Ma lune est moustachue, la tienne glabre
et projette aux carreaux la danse des bourgeons
Si je fendais le ciel à coups de sabre
je n'influerais pas plus sur son inclinaison
aux degrés immuables...
Ils te tiennent logée au loin
plus bas sur l'horizon
sans peine commuable
Là, s'invite peut-être à ton regard
le nez à la fenêtre, une même question
S'il se pouvait, par quelque heureux hasard
que, dans cet infini, nous nous rencontrions
...pour une heure adorable
épinglée à la proue d'airain
d'un nocturne galion
échoué sur le sable
Ma fille bien-aimée
comme nous danserions !
tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK