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effet : mes rides - Page 4

  • ressac

    Légoland,poésie,tiniak

    Je suis dans la maison
    dans son ventre qui craque
    comme un ancien galion
    sur une mer foutraque
    sous les vents de saison

    Là, j'ai posé mon sac
    penaud et tout patraque
    avant de décider
    de lui donner raison :
    Nostalgie, nourrissons
    cet appétit foncier

    Grimper vers le grenier
    cet hypocondriaque
    de palier en palier
    tel un contrebandier
    regagnant son bivouac
    ne put le rassasier

    Il fallait l'investir
    du meilleur et du pire
    de songes familiers
    ou de visions orgiaques
    brodés sur l'oreiller
    en points irréguliers
    de filiations en vrac
    et puis, du tact au tac
    miser sur le métier...
    Tout rapporter au sac
    en sa cage, léger :

    Tomettes z'et parquets
    sur la pointe, d'épier...

    Papier fleuri, violer !
    d'intrépides collages

    Caresser le chauffage
    et, soudain, frissonner

    Au hachis parmentier
    noyer une salade

    Monter dans les étages
    de l'herbe sous les pieds

    Des pages colorier
    l'alternance trop fade

    Inonder le courrier
    de riants griffonnages

    Entendre, à l'escalier
    grincer quelque présage

    Ecraser son courage
    au fond du cendrier

    Aller son journalier
    d'ombre et d'enfantillage

    Des nocturnes orages
    portefeuille plié
    attendra l'ajourné

    Pour l'heure, s'amarrer
    Ressaser : rêve, assez !
    Tôt viendra le ressac

     

    poésie, tiniak, David Filoqueur, David Foulquier

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    Lien permanent Catégories : effet : mes rides 0 commentaire
  • Nocturne filiation

    Ma lune est moustachue, la tienne glabre
    et projette aux carreaux la danse des bourgeons

    Si je fendais le ciel à coups de sabre
    je n'influerais pas plus sur son inclinaison
    aux degrés immuables...
    Ils te tiennent logée au loin
    plus bas sur l'horizon
    sans peine commuable

    Là, s'invite peut-être à ton regard
    le nez à la fenêtre, une même question

    S'il se pouvait, par quelque heureux hasard
    que, dans cet infini, nous nous rencontrions
    ...pour une heure adorable
    épinglée à la proue d'airain
    d'un nocturne galion
    échoué sur le sable

    Ma fille bien-aimée
    comme nous danserions !

    poésie,nocturne,amours filiales,horizon lunaire,à la proue

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Encore ! Lyre...

    poésie,applause,kids,puppets

    La chanson dépouillée de son refrain connu
    se cherche des raisons d'accorder son oreille
    à des ailleurs bercés par de lascives nues
    et fume sa journée à d'étranges soleils

    Sa voix, enrubannée de murmure exotique
    s'assombrit de fraîcheurs moins tristes qu'un long soir
    autrement faites pour les grèves nostalgiques
    et propres à couvrir le seuil de son histoire

    Qu'importe le refrain ! Laissons la porte ouverte
    En serons plus diserts les couplets orphelins
    et plus grave, la lyre - ès délices, l'experte !
    que sont les lents soupirs joués à quatre mains

    Des vents se lèveront à la fin du concert
    en prompts et spontanés flots d'applaudissements
    et scanderont en chœur la musique légère
    du dernier mot livré, en si, charnellement :

    « Encore... »

     

    poésie,polésiaques,musique au logis,refrain,den,elfiquetiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#256

  • Zoë, (ni'hi !) liste

    à ma Zowé-Bozieu

    Ni les pluies de l'hiver, ni le marin d'Écosse
    ni le petit matin frileux sur l'avenue
    ni l'ombre sur tes yeux, curieux de l'inconnu
    ni ton pas loin de moi, sur ta route et ses bosses

    Ni les rêves meurtris qui font ton nouveau songe
    ni les chants paradant sur tes secrets miroirs
    ni la question qui pleure avec toi, chaque soir
    ni ce grand tableau noir où tu passes l'éponge

    Nul lointain orient, pas plus qu'une amie proche
    aucun trait spontané sur une page blanche
    et pas moins ce refrain qu'entonnent les dimanches
    non plus que ces discours aux mêmes sons de cloches

    Rien ne m'est plus profond, plus sérieux et sincère
    que tout ce qui te touche
    Même close, ta bouche
    embrase, à sa façon, et mon cœur, et ta mère

    Et demain, ton plaisir
    sur l'horizon mouvant écrira son empire

     

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    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Lili 18

    à ma Jolie Belle Douce

    Un soleil va passer, un autre doit venir...
    Je souffle un lent soupir sur tes cheveux ourlés
    Prends ton ukulele, chante-moi ton sourire...

    La nuit garde une étoile où je sais que tu brilles
    avec ton sang de fille et tes rêves de voiles
    Peints, ton cœur et ta moëlle ouvrent mon écoutille

    Et je vogue à nouveau vers ce que j'imagine
    être ton dernier spin (nourri sous le manteau)
    raffirmé le rideau sur tes paupières fines

    Je t'aime
    et c'était bien le moins que le dire en poLème

     

    poésie,alice,amours filiales,majorité,ukulele

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &dition TwalesK