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  • passade

    G_PAN01.JPG

    La chair compacte et contractée
    parcourue de gris et d'oranges
    où la nuit trempe ses phalanges
    la ville faux-bourdonne
    une ardoise après l'autre entonne
    l'hymne grave et surnaturel
    d'un soupir échappé du ciel

    Flottille au fil de ses nervures
    une marée automatique
    véhicule sa mécanique
    et sourde, aveugle presque
    - jugerez : superbe ou grotesque,

    enchaîne à bon train anguillules
    et lumineuses mandibules

    « - Pardon, que faites-vous dehors,
    ce chien bavant sur vos chaussures ?
    Il me semble qu'à cette allure,
    vous n'êtes pas couché, encore ! »

    « - Je pratique une discipline
    antique - si ce n'est plus vieille,
    tandis que la ville sommeille,
    je m'apaise la mélanine. »

    C'est ça, passons... par la fenêtre ?
    Un œil, alors... pas tout l'entier !
    Quoique après tout, vous me tentiez
    Oui, vous... à l'instant même
    Noble Cœur aux prompts anathèmes ;
    comme au tableau une ombre passe
    pâlit, déjà sotte, menace

    Il en reste bien quelque chose
    Est-ce du gris ou de l'orange ?

    Mais mon chien n'a pas eu sa dose
    Je vois que la queue lui démange

    Et les oiseaux en embuscade
    relanceront tôt la parade

    Allons, marcher !
    Et reprendre le vers où on l'avait laissé.

     

    G_PAN02.JPG

    tiniak - Ruades © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    Illustration : fragments d'une photographie de Gaëna,
    que vous trouverez dans son entier, par là, jusqu'à
    "La Duchesse D'Aiguillon"
    © 2007 Gaëna da Sylva, photographies

  • Gaëna da Sylva, photographe (le site)

    "pare ce que vois"
    www.gaenaphotographie.com
    Au sortir de La Chambre Noire,
    ne manquez pas le site professionnel
    de Gaëna da Sylva
    ___________________________________

     par ce que voient
    les yeux de Gaëna
    une autre voix s'élève

    au fond du bois
    vapeur dans les frimas
    comme au mi-temps du rêve :

    " pare ce que vois
    d'un regard délicat,
    voile de sacolève ;
    que jamais ne s'achèvent
    l'instant ni l'au-delà,
    Gaëna da Sylva " 

    - tiniak -
    ____________________________________

    ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK