La chanson dépouillée de son refrain connu
se cherche des raisons d'accorder son oreille
à des ailleurs bercés par de lascives nues
et fume sa journée à d'étranges soleils
Sa voix, enrubannée de murmure exotique
s'assombrit de fraîcheurs moins tristes qu'un long soir
autrement faites pour les grèves nostalgiques
et propres à couvrir le seuil de son histoire
Qu'importe le refrain ! Laissons la porte ouverte
En serons plus diserts les couplets orphelins
et plus grave, la lyre - ès délices, l'experte !
que sont les lents soupirs joués à quatre mains
Des vents se lèveront à la fin du concert
en prompts et spontanés flots d'applaudissements
et scanderont en chœur la musique légère
du dernier mot livré, en si, charnellement :
« Encore... »
tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#256