Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

effet : mes rides - Page 6

  • ave

    (c'est ça, ris ! ah...)

     And.. - en attendant Sodade i Morna - ...ACTION !

    Evora, Evora
    Evora, Evora
    Evora, Evora
    Evora, Evora

    Les effluves de rhum dans ta voix, me font tourner la tête
    Tu me fais danser du bout des doigts, comme tes cigarettes
    Immobile, comme à ton habitude, mais es-tu devenue muette
    ou est-ce à cause des kilomètres, que tu n’ me réponds plus ?

    Evora, Evora... Tu ne m'aimes plus ou quoi ?
    Evora, Evora... Après tant d'années !
    Evora, Evora... Une de perdue, c'est ça ?
    Evora, Evora... Je te retrouverai, c'est sûr, 
    c'est sûr, bah oui, c'est sûr
    c'est sûr, bah oui, c'est sûr
    c'est sûr, bah oui, c'est sûr

    Evora, Evora...

    Souviens-toi de la première fois, où nos regards s'étaient croisés
    Même que ton œil disait merde à l'autre, surtout à moi
    Mais pourquoi moi,
    alors que les autres te trouvaient bien trop laide ?
    Peut-être que moi je suis trop bête, mais je sais t'écouter

     Evora, Evora...Tu ne m'aimes plus ou quoi ?
    Evora, Evora... Après tant d'années !
    Evora, Evora... Une de perdue, c'est ça ?
    Evora, Evora... Je te retrouverai, c'est sûr, 
    c'est sûr, bah oui, c'est sûr
    c'est sûr, bah oui, c'est sûr
    c'est sûr, bah oui, c'est sûr

    Evora, Evora...

    Ave ! Cesaria... Chapeau pour la route à pieds
    Nue est, et nue était, Diva aux pieds nus, restera
    Et à vie ! Cesaria, et à la mort aussi
    Obrigado, tu embrigadas des millions de soldats dans ta patrie
    Donc gare à vous ! Cesaria,
    tu nous as tous quand même bien eus, hein ?
    Tout le monde te croyait disparue, mais tu es revenue
    Sacrée ! Cesaria, quelle belle leçon d'humilité
    Malgré toutes ces bouteilles de rhum, tous les chemins mènent à la dignité

    Evora, Evora
    Evora, Evora
    Evora, Evora
    Evora, Evora

    Evora, Evora... Tu ne m'aimes plus ou quoi ?
    Evora, Evora... Après tant d'années !
    Evora, Evora... Une de perdue, c'est ça ?
    Evora, Evora... Je te retrouverai, c'est sûr, 
    c'est sûr, bah oui, c'est sûr
    c'est sûr, bah oui, c'est sûr
    ah oui, c'est sûr, bah oui, c'est sûr

    Evora, Evora...

    Oy Sodad' ! Sodade ninha Cesaria...
    Oy Sodad' ! Sodade ninha Cesaria...
    Oy Sodad' ! Sodade ninha Cesaria...
    Oy Sodad' ! Sodade ninha Cesaria...

    Music videos by Stromae performing 'ave cesaria'. © 2014 Mosaert

  • Ursule, las...

    À la queue-leu-leu, les trains-trains
    pour le transport des lieux-communs
    vers leurs stations inamovibles
    pourquoi donc y suis-je sensible ?
    puisque je ne m’y sens pas bien
    allant et venant mon chemin
    jamais autrement qu’à l’encontre
    ou pour n’y voir briller qu’un cent de molles montres
     
    Ah, le chouchou de sa nana… !
    (où minuscule s’imposa)
    La main déjà moins conquérante
    retombe sur l’épaule en pente
    quand son front d’Icelle fourbit
    un reproche dans les sourcils
    avant de soupirer un peu
    en le laissant lui patouiller quelques cheveux
     
    Antinomiques mitoyens
    au demeurant tous citoyens
    superbement indifférents
    mais feignant leur détachement
    voisins, voisines, se la toisent
    ou se dégorgent la bourgeoise
    en postures bien policées
    claquant plus fort le sol d’un talon aiguisé
     
    Au théâtre des afflictions
    - versets dus aux contributions
    comme noisette d’écureuil,
    tremble en paume le portefeuille
    quand il faut solder les agapes
    arrosé le rang de Satrapes
    qui promettaient tant – et de belles !
    avant de s’en retourner pronto vers Cybèle
     
    Ah, jeunesse ! toi qui me tues
    par tes festins inattendus
    (je dis bien celle-là qui passe
     avec ses rires dégueulasses)
    je n’ai qu’un souhait à formuler :
    que tu n’aies jamais le regret
    d’avoir descendu l’alambic
    fumant ton mobile fumoir électronique
     
    Bon, pour ce soir, cela suffit…
    Je m’en retourne en PoLésie
    peut-être y trouverai-je encore
    l’heur de grimper un météore
    puisque je répugne au carnage
    s’il n’est plus à mon avantage
    (où je reste seul et m’égare
     dans les allées et les venues des trains en gare...)
     
    J’aime autant que mon quotidien
    soit fait d’abois parmi les chiens
     
    Je préfère à la servitude
    de fraternelles rectitudes
     
    Je profite et je goûte mieux
    les discours muets dans les yeux
     
    Je savoure que le temps fuie
    devant l’éternel Aujourd’hui
     
    Et quand d’autres se font la course
    mais quel plaisir que de revêtir ma peau d’ours !

    Laurence Le Masle, bourgeoise, bourgeoisie

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#226
    Illustration : "Promenade bourgeoise", Charles PHILIPON.
  • Ce que silence put

    Taire, nourrisse hier
    à l'histoire moins douce que le souvenir
    mieux vaut peut-être, alors, savoir ne rien en dire
    et laisser le passé mouronner dans son suaire
     
    Un silence apaisé ne masquera pourtant
    ni l'écho de son chant
    ni l'odeur
    où se mêlent effluves de sueur
    et les parfums ancrés depuis le premier âge
    avec ceux amassés de carnage en carnage
     
    (la paume de la main qu'il a fait bon baiser
     le cheveu qu'un marin avait gainé de sel
     la chaleur du tétin qu'a libéré l'aisselle
     et le prochain festin qu'inspira le dernier)
     
    Bientôt - et sans discours ! je vais me perdre encore
    en allant explorer mon dédale à rebours
    sans même avoir levé un gramme de mon corps
    vers le ciel impotent et ses flasques pourtours
     
    Proustienne madeleine à l'heur ébroïcien
    quel était le jardin qu'il nous fallait quitter
    quand tu livrais bataille avec ton seul bouquet
    contre le bégonias qu'enviait le voisin ?
     
    Non, Rose... ton bouton ne me grisait pas tant
    que celui dégrafé par mes doigts ingénus
    qui libérait soudain le fébrile tourment
    que devoir accepter l'implicite refus
     
    Voilà, je suis perdu; trop de senteurs m'assaillent
    et, ne formant bientôt plus qu'une même essence
    Prégnance ! Prégnance !
    Remontée des entrailles !
    Il m'en sort de partout de ce jus d'évidences
     
    J'en imbiberais bien le creux de ce mouchoir
    mais, si j'y fais un nœud sur quelque vague espoir
    tout va me revenir
    en pire empire !
    charriant tous ses relents dans le moindre soupir
     
    (une coulée de fonte embaumait l'orient sale
     et gerbait sous les nues un feu rose et violet
     plus tard, la marée monta, septentrionale
     en broyant son varech au tamis des rochers)
     
    Taire ?
    La belle affaire !
    Il pue trop, ce silence...
    plein qu'il est des odeurs de la réminiscence
     
     

    Laurence Le Masle

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#224 
  • Cellfy

    photographie,selfie,cochon,clavier d'ordinateur

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • L'enfant, ses anges et le camion poubelle

    Puéril, obstinément, un enfant grimpe au mât
    Est-ce pour ses couleurs au plus haut vers le ciel ?
    Il change avec l'instant; il est roux chocolat
    il est blond petit-beurre, puis un brin caramel
    mais ses trop maigres bras - trahison ! lâchent prise
    Il meurt donc, chaque fois, de fractale entreprise
     
    Est-ce un tapis de morts, cette ombre autour de lui
    où la sienne s'efface à la chute nouvelle ?
    Quels angelots farceurs tendent ce qu'il poursuit
    vers ses bonds répétés, vers ses battements d'aile ?
    Passe un camion poubelle au ballet quotidien
    et, sur son entre-fait, nul spectacle ne tient
     
     
    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Écrit le 13 août 2014, d'où l'illustration suivante, menée par Arcade Fire - Crown Of Love

     

     La la la la...
    Ça parl' pas d'toi
    Mais d'un autre toit !

    Lien permanent Catégories : effet : mes rides 0 commentaire