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vénus callipyge

  • Chant' tiers

    Un pavé après l'autre, une route se forme
    Sous l'ombrage d'un orme, une idée s'achemine
    ayant pu réchapper de ses propres épines
    étend, sur ce trajet, une passion... énorme !

    « Hei, hi ! Hei, ho ! Au centre, nos brûlots !
    Mieux disant, tout de go, d'où nous pleuvent les mots »

    Une pierre après l'autre, une maison s'érige
    Ô Vénus callipyge, y veux-tu séjourner ?
    Qu'une œuvre de mémoire y prenne ses quartiers
    et que, sur le métier, nos profonds lieux se figent ?

    « Falleri, fallera...Soldons ces reliquats
    de bottes sur nos pas, de chiffres à nos bras... »

    Tuile après tuile, un autre nom de toi s'assemble
    Il fait doux - ce me semble, y connaître à aimer
    loger sous le couvert de nos intimités
    où se sont embrassés les maux qui nous ressemblent

    « Ton, ton, tontaine, ton, ton... Eh ! Voici nos corps !
    Chantiers z'à l'unisson produisant leur essor… »

    Contre ventre et marais, l'amnésie imbécile...
    jouissons d'amour fertile et propre à contenter
    le projet de nourrir, de simple humanité
    le solide mortier des sociétés civiles

     

    holocauste,hic,vénus callipyge

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#334

  • Oui

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    Oui, j'aime le populot, me méfie du populaire
    Oui, je rends à ces salauds et les horreurs et l'enfer
    Oui, j'embrasse autant la vie que la mort, l'amour, la sueur
    et oui, je défie le temps, les tourments, le sang, la peur

    Oui, j'ai le goût du vertige inscrit là, en nombre d'or
    Oui, j'aime comme vos tiges me disent tout de vos corps
    Oui, j'ai dormi à la niche et hurlé parmi les chiens
    et oui, Vénus Callipyge, c'est ta croupe que je tiens

    Oui, petite véronique, j'ai tout bu de ton poison
    Oui, quand cesse la panique, je retourne en oraison
    Oui, me reste le parfum de ta chevelure brune
    et oui, c'est toi qui me tiens en verves inopportunes

    Oui, je suis fier et serein et rivé à mon carné
    Oui, le poLème qui vient sera mis dans mon carnet
    Oui, je bois, je fume et bande - quel que soit ton nom, Fernande
    et oui, je ne serais rien si tu n'avais pris ma main

    Ne sois donc pas fâchée de ça
    toi que j'aime aujourd'hui - ah !
    Aussi bien ne me dis jamais
    "avant nous plus rien de vrai"

    tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK