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tiniak - Page 13

  • soupires

    J'aime le bruit que font, sur la rive marine
    les échos essoufflés du cœur de l'océan
    soupirs venant lécher ma trace qui chemine
    le chapeau taquiné par un espiègle vent

    Oh, ça ! j'en suis pétri de songes farineux
    couvrant ma pensée nue de grasse chapelure
    mais promener ici, d'eau et d'air pleins les yeux
    c'est comme préférer meringue à la friture

    Un nouvel appétit s'est éveillé, ce soir...
    me soulage l'histoire avec un doux murmure
    Il est un peu aigri d'être passé au noir
    mais caresse mon cou d'une haleine moins sûre

    Tu sais ! Je te l'ai dit... Il en faut, des bluettes !
    pour qu'autre chose en tête aille toucher l'esprit
    (maigre paronomase ou fuyante asyndète)
    et vienne se coucher sur un sobre tapi

    Et tiennent, pour parole : un geste ou un regard
    une pensée frivole, un éprouvant désir...
    qu'ils soient à bonne école, et oui ! les avatars
    qui n'ont pas reconnu nos intimes soupirs

    (en Fa ?... Do ?... Si ?)

    tiniak,poésie,mer,rivage,vague
    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    et j'ajoute... 

  • Partout, les seins !

    Tout un : havre de paix et caresses dansantes
    ce sont, en fait, deux faux jumeaux de chair vibrante

    Entre eux vient, humblement, nicher la vérité
    (d'un secret... d'un élan... d'une nécessité...)

    Qu'il fait bon en cueillir le parfum de mystère
    quand l'âme erre où balancent la femme et la mère

     

    tiniak,Célestine,poitrine

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    Dédié, en passant, à  Célestine ¸¸.•*¨*• ☆

  • Épreuves paralimbiques

    Sur la pierre de Caen, l'or était à pleurer
    quand le ciel, déclinant mon invite, fuyait
    un hiver opiniâtre étalant son glacis
    mêlé de blancs-mangers émiettés en grésil
    pour finir en gelée plus froide qu'un lent deuil
    qui me crispait les doigts et m'aveuglait un œil

    Le printemps se tenait, pourtant, en embuscade
    disant son chapelet de buisson en calade
    bourgeonnant çà et là, j'en sentais les prémisses
    timides, parfumer ses algides esquisses
    mais le froid persistant... et quelques cigarettes
    m'engourdissaient le nez, pis qu'un jus de chaussette !

    Des vents se renvoyaient les orgues sépulcrales
    - aux échos saisissants ! du long sommeil hiémal
    où je ne percevais plus que la plainte sourde
    et résignée du temps affectant mes esgourdes
    (ce fracas silencieux, c'est à n'y rien entendre
    et laisser sa chanson mouronner sous la cendre)

    Voulant pousser la mienne et sa clameur farouche
    je remâchai ma peine et ouvris grand la bouche
    Un relent de brandade envahit mon palais
    et, dans le même instant, je fermais mon clapet
    Moi qui n'ai jamais craint d'exhaler mes courroux
    je m'étonnai soudain de n'y prendre plus goût !

    Puis, j'ai tendu la main vers la seule misère
    qui parle comme moi, mais siège cul à terre
    pour lui raccorder ma pièce d'humanité
    à son tas de chiffons et de journaux papier
    quand - surprise ! un juron jaillit de l'agrégat
    Ben... sans aller au front, ça m'a coûté un bras !

     

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#313

  • Je m'invite, ce soir, à la table de dieu...

    Je m'invite, ce soir, à la table de dieu
    le cheveu éléctrique et l'âme labourée
    sans foi, salamalecs ni carton véhipé
    pour lui dire mon fait et lui cracher mon feu

    Elle est belle, sa table ! Elle ferait envie
    à ma meilleure amie, ma pensée douce et tendre...
    En repartant d'ici, j'aurai de quoi répandre
    mon opportun butin sur de bien frêles vies

    Rigole, mon mignon ! Triste vendeur d'espoir !
    Quand soudain, il fait noir et tout est désoeuvré
    quand le vin c'est de l'eau, le gigot du pâté
    le ciel, une menace... Quel est ton à-valoir ?

    Eh, boudin ! Reste là ! Les pieds dessous la table...
    Frotte bien ton bidon, je te garde un dessert
    qui saura t'étoffer du tissu doux-amer
    où tu contrains nos peaux avec tes tours pendables

    Va chier, connard de dieu ! Trop de guerre en ton nom !
    Et d'absurdités, donc !... Ou quoi, fatalité ?
    Attends, j'ai pas fini, Cosmos... Tu pues des pieds ?
    Pour quoi tu dis partout que Ciel est ta Maison ?

    Emporte-moi, Colère ! Au-devant de ces vents
    qui font changer le jour

    Où reste mon amour ?

    Un matin me l'appris, je brûle dans son four !!

    Qui reste-t-il à table ? Un dieu ? Oh, quelque Humain ?...
    J'ai, les pieds dans le sable, une envie de plisser
    l’œil sur le firmament; je me cure le nez
    en pensant à ton rire, à ta fièvre, à ton sein

    Un matin me l'a prise en traître
    entre être et n'être plus

    Où loges-tu, salop ?

    Il me reste un ergot, je le garde pour Toi !...
    et vais donc, sans tarder, mettre le pied à l'Être, yeah !!!

     

    nicola peldher,tiniak,saint valentin,liverpool,scooter

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire (livré en retard) - tiki#310

  • Je m'invite, ce soir, à la table de dieu...

    Je m'invite, ce soir, à la table de dieu
    le cheveu éléctrique et l'âme labourée
    sans foi, salamalecs ni carton véhipé
    pour lui dire mon fait et lui cracher mon feu

    Elle est belle, sa table ! Elle ferait envie
    à ma meilleure amie, ma pensée douce et tendre...
    En repartant d'ici, j'aurai de quoi répandre
    mon opportun butin sur de bien frêles vies

    Rigole, mon mignon ! Triste vendeur d'espoir !
    Quand soudain, il fait noir et tout est désoeuvré
    quand le vin c'est de l'eau, le gigot du pâté
    le ciel, une menace... Quel est ton à-valoir ?

    Eh, boudin ! Reste là ! Les pieds dessous la table...
    Frotte bien ton bidon, je te garde un dessert
    qui saura t'étoffer du tissu doux-amer
    où tu contrains nos peaux avec tes tours pendables

    Va chier, connard de dieu ! Trop de guerre en ton nom !
    Et d'absurdités, donc !... Ou quoi, fatalité ?
    Attends, j'ai pas fini, Cosmos... Tu pues des pieds ?
    Pour quoi tu dis partout que Ciel est ta Maison ?

    Emporte-moi, Colère ! Au-devant de ces vents
    qui font changer le jour

    Où reste mon amour ?

    Un matin me l'appris, je brûle dans son four !!

    Qui reste-t-il à table ? Un dieu ? Oh, quelque Humain ?...
    J'ai, les pieds dans le sable, une envie de plisser
    l’œil sur le firmament; je me cure le nez
    en pensant à ton rire, à ta fièvre, à ton sein

    Un matin me l'a prise en traître
    entre être et n'être plus

    Où loges-tu, salop ?

    Il me reste un ergot, je le garde pour Toi !...
    et vais donc, sans tarder, mettre le pied à l'Être, yeah !!!

     

    nicola peldher,tiniak,saint valentin,liverpool,scooter

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