Ton cheveu se mouvant lentement, à l'indienne
où les vents se reposent
danse comme au foyer des primes nuits humaines
et me plonge en hypnose
Je ne sais plus compter les jours qui nous séparent
de leurs profonds silences
Je m'en garde aujourd'hui que l'insigne avatar
de mon rêve t'y pense
Allons ! Il faut marcher vers la rive, pieds nus
sa frontière inconnue aspirant tout espoir
que son fleuve océan alternant rouge et noir
se gave des chemins que nous aurons courus
Tu surgis de là-bas où tu as fait ton trou
Je me tiens à genoux sur mon triste piano
Nous sommes étonnés de nous voir à nouveau
Toi, noyée dans mes yeux, moi, dans ton cheveu roux
Eh, ça va ! J'hallucine...
C'est la faute à l'antienne
d'une obscure Gnossienne
où ma langue patine
comme une vieille armoire
tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
(illustrations musicales contenues dans les images)