Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

poésie - Page 3

  • Essor aimant

    J'ai levé ma petite échelle
    contre la grisaille du monde
    En assumerai la faconde
    l'entier embrassé par le ciel

    Eh, pourquoi pas ?

    Pour m'affranchir de la matière
    je veux quitter son socle dur
    atteindre et jouir de l'azur
    en nourrir mon sort sur la terre

    A mon retour...

    Raccorder le rêve à mon âme
    et lui en laisser en offrande
    voilà tout ce que j'en demande
    voilà comment brûle ma flamme

    Seule et profonde

     

     

    poésie,tiniak écrit pour,timor rocks,photographie,intention,polétique

    (cliquer pour afficher en grand)

    tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour une "Carte postale" de Timor Rocks, photographies
    car je souscris à ce qu'il dit : "On a deux vies"

     

  • Little lighthouse

    Here...
    I was not born nor wish to die (never the less)

    To you, I can confess
    I cry my very best
    My... ! My... ! when the light provides a clue

    Unsolved mystery splashing my face
    My... Oh, my ! I approach the grace !

    I'm so impressed when I feel
    More of what thoughts can hope to seal
    Precisely where there is no deal
    Restless !
    Even though sun is at her best
    Such as a pressing wanted lighthouse...
    Such as a daily feared burned house...
    "Elle m'emporte, cette peinture !"
    Daring a soft and fragile cure...

    YES!


    poésie,acrostiche,tiniak,tim o' sullivan,photographe,mais pas que,little lighthouse,xtc

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un tableau de Tim O' Sullivan

  • Orcus focus

    Ceci n'est pas qu'une déformation du réel
    Ou de son miel...
    N'y voyez que ce que n'en croiront pas vos yeux
    Tout est vrai; tout est fauche !
    Rien de moins fébrile que le gauche
    Existe - au formole ! au rendu formel

    Ogre suprême et urgentique
    Regardez bien... Nulle mimique...
    C'est un défilé de fantômes
    Une présentation dans un idiome
    Sans autre prétention qu'être un feu de... ?

    J'entre, à pas mesurés, en ce lieu
    Et, tout soudain, j'ai froid au cœur

    Se lever, se laver, c'est commun, mais tout(e) seul(e)
    Un pas devant l'autre, bien sûr ! Eh, Cass'gueules !
    Ici... bon, j'ai un peu moins froid
    Sinon, qui prendrait soin de moi ?

    Poucet me murmure à l'oreille
    Oh ça ! L'Ogre, j'en ai fini
    Un songe oppose un contredit
    Rien n'est résolu; geste, veille !

     

    tiniak,poésie,photographie,Christophe Halais,CHU Caen,urgences,Artothèque Caen

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    ...pour une expo-photo à l'Artothèque de Caen

    (ben, maintenant !).

  • Chant' tiers

    Un pavé après l'autre, une route se forme
    Sous l'ombrage d'un orme, une idée s'achemine
    ayant pu réchapper de ses propres épines
    étend, sur ce trajet, une passion... énorme !

    « Hei, hi ! Hei, ho ! Au centre, nos brûlots !
    Mieux disant, tout de go, d'où nous pleuvent les mots »

    Une pierre après l'autre, une maison s'érige
    Ô Vénus callipyge, y veux-tu séjourner ?
    Qu'une œuvre de mémoire y prenne ses quartiers
    et que, sur le métier, nos profonds lieux se figent ?

    « Falleri, fallera...Soldons ces reliquats
    de bottes sur nos pas, de chiffres à nos bras... »

    Tuile après tuile, un autre nom de toi s'assemble
    Il fait doux - ce me semble, y connaître à aimer
    loger sous le couvert de nos intimités
    où se sont embrassés les maux qui nous ressemblent

    « Ton, ton, tontaine, ton, ton... Eh ! Voici nos corps !
    Chantiers z'à l'unisson produisant leur essor… »

    Contre ventre et marais, l'amnésie imbécile...
    jouissons d'amour fertile et propre à contenter
    le projet de nourrir, de simple humanité
    le solide mortier des sociétés civiles

     

    holocauste,hic,vénus callipyge

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#334

  • Monkey Gone To Heaven

    RESIDENCE LE PARADIS, nov. 2018

    St Pierre : - Bon, Thomas, écoute... Je te laisse faire le tri parce que, là, j'y arrive plus, là. Nan, mais tu crois ce que tu vois ?
    St Thomas : - Oki, Pierrot. Je gère. Tu retournes sur la Lune ?
    St Pierre : - Vouiche. En mode face cachée, mais vouiche.
    St Thomas : - Grand bien te fasse, Pierrot.
    St Pierre : - Juste... Tu fais gaffe, hein ? Tu ouvres l'œil...
    St Thomas : - Et pas le crédule, voui voui. T'inquiète...
    St Pierre : - Allez, tcho !
    St Thomas : - Tcho, Padrino !

    ***

    Peu après sur terre...

    Monkey1 : - Mougniiih, guili. Wouhouhou, gniga gniga !
    Monkey2 : - Kignaa ! Kignaa ! Scoubidouah !
    Monkey Free : - Vos gueules, les poites ! J'ai une revue de presse sur le feu, là, vu ?
    Monkey1 : - Grrgnnn !
    Monkey2 : - Grrgnnn !

    ***

    Peu après, au Paradis...

    St Thomas : - Euh, vous êtes qui ?... Voire, quoi ?
    Monkey Free : - Un abonné de Libé et des Echos (notamment) qui s'est fait trucider par deux abrutis de mes congénères, au caractère anal (parfois), fat (souvent) et bête (par nature).
    St Thomas : - Oui, et... ?
    Monkey Free : - Ben, rien... Juste, je vois pas bien ce que je fais là, sur ce nuage humide qui me fraîchit le fondement, alors que je devais rendre ma revue de presse à chaud pour France TV à 4h GMT.
    St Thomas : - Si j'en crois ce que je vois, vous avez bien morflé, quand même.
    Monkey Free : - 'Semblerait bien que j'en sois mort, même.
    St Thomas : - Sûr... C'est bêta, pour un mal alpha, quoi. Même si ça tombe au poil.
    Monkey Free : - Pardon ?
    St Thomas : - Ben... Avec vous, ça me change de l’ordinaire. Vous pouvez pas savoir, hein. Je vous en excuse, mais vous n'imaginez pas le boulot que je me colte avec les humains, leurs guerres plus ou moins déclarées, leurs crimes, leurs attentats... j'en passe... Bref, c'est l'enfer !
    Monkey Free : - Ah, bon ? Parce qu'à l'entrée de la résidence, c'était marqué...
    St Thomas : - "Paradis", oui, je sais. C'est juste pour prévenir les mouvements de panique lors des arrivées. En fait, ici, c'est le purgatoire.
    Monkey Free : - ... ?
    St Thomas : - La gare de tri, quoi.
    Monkey Free : - Bon. Et on fait comment, maintenant ?
    St Thomas : - Aucune idée. D'ordinaire, j'accueille des humains, mais là...
    Monkey Free : - Mais là, quoi ?
    St Thomas : - Ben... Je voudrais pas vous blesser, hein ? Même si vous êtes déjà mort, hein. Et quand bien même vous voudriez passer pour un Portugais, vous êtes quand même trop poilu pour faire un homme acceptable. Et puis, ces lèvres, ce pouce, ce cul bas... Nan. Y a pas, ça passe pas.
    Monkey Free : - Et donc ?
    St Thomas : - Ben, ça vous dirait pô de redescendre... de l'arbre ?
    Monkey Free : - Quel arbre ?
    St Thomas : - Laissez tomber.
    Monkey Free : - …Comme un fruit ? De l'arbre ?!
    St Thomas : - Mmmmpff.... Bougez pô, 'faut que je consulte...
    Monkey Free : - Faites donc. J’ai encore quelques feuillets à essuyer d’un regard inculte.

    ***

    Peu après, depuis la Lune...

    St Pierre : - Mais, bordel, Thomas ! Tu fais chier, quoi !
    St Thomas : - ...
    St Pierre : - Les humains ! On ne prend que les humains, merde !
    St Thomas : - Beeeen....
    St Pierre : - Quoi ?!
    St Thomas : - Bon ben, voilà : depuis que vous êtes parti, y a un nouveau mouvement qui se répand, sur tous les boulevards Weygand, pour n'en pas prendre (de gants !) à exiger qu’il faille considérer l'animal comme l'égal légal de l'homme, rien moins !
    St Pierre : - Oh, bordel !
    St Thomas : - Ça , je vous l’ fais pô redire, patron. Mais quand même…
    St Pierre : - Ok, c'est quoi le problème ?

    ***

    Peu après, où l’on sait…

    Monkey Free : - Bonjour, monsieur.
    St Pierre : - Pierre ! Saint Pierre !
    Monkey Free : - ... ? Nnnn d'accord. Mais encore ?
    St Pierre : - Bon, je n'irais pas par quatre chemins - vu que, d'ici (et d’ailleurs), il n'y en a que trois : vous… n'avez rien à faire là.
    Monkey Free : - Ah... Et donc ?
    St Pierre : - Eh ben, je vous renvoie sur Terre. Illico !
    Monkey Free : - Oki, d'acc' ! Prego, Mæstro…
    St Pierre : - Juste une question : c'était quoi l'objet de votre revue de presse ?
    Monkey Free : - "Que croire, aujourd'hui, d'une information livrée, contre force abonnements et monnaie de singe, par la jungle des véhicules, papiers, fibreux, pigeonneux z’ou virtuels ?".
    St Pierre (soupirant pour lui-même) : - Mmmpff... C'était bien la peine de se casser le cul à rédiger un Nouveau Livre, tiens !
    Monkey Free : - ... !!??
    St Pierre : - Laissez tomber !
    Monkey Free : - Ouais, pas pigeon, j’ai pigé ! …Comme le fruit de l'arbre.
    St Pierre : - Et merde... Je pense que je vais me refaire une toge.
    Monkey Free : - Ah, pour ça, je peux vous conseiller une bonne machine.
    St Pierre : - ... !!??
    Monkey Free : - Oh, genre comme vous, classique et pas chère : de marque Singer.

    tiniak,poésie,singer,monkey gone to heaven,prose à hics

    Check!

    Pour Les Impromptus Littéraires - tiki#333