Pizzicati, douceur nouvelle
chantant sur les doigts ignorés
des toitures en ribambelle
feignant d'être bien fatiguées
mais des restes plein la gamelle
Pleurez, pleurez ! que je rigole !
les clés rendues au caniveau
le désastre de ma bagnole
la fin connue des haricots
les matins sur le mont Pignol
J'avance vers le jour éteint
le front butant sur l'horizon
les mains tant chargées de saisons
qu'en a échappé le butin
Je m'accorde à tes ablutions
fleuve à l'immuable destin
et renouvelant le festin
d'embrasser sa destination
Vois si le matin meurt de rire
après l'aube du repentir
quand les jupes narguent les squares
Voici le matin mort de rire
Âpre est l'aube du repentir
quand les juges narguent l'espoir
Rien dans les mains, rien dans les poches
que de fantoches souvenirs
Rien qui ne vaille ton soupir
ignorant comme tout est moche
Le réveil n'est plus matinal
tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#239