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  • TCHIN TCHIN TCHIN

    (oui, trois fois tchin - 'cause que si des zamis chinois passent par là, deux fois t'syin ça veut dire kikette, alors bon, si je me réjouis de la bourde commise par A. AFFLELOU, en revanche, loin de moi l'idée de faire des avances à nos camarades néo capitalistes ; sachons faire bonne figure, montre de bonne facture mannière, preuve de quelque humour, euh... débridé ?)

    3 x tchin! pour LA RICCI ATTITUDE della Storia GIOVANNA...

    a21d0ba06a303563abe0f231b54e9588.jpgbravant toute convention (naaaah, pas du Joe DASSIN, si ?), LA RICCI ATTITUDE vous offre de déposer votre HUMEUR MUSICALE DU JOUR sur le blog éponyme et prévu à cet effet.

    Comment procéder ?

    ben vous ouvrez un COMM' sur RICCI ATTITUDE, et là :

    1. vous qualifiez VOTRE HUMEUR
    2. vous indiquez UN TITRE + auteur et/ou interprète(s) de VOTRE MUSIQUE
    3. vous laissez (ad lib.) UN TEXTE en commentaire de VOTRE HUMEUR DU JOUR

      prego
    • laissez faire la RICCI ATTITUDE
    • vous retrouverez VOTRE HUMEUR DU JOUR devenue NOTE illustrée d'un POD à écouter

    a21d0ba06a303563abe0f231b54e9588.jpg

    LESSGO

    par RICCI siouplé...

  • Volubilis Manifesto

    le mainate : "VOLUBILISTE TINIAK COMMENT ES-TU ARRIVE LA ?"

    tiniak :  - Où ça?
    le mainate : - Ben, chez La VolU (fais pas l'con quoi, c'est toi qui passe en premier, merde!)

    tiniak : - a-donc... norbert ne s'était pas encore complètement fait dévorer par tiniak, quand je découvris les écrits décomplexés et sympathiquement légers d'une certaine Ipomée ; à vrai dire, je ne sais plus quelle recherche d'image m'a conduit jusqu'à son premier bleugh (pardon, bloug - oui 'fin blong). la nuit était fort tardivement avancée, je manquais d'une illustration pour mon espace msn.
    et paf!
    je ne sais plus si j'avais tapé quelque chose incluant le mot "poésie", toujours est-il que, dans les quelques lignes du court exergue placé sous sa mention par le moteur de recherche, je remarquai des VERS INTRIGANTS. c'était chaud de hot, ça semblait décalé, je ne me doutais pas de ce que j'allais trouver.

    je me souviens même que ma première lecture ne m'avait pas livré d'indication sur le genre de l'auteure. c'est en fouillant plus avant que j'ai découvert à qui j'avais affaire.

    je surfais depuis peu pour mon seul compte et à mes heures plus que perdues. d'ordinaire, je jetais de brefs coups d'oeil à des articles, piochais des images. au mieux, j'écoutais des musiques, j'esquivais toujours les blogs perso... MAIS ALORS DIS, là, j'ai bien dû y passer près de deux heures d'un coup!

    Accro' à la première lecture... et tiniak en a bouffé norbert.
    [norbert, c'est le rimeur profond - tiniak, c'était son extension légère. la vapeur ne s'est pas renversée : tiniak, au contact de la volubilité d'Ipomée (que je décryptais en e_paumée) est sorti, mainate au poing, pour lâcher haut et fort,ce que norbert pensait devoir garder pour lui. HAUT ET FORT! le choix du support, une autre cohérence qui m'a de suite plu. ndmm]

    de comm' en réponses, j'ai goûté les humeurs lumineuses de cette charmeuse de serments.
    et de clics en clics sur les liens qu'elle propose, je me suis fait une idée de ce qui rassemblait des personnes qui ne se ressemblent pas. je n'adopte pas tout : ce sont SES LIENS. mais j'y ai fait aussi de bonnes découvertes PAS SEULEMENT FEMININES!

    697ec91bb80099b2219241f59873f264.jpgessayez. c'est pas plus compliqué.

    c'est bon là, j'peux y aller ?

    le mainate : VOLUBILISTE TINIAK , MERCI "

    le mainate : "VOLUBILISTE COMME UNE IMAGE COMMENT ES-TU ARRIVE LA ?"

    CUI : — Oh la la ! Mais c'est que ça commence à remonter à la nuit des Burps. Quand j'ai débarqué en mai 2006 dans la burposphère, c'était un peu ex nihilo, c'est à dire que je ne venais pas parce que je connaissais untel ou untelle qui tenait un burp (je n'ai su que plus tard que Lib, la géniale Echappée Belle, en avait un – et quel burp !). Donc je ne connaissais personne et personne ne me connaissait. Je suis allé à tâtons et je me suis construit à la force du poignet un lectorat et (y'a pas de mot ?) un écritorat (?!), enfin, mon petit réseau de burps que je lisais. Comment j'ai découvert la volu, je crois, mais sans certitude, que c'était en passant par Sex & Cie.
    J'ai réussi à trouver chez moi la première note entièrement consacrée à elle :
    http://commeuneimage.hautetfort.com/archive/2006/10/12/i-%E2%99%A5-volubilis.html
    C'était en octobre 2006 mais, disais-je, elle était déjà en lien chez moi depuis un moment.

    697ec91bb80099b2219241f59873f264.jpgJe crois que je la projette comme une sorte de femme idéale, celle avec qui j'aurais voulu construire ma vie, belle, bandante, sexuelle, vivace, fine... Évidemment je n'ai qu'un regard partiel sur ce qu'elle est vraiment mais je reste, un an après, toujours fasciné par la Volu.


    le mainate : VOLUBILISTE COMME UNE IMAGE, MERCI " 

     

    le mainate : "VOLUBILISTE STORIA GIOVANNA, COMMENT ES-TU ARRIVÉE LÀ?

    la Sto' : - En octobre 2005, je m'appelais encore Blandine, j'avais 22 ans, j'étais célibataire, pucelle et coincée et je commençais un Master 2 en Histoire Médiévale à l'université de Rennes II. Au même moment, au détour d'une visite à la BU, j'ai eu l'idée de commencer l'aventure sur Rocktaverne. Au détour d'une visite sur la page d'accueil de Jubii, je tombe sur deux blogs azimutés : Ange ou Démon (elle manque, la petite!) et Volubilis.
    Cela a coïncidé avec mes premiers questionnements sur le sexe, l'amour (questionnements tardifs, certes, mais là n'est pas le propos). Ces deux minettes m'ont aidées à réfléchir. Par la suite, je suis restée en contact avec Volu, au gré de mes pérégrinations. A mesure qu'elle se posait ses questions sur la vie à 2, je lui répondais par mes questions sur le sexe.
    697ec91bb80099b2219241f59873f264.jpgAujourd'hui, je m'appelle toujours Blandine, j'ai 24 ans, je ne suis plus célibataire, pucelle et coincée, et je viens de commencer un Master 2 Professionnel Métiers du Livre et de l'Edition à l'Université de Bretagne Occidentale à Brest. Grace à qui?

    le mainate : VOLUBILISTE STORIA GIOVANNA, MERCI"

     

    le mainate : "VOLUBILISTE LEPETITLEIBNITZIEN, COMMENT ES-TU ARRIVÉE LÀ?
    lepetitleibnitzien : - Comment j'en suis arrivé là ?
    C'est une histoire, pas forcément longue, mais très surprenante.
    Assurément mériterait-elle d'être narrée !
    Mais il n'est pas encore temps.
    Disons que je me suis trouvé là presque par hasard,
    mais presque
    .

    Ensuite, j'ai été happé par cette mise en mots d'une existence fragile.
    Peut-être parce qu'elle n'est pas sans rapport avec l'esprit des années 70 (voir la scène de la famille autour d'un feu de bois avec déclaration d'amour au père).
    C'est parce que c'est la métamorphose de la petite fille aux jambes de grenouille en femme amoureuse de son corps.

    Je me suis dit : à coup sûr, petitleibnizien, voici quelqu'une qui a autre chose à dire que :
    "je croque la vie à pleines dents" !
    Comment a-ton pu comparer ce blog avec Bridget Jones ?

    La vérité, toute, on ne peut pas la dire, on ne peut que la mi-dire.

    le mainate : VOLUBILISTE LEPETITLEIBNITZIEN, MERCI"

     

    b21d0ab006844c13a3c68b1e0f99ea51.jpgle mainate : "VOLUBILISTE CATTLEYA, COMMENT ES-TU ARRIVÉE LÀ?

    la Catt' : - V comme… Volubilis
    C’est grâce (ou à cause me direz vous) d’elle que je suis ici, à essayer tant bien que mal de finir cet abécédaire. Pourquoi y a autant de lettres aussi !
    Volu, je l’ai découverte par hasard, sur son premier blog. J’ai accroché tout de suite à ce ptit bout de fille au style (oui parce que pour le coup, elle, elle en a du style) à la fois drôle et intelligent. Elle sait parler de tout. Elle sait vous rendre intéressant un caillou trouvé dans le fin fond de sa campagne. Elle se livre avec une fraîcheur qu’à l’instant je lui envie.
    Dès que je rentrais du taf, j’allumais mon ordi pour découvrir son nouveau billet. Je suis devenue une Volubiliste de la première heure, comme nous nomme Tiniak.
    Plus qu’une bloggueuse à mes yeux, c’est devenue une amie. Grâce à elle, je n’ai plus froid aux mains en hiver ! (si ça c’est pas de l’amitié !)
    Nous échangions des fous rires sur MSN (si si , je vous jure cette fille là est tellement barrée que je l’aime !)
    Ma Volu, sache que oui, je t’aime ; je te souhaite tout le bonheur possible, et même plus encore. Je t’embrasse."

    le mainate : VOLUBILISTE CATTLEYA, MERCI"

     

    b21d0ab006844c13a3c68b1e0f99ea51.jpgle mainate : "VOLUBILISTE L, COMMENT ES-TU ARRIVÉE LÀ?

    L: - Je suis arrivée chez Volubilis... il y a trois jours.
    D'aucun diront peut-être que je suis une trop jeune lectrice pour être prise au sérieux. Mais moi je peux vous dire qu'un coup de foudre c'est un coup de foudre. Vous me reverrez encore dans dix ans (si Volubilis ne s'est pas épuisée à la tache avant).

    Avant de dire comment je suis arrivée là, je vais raconter ma vie (j'adore raconter ma vie).
    Il y a deux ans j'étais célibataire, pucelle et je n'avais rien d'une coincée, seulement j'avais grandi sans rien apprendre de mon sexe. J'étais bien trop occupée avec le reste du corps, à goûter à tous les plaisirs de tous les sens que je connaissais, ceux dont ma maman n'avait pas omis de me signaler l'existence. Et puis sans doute que je n'étais pas assez mûre non plus.
    Un jour j'ai fait l'amour avec un garçon. Et j'ai découvert que ça me plaisais vachement. Je l'ai refait. Et c'était encore mieux. C'est ainsi que j'ai avancé à petits pas dans ma sexualité jusqu'ici, avec ce garçon qui m'apprend chaque fois un peu plus à apprécier le plaisir de mon corps.

    Cependant, ne voyant ce garçon que très rarement, l'avancée dans le plaisir est toutes en interruptions, bref, très lente. Bien plus lente que ma curiosité.
    Au cours d'une recherche google pour je ne sais quelle raison, je suis tombée par hasard sur le site de Comme une image. Les trois lignes de la page google m'ont intriguée. Et ce que j'ai lu a réveillé un plaisir diffu. Bref, j'ai découvert ce que c'était l'érotisme, qu'il y avait des gens qui savaient l'écrire, et que j'aimais ça. De liens en liens, un peu plus tard, je suis arrivée chez Volubilis.

    Dès le premier texte - que dis-je - dès les premières phrases, j'ai senti que c'était quelqu'un dont le style parlait directement à mes sens.
    Au bout de deux ou trois textes, j'ai compris que c'était quelqu'un qui me plaisait.
    Et une dizaine de textes plus tard, j'ai fini par vraiment comprendre : cette femme, c'est moi. Ou plutôt c'est le moi qui n'est pas encore là. Mais lorsqu'elle se raconte, c'est mon corps qu'elle raconte.

    Alors voilà, Volubilis, c'est le plaisir de redécouvrir le plaisir à travers elle.
    Et au détour d'une phrase, c'est une réponse à mes questions. Et encore plus souvent des textes qui me font me poser des questions.

    Donc merci Volubilis et au plaisir d'être encore ta lectrice.

    le mainate : VOLUBILISTE L, MERCI"

     

  • Où il fallut que Berrebi se rebufât...

    a52db2059d4d306d258cdcc22b7049d6.jpgConstatant - non sans un profond sentiment que je me réserve pour plus tard, l'absence prolongée de Fanny BERREBI, je me vois dans l'obligation de prononcer, à toutes fins préventives futiles, son éloge funeste.

    ...2   ...3   

    " Ne cherchez plus, car l'Est dédaigne jusqu'à seulement darder un semblant de luminosité sur cette obscure blogosphère, depuis que Fanny BERREBI en a déserté les  bannières et les tags - ou alors, c'est qu'elle est vraiment bien cachée, alors.

    Non, non, non, je n'oublie pas, non, je n'oublie pas, non, je n'oublie pas que les paroles de la chanson (sur l'air de "ne rougis pas", mais le rouge n'a plus le ventre en poulpe ces temps-scie, si ?).

    • Non, je n'oublie pas les jets légers de mots par l'incomparable calembourmédienne que fut Fanny BERREBI, pigiste promue Cashtore-junior ; naguère épais, désormais aux fraises (à moinsse qu'il n'y en ait qui préfèrent les sorbets citrons, mais après les fêtes, vous savez, toute cette acidité...).
    • Non, je n'oublie pas ces improbables tags dont la principale vertu est d'être à la virtualité ce que le comble du chauve est à la cour de récré : une évidence, une connivence, un pré carré.
    • Non, je n'oublie pas la BANNIERE LA PLUS POURRIE DU WEB, version 2.0, perle d'humilité dans cette nébuleuse narcissique qu'est la blogosphère - tiens, d'ailleurs, il faudra bien un jour qu'on le prouve ça, que la blogo est ronde ; si ça s'trouve, ELLE L'EST PAS! Si ça s'trouve, elle est aussi plate qu'un rat des pâquerettes qui aurait séché les cours de muscu pour s'offrir du cinq-à-sec au pressing du coin (où il a quelque accointance).
    • Non, je n'oublie pas les étourdissantes digressions ("... Gression!...") de son berrebiage ; à rallonge ou percutant, c'était toujours revigorant avant, pendant, après la pause thé ou le coinçage de dossier sous le coude."
    65e328d66672328ecf23cd3d753b236c.jpg

    Ci-gît tout bien compris, en fait, la poupée BERREBI s'allant promener en jouant du hautbois se serait égarée en double file indienne, à Vincennes, vers St Mandé par là. Et là, paf! Un affreux FESSE-BOUC en train de se gratter un morpion (le sot!) aurait pris l'infortunée pour quelque créature exotique au chant mélodieux (c'est du hautbois, pôv'naz!). Abandonnant le projet qu'il avait précédemment formé d'aller à la boulangerie (bon flan ne saurait m'en dire autant), le FESSE-BOUC emboîta le pas à la BERREBI... et c'est tout ce qu'a pu me dire Monsieur le Commissaire du XIXème siècle.

    Moi, dans l'intervalle, j'avais tout bien regardé sur ma commode, sous mon lit, dans la chambre des filles, point de BERREBI! Je suis allé trouver un certain Ken (à Vaux-Avéchal) dont on m'avait dépeint la forte propension à tâter de la cellophane asexuée, particulièrement en cette période consumériste et dépensière. Il m'a dit que non. Comme je l'ai pas cru, je l'ai cuit. Il a fondu en excuses, mais de BERREBI, point. Toujours point.

    De retour au mien logis, accoudé au buffet de la cuisine, les yeux dans un calembour pas frais que j'hésitais à mettre sur la toile ("Femme ibère bi" nia nia, j'arrivais à rien par là), ça m'a fait tout drôle d'un coup, dis donc. Là, dans les neurones! Un mystère de lumière ce fit jour et m'arracha cette formule limpide : Fan di BARBIE = Olivier Rebufa!

    f54a669702e0ebaa56c4a6318075d319.jpg

    Je vous ai déjà présenté, Olivier REBUFA ?

    Noooon?! (...mmm'étonne!)

    Et ben, c'est lui qui a fait ça là-haut, dessus.

    Et pi, c'est lui qui m'a inspiré ça, là en-dessous.[clic]

     

    vala vala.

    bon, si quelqu'un pouvait me dire où il a vu lu Fanny BERREBI pour la dernière fois, merci de me faire signe, hein ? on vient juste de retrouver La Catt' (ben alors, elle! elle s'était kidnappée toute seule, dis!), y a encore deux otages qui ont été libérées par le gang des présidents la semaine dernière, alors, on reste confiant! on renvoie Sarko! on garde Carla et surtout, on s'équipe tous d'une petite vignette de REBUFA pour la montrer à tout le monde en disant, au cas où... : "BERREBI, Fanny BERREBI, pas vu? pas pris ?"

    Allez, chacun sa zone, et on y croit, hein!

    May NAT

  • sombre sirène

    8381ae1d5eee73825dec27f9450e8a63.jpg
    sombre sirène
    les eaux t'accueillent
    où les baleines
    gardent un oeil
    aux coins des lèvres
    que nos filleules
    fardent d'un rêve
    de lin seul

    sombre sirène
    désabusée
    l'âme est humaine
    mais ses baisers
    sont des fontaines
    que des murets
    bordent et ceignent
    à jamais

    sombre sirène
    de tout ton corps
    va où te mène
    le vilain sort
    qui dit qu'on aime
    sans plus d'effort
    la robe à traîne
    de la mort

    sombre sirène
    un masque doux
    t'attend où peinent
    l'algue et le loup
    dans son domaine
    d'ombre et de flou
    la fée murène
    est au bout

    sombre sirène
    étends ton bras
    sombre sirène
    un peu plus bas
    sombre sirène
    reconnais là
    ce qu'il reste de moi

    © 2008norbert.DUKOU.ZUMIN.&ditions.TwalesK.tiniak
    polème pagaie, inspiré par

    les photographies de Olivier REBUFA (voir liens pas loin)

    f44bfe8b76d1a2d7e517f13148feaa2b.jpg
    vuz&priz @ Olivier Rebufa, photographe fantasmaturge.
  • Ô Nat URL

    Derrière sa vitre tintaient
    les grelots accrochés
    à la chaîne de sa cheville
    (qui me la rend tellement fille)

    Elle dansait, allez savoir
    pour moi peut-être ?
    pour un soir ?

    Derrière la vitre fumeuse
    se déchaînait l'audacieuse
    danse de la diseuse
    en une phrase impétueuse

    Les mots allaient alimentant
    ce flot continu vers l'écran
    jaillissaient de son cheveu noir
    comme laine d'un dévidoir

    Emplissant tout, barre d'adresse
    onglets, boutons et cette ivresse
    venait à bout de la tristesse
    des tabous
    venait à point
    nommer liesse le festin 

    1bc04231d7cc90e2c588a613df9c272a.jpgToi, diseuse de petite mort
    dis-les moi, dis-les moi encore :
    les crudités, les croustillances,
    les humidités, les fragances
    les chaotiques appétances
    les défis et les ignorances
    du destin
    quand le désir nous vient!
    quand le plaisir nous tient!

    Dans le baril de ton babil
    Diogène et Platon s'embrassent
    tandis qu'à l'autre bout du fil
    je vibre et j'en oublie la masse
    - Dans virtuel, il y a vertu
    et quatrain ne vaut pas sans Q!

    Amuse-moi, diseuse, ma belle
    laisse à portée quelques ficelles
    qu'alors, magnifié, le réel
    surgisse enfin de l'URL
    au naturel

    ©2008DUKOUtiniakZUMINle&ditionsniakTwalesK(oué!)

    - photo vuz&priz @ EROTIK MENTAL FOOD,
    ici rebaptisée "NATure PeINture" -