    elle m'aura mis pour longtemps
    à m'égarer le sentiment

    Et coite
    ma verve y cherche son allant

    M'épatent
    ses orchestrations improbables
    M'éclate
    son oeil en quête d'impalpable

    Ici,
    j'observe comme elle cartonne

    Sa vie ?
    C'est l'absurde qui s'abandonne !

    En vrai ?
    Je ne sais pas quel est son monde

    N'étaient
    ses autoportraits, sans faconde

    Bercerions-nous d'un même sens
    le monde et ses inadvertances ?

    Où se rejoignent nos dé-lire
    quand rien ne lie nos avenirs ?

    Ici, je rêve
    qu'une signature s'élève

    Ah, prendre au mot cette vision :
    son cache-cache de carton !

    Comme l'enfant croit en ses mains
    échapper à la vue de siens

    Tout ne m'est rien
    que la franchise
    de l'instinct de Louise Markise

    Au risque de l'instantané
    je mesure sa vérité

    Aussi, je pars
    quand mon esprit emboîte son regard

    tiniak © 2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Inspiré d'une photographie de Louise Markise, que voici...
    Louise Markise

    Bon, la prochaine, c'est promis ! Je la voue à ma nièce chérie...

     

  • Elise par trois

    (valse seule hante)

    Quel serait l'art de l'être à Élise
    au ciel qu'un brin son œil électrise
    avec la profondeur des forêts
    sans savoir mettre un coup d'arrêt
    au geste
    celui qui soudain pourrait gâter tout le reste ?

    Foin des nouveautés vertigineuses
    (l'âme ne peut en naître amoureuse) !
    Mais ...la fragilité d'une fleur ?
    ...l'éphémère vérité de l'heur ?
    ...ou ce carnage
    que c'est de tenter d'aimer sans courage ?

    Quel art de l'être, Élise, te va
    mieux que jamais fantôme à ton bras ?
    Au ciel palissent les réjouissances
    L'instant seul éprouve l'essence;
    du reste
    l'art survient dans le suspens du geste

    poésie,lettre à elise,art,nouveauté,amour,fleurtiniak © 2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • umbrellas

    paVupApRi

    Pour cette 360ème note, je m'offre un interview, tiens. hop!

    __________________________________________________

    DUKOU ZUMIN &ditions Twalesk : tiniak, cela fait maintenant bientôt deux ans que vous vous produisez sur cet espace numérique 'pavupapri', pouvez-vous nous en rappeler sommairement l'intérêt selon vous ?

    tiniak : sommairement ?... la rencontre amoureuse.

    DUKOU ZUMIN &ditions Twalesk : 'pavupapri' est pourtant très éloigné des sites de rencontres tels qu'on se les figure, et tels qu'ils prospèrent sur la "toile"...

    tiniak : alors, je précise : ... la rencontre amoureuse dans un espace virtuel. je ne cherche pas à rencontrer physiquement les internautes vers qui je vais ou qui parviennent jusqu'à moi. même si nombre de mes écrits ont pour objet la chair, le plaisir de la chair et comment on s'en sert pour continuer de vivre, je ne suis intéressé que par l'esprit qui anime ce qui se passe, surtout sur la toile... même si, bien des fois, je fais appel au charnel, au contenant de chair, de désir et de sang qui porte cet esprit - cet esprit inconnu tant que je ne l'ai pas vu.

    DZ&T : une rencontre virtuelle donc, mais dans ce cas, expliquez-nous comment s'opère cette rencontre et à quoi elle tient.

    tiniak : un des partis pris sur 'pavupapri' consiste à allier le texte et l'image dans une correspondance subjective : ma lecture de l'image.  un processus que je laisse à d'autres le soin de rattacher à ceci, à cela, et aux etc. moi, je parle de provocation. une image me provoque, elle appelle un commentaire de ma part. parfois, ce commentaire est intérieur (et je le garde pour moi), le plus souvent, j'éprouve le besoin de livrer ce commentaire au vu et au su de qui veut s'en saisir... à commencer par celle ou celui qui a créé l'image. de ce fait, mon interprétation de l'image initiale lui offre une publicité nouvelle.

    DZ&T : 'pavupapri' serait donc une sorte de lieu prescripteur de productions artistiques ?

    tiniak : si vous voulez... donc, non! ce n'est pas là qu'est mon intention première ni même finale. si on va par là, je m'inscris davantage dans une démocratisation de l'art, tel que l'ont rêvée les précurseurs du pop-art. à ceci près qu'il n'y a chez moi aucune querelle de l'ancien et du moderne. en revanche, je réfute obstinément tout élitisme comme tout académisme et tous les mots en -isme que l'on rattache aux actes créatifs ou à leurs créateurs. pour moi, voyez-vous, Impression, soleil levant restera un tableau magnifique et n'appartient à aucun mouvement que celui de l'âme.

    DZ&T : vous conviendrez donc vouloir et pouvoir affirmer vos prétentions artistiques au moyen de 'pavupapri'. vos écrits ont des prétentions littéraires que n'ont pas d'autres sites de rencontre... (rires partagés)

    tiniak : bien sûr! mon support de prédilection ici, c'est l'écriture. mais je suis aussi musicien. et parfois, les images m'inspirent des ambiances musicales ou des chansons. mais, pour en revenir au caractère "prescripteur" de cet espace, je le définirais plutôt comme un prolongement d'impressions - enfin, surtout pour ce qui à trait à la correspondance texte/image. en prolongement, oui. à ma façon je prolonge la proposition imagée. j'emploie les mots, mon plaisir des mots. d'autres personnes l'exprimeraient sans doute autrement et pas nécessairement avec des mots... imaginez un peu, si tout le monde faisait pareil, disons, dans un musée. chaque oeuvre donnerait lieu à un joyeux foutoir, non ?
    eh bien, toute personne passant par ici, voyant une image, s'arrêtant dessus, lisant le texte qui y est associé, participe selon moi d'un prolongement fécond. la pérennité de l'art sera toujours assurée par celles et ceux qui y trouvent une nécessité. de quelque endroit de l'acte artistique qu'ils se placent, se sont ces personnes qui prolongent l'art. j'en suis.

    DZ&T : et vous vous placez donc des deux côtés ?

    tiniak : oui... oui, bon, puisqu'on s'est compris, on peut se dire "tu" maintenant ?

    DZ&T : d'accord, allez. cette rencontre amoureuse que propose 'pavupapri', c'est celle des amateurs d'art, alors ?

    tiniak : mouif, je dirais : des amoureux de la vie. vie dans laquelle, l'art prend une bonne part, oui. mais le cochon aussi!

    DZ&T : oui alors, ça, c'est la facette la plus "porteuse" de ton espace, les écrits décomplexés déclinés en rubriques au ton et au propos libertins. cela faisait partie d'une stratégie de communication que d'ouvrir l'espace par ce champ ? pour le recentrer par la suite sur quelque chose de plus artistique ?

    tiniak: ah, ben on s'est pas si bien compris que ça, alors... (silence espiègle). il n'y a pas de hiérarchie possible selon moi, entre les nouvelles flesh, les poLèmes ou mes écrits motivés par les Impromptus, par exemple. il y a entre eux, certes des niveaux de langage différents, un travail différent de la langue, des astuces ou des licences poétiques plus ou moins savoureuses, mais aucun n'écrase l'autre. j'ai de la chance, chez vous (DUKOU ZUMIN &ditions), vous prenez tout ce que je produis ou presque ; en tout cas quasiment tout ce que je vous donne. j'en profite! mais un jour viendra ou vous ferez le tri... selon vos critères et éventuellement, une façon de hiérarchiser tel ou tel aspect de mon écriture. et puis, sachez que depuis que je me suis rapproché de personnes également mûes par le plaisir d'écrire [Les Impromptus Littéraires, Le Défi du samedi - ndlr], la fréquentation de cet espace s'en est trouvée davantage accrue, comparativement à ses débuts très... charnels, disons. et je trouve de l'intérêt aux deux "profils" de personnes qui débarquent sur 'pavupapri' : les rouges sang et les encres noires...

    dancing with mysel-elf oh ohpour ma part, ce n'est qu'affaire de spontanéité, donc de temps. c'est ma façon d'être riche : user du temps de cette façon.

    DZ&T : tu te vois comme un dilettante ou comme un bosseur acharné ?

    tiniak: je bosse vachement dur ma dilettance, oui (rires partagés). bon et d'ailleurs 'faut que j'y retourne. juste avant, je voulais te montrer ceci.

    [tiniak allume sa bécane et me montre un article posté sur un site "ami" (Bleu de Cobalt). l'article présente les installations dites "umbrellas" du goupe d'artistes les Christo. tiniak me fait voir le commentaire qu'il a laissé aux auteurs du post : ce sont des rimes. tiniak les réduit en un quatrain et me propose de conclure l'article en ces termes. ce que je fais...]

    Irruption, cet atout de l'Art
    pour irriter la peau du monde
    oblige le temps, écoute et regard
    à une attention féconde

    tiniak (norbert tiniak)

    umbrellas2.jpg
    Les Cristo - 1991 (UMBRELLAS, en Californie)

    entretien du 28/11/2008 accordé à DF pour DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

     

     

     

  • L'un dit

    L'un dit : Vé, la vieille, comme elle est bonne encore!

    L'autre rétorque : Té, c'est la mère à Fanny!

    L'un dit encore : Fanny, Fanny au Bar ?

    L'autre : Tié pas un peu con, toi!

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    La vieille femme 2002
    Technique mixte
    Collection particulière
    Photographie Serge Veignant Courtesy Galerie G.-P. & N. Vallois, Paris, France

     tk#50