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mais pas que

  • Little lighthouse

    Here...
    I was not born nor wish to die (never the less)

    To you, I can confess
    I cry my very best
    My... ! My... ! when the light provides a clue

    Unsolved mystery splashing my face
    My... Oh, my ! I approach the grace !

    I'm so impressed when I feel
    More of what thoughts can hope to seal
    Precisely where there is no deal
    Restless !
    Even though sun is at her best
    Such as a pressing wanted lighthouse...
    Such as a daily feared burned house...
    "Elle m'emporte, cette peinture !"
    Daring a soft and fragile cure...

    YES!


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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un tableau de Tim O' Sullivan

  • Oh, rage ! ta chambre...

    I
     
    Tricolore est le ciel
        où l'orage se forme
    (bombant son torse blanc
        sur un jupon énorme !)
    Le doux bleu décliné
        jusqu'au plus pur diaphane
    bientôt sera livré
        aux agapes profanes
    du festin anthracite
        aux hôtes furieux
    où mes foudres s'invitent
        pour te brûler les yeux
     
    II
     
    Calam' ! Calam' ! Calam' !
    dégorge mon chazam amoureux
     
    Sergent Major, sans âme
    gratte au papier ma rage et ses feux
     
    Qu'à l'âm' ! Qu'à l'âm' ! Qu'à l'âm' !
    mon amour soit un sang liquoreux
     
    Car je vois trop ses quilles
    se foutrent de ma bille
    et se blottir au chaud
    entre deux vieux râteaux
    lui tenant lieu de sûres béquilles
     
    III
     
    Rien à foudre ! Elle est morte
    comme ça... par défaut...
    Raillez, petits bas, tôt
    ma houle vous transporte !
     
    Mais vraiment, rien de rien ?
    Quelle désolation...
    Et tous ces électrons
    pour aucun paroissien ?
     
    (Quoi, pas même un coiffeur ?)
     
    Bon, j'étais dans l'idée
    - disons, dans cette humeur...
    de lâcher mes fureurs
    plutôt sur sa lignée
     
    Et, là aussi, personne !
    Du vent, de la parade...
    Ah, tristes limonades
    au pauvre corraçon...
     
    Alors, quoi... un flashmob ?
    Mais qui chorégraphier ?
    Plus rien de familier
    sur quoi jeter l'opprobre...
     
    Il me faut me résoudre
    à boire au verre d'eau
    l'absence de brûlot
    et de colère à moudre
     
    Et merde ! ça fait chier
    d'errer dans ce désert
    sans pouvoir me défaire
    de tout ce poudrier !
     
    IV 
     
    Quand noble cœur fait boum
    le monde est un barnum
    d'anonymes morts d'homme
    sur de bileux loukoums
     
    V
     
    Ô, rageuse pâleur
    à l'aube revenue
    titiller la verrue
    au menton de mes heurs
     
    Que ne m'as-tu laissé
    achever ce nocturne
    loin de tes orgues diurnes
    aux ombres accusées ?
     
    Horrible piano las
    d'études laborieuses
    l'esquisse délicieuse
    manque à ton accord plat
     
    Ne peux-tu jouer du front
    du coude ou du pied nu
    vestige de vertu
    Damoiselle sans fond ?
     
    Mais non, dans chaque nid
    les oiseaux nouveaux-nés
    préfèrent célébrer
    ta précieuse homélie
     
    (Si cela te suffit...)
     
    car les foudres en nombre
    que je tiens pour credo
    augurent d'un rondo
    si valeureux que sombre
     
    Passagère nuitée
    à ton ventre s'arrime
    - épisode sublime !
    mon orage mort-né
     
    VI
     
    Ma rage, sois plus forte
    que tous les mots aimants laissés pour lettre morte
     
     
    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK 
    Laurence  Le Masle, whos' to give you you this?
    Get da fuck outa my life!
     

  • Humeur chiffon

    L'humeur chiffon ravageant l'atmosphère
    jusqu'au massacre absolu de la Chère
    étendre

    Son corps désaxé sur le sol rompu
    aux furieux accès de la Bête crue
    attendre

    Assez coutumier des chants de violence
    le regard artiste à l'unique danse

    Avant de s'aller, en rond, sur la piste
    Les mains entravées de sa repentance

    Mesurer l'horreur
    à l'aune
    de sa propre odeur
    de faune


    AURORE *U*,pantyhose

    tiniak ©2013 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Illustration d'après ©2013 AURORE *U*

  • En-cas

    Je marchais, sans savoir, peut-être vers la trêve
    avec, au cou, l'histoire affamée de mes songes
    arrimée au foyer d'un vilain cauchemar
    comme une pâle sève en manière de longe

    À me rogner les doigts comme on suce une fève
    je rameutais mes noms perdus sur les trottoirs
    L'humidité gorgeant mes semelles d'éponge
    l'aurore, à belles dents, moquait mes à-valoirs

    Eh toi, l'Œil sanguinaire ! À l'heure où tu te lèves
    tu restes si poreux qu'un massif corallien
    Aussi calamiteux qu'un inique avatar
    tu n'es que fol espoir et volage dessein

    Moi, ça va; sache-le ! Je m'invente mon rêve
    avec l'esprit ouvert aux sporadiques joies
    sur la terre où la truffe et l'odorante oronge
    ne promettent jamais qu'en faire un mets de choix

    Car j'ai faim de parfums à la caresse brève
    mais au goût délicieux, au durable nectar
    dont la saveur demeure à la lèvre et prolonge
    de sensations passées l'intime reposoir

    oronge

     

    tiniak ©2013 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#180

  • Trompettes renommées

    pouëeeet !

    Trompettes, fioles d'éclats de rire
    comme vous savez dire
    à ces mal embouchés
    la clameur des années
    poussives
    en leur donnant l'aspect des joies simples et vives

    On n'enterre personne
    sans vos pavillons qui résonnent

    Orgie de cuivres
    contre les jeux de l'or qui m'obligent à suivre
    le cours
    sans cesse répété
    des contraintes du jour
    et jusqu'à la nuitée !
    fusez !
    soyez mon cri !
    et faites-le entendre aux confins de l'oubli

    Je vais, ma route
    l'oreille pleine de Beirut
    avec mon gris sourire

    Sur Long Island, un éléphant
    me rappelle à l'autre géant
    aux moustaches empire

    Cornets ! Trompettes !
    Oh, faites fête
    aux rires coincés dans ma tête

    N'en ai que foutre
    de ces jeux de paille et de poutre
    Je veux du sang
    le goût sucré des prompts élans

    Tant qu'à jouer la mouche du coche
    c'est dit, ici : le monde est moche
    Et alors !
    Pour ta seule beauté, je redouble d'effort
    et crie :
    « Je t'aime ! » C'est assez pour vivre l'aujourd'hui

    Les matins mensongers peuvent se rhabiller
    Quant aux soirs...
    qu'ils en soient informés : je préfère t'y voir

    Ré do
    Crédo
    émousse mes ergots

    Si là
    Si sol
    Fat sol !
    Sache que je m'en vole
    des histoires
    Mais qu'Une me récole et préfère m'y voir
    alors à l'embouchure
    je souffle pour chauffer la nouvelle aventure :
    t'aimer contre les murs

    Sonnez, cornets, trompettes, cors !
    Il se peut donc que j'aime encore

    tiniak © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK