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alice

  • Lili 18

    à ma Jolie Belle Douce

    Un soleil va passer, un autre doit venir...
    Je souffle un lent soupir sur tes cheveux ourlés
    Prends ton ukulele, chante-moi ton sourire...

    La nuit garde une étoile où je sais que tu brilles
    avec ton sang de fille et tes rêves de voiles
    Peints, ton cœur et ta moëlle ouvrent mon écoutille

    Et je vogue à nouveau vers ce que j'imagine
    être ton dernier spin (nourri sous le manteau)
    raffirmé le rideau sur tes paupières fines

    Je t'aime
    et c'était bien le moins que le dire en poLème

     

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    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &dition TwalesK

  • Jet de Pierre

    La pierre tombe au centre
    et ne reviendra pas...
    Mon ventre ! Mon ventre !
    au puits vertigineux
    n'abîme pas mes yeux
    à tes vertes harangues
    Laisse-moi faire un pas
    sur la barque où je tangue
    bercé par l'illusion
    d'attirer l'horizon
    comme sous le menton, le drap
     
    Du fleuve l'embouchure
    est lointain souvenir
    et vilaine blessure
    Un fébrile délire
    avec, des confitures
    - enfantins élixirs !
    sur les larges tartines
    de pain dur
    en a le goût moins sûr
     
    Oh, Caillou !
    Ta rondeur à l'excès
    nous ferait oublier
    comme est fichu ton cœur
    mille fois millénaire
    et très irrégulier
    et comme il a souffert
    d'être nu dans l'éther
    avant de s'enrober
    d'atmosphère bleutée
    pour mieux narguer la Lune
    d'où l'ingéniosité humaine
    un instant de fortune
    tirera ton portrait
    (pour des pactoles de glorioles ?
     pour l'Histoire ? qui sait !)
     
    Qui sait où vont les hurlements
    sans fin de recevoir
    Ô vent ! Ô vent ! qui balaies sans mémoire
    les visages passés
    de l'autre côté du miroir
    où Alice et Poucet
    se jouent à coups de dés
    l'effeuillage de nos carnés
    et jusqu'à l'os !
    et sans négoce !
    qu'importe s'il vous plaît
    ou non de le savoir...
     
    Ricochets noués au mouchoir
    Ventre creux, mais l’œil plein
    j'ai faim, j'ai dit... J'ai faim !
    (pas de main ni de poire)
    Quelle diète, ce soir !
    (je sais que jeûne, c'est rien)
     
     

    caillou,skull

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Illustration : ©Florence Trocmé
     
     
     
  • Mot, daughter

    Quant à marcher tel un vil animal sans nom
    sur le sol dur et froid de la seule raison
    nul bonheur en mire
    nul horizon
    qu'un vaste sol
    où pister sa trace, Ma Folle
    à quoi bon ?
     
    Quant à prier le cœur malade d'être sûr
    de voguer loin des vagues aventures
    un bonheur fragile
    va sans futur
    son aujourd'hui
    au pas s'inventant sa partie
    quoi de mûr ?
     
    Marcher dans tes pas, Mon Enfant ?
    Ma Poucette ?
    Tenir tête
    à d'amples festins liquescents ?
     
    Prier le prochain météore ?
    D'un seul cri :
    Aujourd'hui !
    au Machiniste du décor ?
     
    Périssons avec élégance
    Sachons taire notre saumure
    Goûtons plutôt la confiture
    des infimes exubérances
    qui nous lient
    et que trempent nos yeux coquins
    au flux incertain de la vie
     
    Complices !
     
     

    alice

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK