Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture - Page 2

  • art less heaven

    à grandir

    soon come the day of summer again
    for me the age of seven to reach
    and rush back to my fellow friends
    give them one stone, one cookie each

    so laughters vent the flavour again
    of artlessness removing fears
    witches and demons shall in vain
    smell our fleshes, drink our tears

    soon come the dazing mummer again
    fiddling figures and queer shapes
    gaping at a sky where dreams remain
    seeking in its cloud one's dear face

    stones would therein fly high again
    change into plane, bird, whatsoever
    carrying hopeful wishes sustained
    by inner confidence in the future

    soon come the daisy murmur again
    of flowers wreathen round the brow
    garlands spreading a silent grain
    this later blooms in lovers' vow

    let's share with ants our meal again
    near by the river claims our feet
    rather than walk along the lane
    run down its sparkling chant so sweet

    soon come the age of seven again
    from deep inside I hear that call
    it's not that I can't stand the rain
    it's just me stepping into fall

    tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    inspiré par une Bulle Dorée

    de Anne Le TOUX

  • deux sans voie

    Chemin, de GaënaSur ce bout de papier griffonné à la va-vite, tout la résume. L'invite, aussi laconique et limpide que peut l'être son souffle dans les bois - où j'aime à la rencontrer, la provoquer, la titiller, tenait en quelques mots discrets.
    Je l'ai découvert dans ma poche, alors que je rentrais chez moi, l'esprit tout encombré de son dernier murmure, avant de me quitter, en bas : "...cherche, va, tu me retrouveras".

    Une pleine semaine par les Bois de Gahenne à user les chemins, sa note dans mon poing. Mais d'elle, rien de rien.

    La fatigue me prit et je me suis assis, la tête dans les mains et le regard meurtri. Au pied d'un de nos arbres favoris, mon cœur à la croisée de sentes tortueuses, je me désespérais de revoir jamais ma douce, ma lumineuse.

    Puis elle est arrivée, presque nue jusqu'aux pieds. Ma muse. En silence. Tendant ses bras vers moi, elle sortait de l'absence comme on quitte un sommeil, l'œil encore ébloui par de riches et tendres merveilles.

    Me vint alors, dans ce décor serein, cette pensée enfin (la voie de la simplicité parle d'elle-même, ravie, pleine, bohème) : chacun chemin faisant, être deux sans mot dire, s'aimant.

     tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    impromptu littéraire - tiki #8
    200 mots pour
    "La voie de la simplicité"

    illustration extraite de La CHAMBRE NOIRE
    Photographe : Gaëna

    [clic on zeu pix]

    ___________________________________________________________________

    Supplément impromptu ; HAIKU de May :

    ce chemin de vie
    la simplicité s'élève
    où d'autres s'achèvent

  • la faim du monde

    l'oeil était dans le livreJe les ai bien entendus, moi

    les vents savants

    dans leur élan

    aussi sauvages que l’enfant après ta chevelure

    grimpant aux arbres

    raclant les murs

    faisant vibrer les devantures

    levant le voile et les vivats

    des garçons agitant les bras

    ça rigolait dur sous la douche

    là où la gouttière fait mouche

    ouvrant le col comme une baie

    et nous menait, tu sais bien où

    tout doux tout doux

     

    Je les ai bien respirées, moi

    les fleurs nouvelles

    à rimer à la bagatelle

    ployant le cou sous la caresse

    disposées à d’autres largesses

    assurées du tendre à venir

    et ça s’affaissait sous nos doigts

    affolés par, tu sais bien quoi

    leurs tiges nous striant le dos

    leurs jaunes dans ton indigo

    avant de garder notre empreinte

    sur la pairie, repeinte

    qui sembla n’attendre que nous

    Tout doux tout doux

     

    Je les ai bien embrassées, moi

    les ondes claires

    au cours disert

    murmurant des contes païens

    roucoulant le nom des marins

    vers les nuées depuis la source

    et ainsi jusqu’à la Grande Ourse

    où nos larmes se sont trouvées

    je me retourne et je te bois

    liqueur de la Vallée des Rois

    et tu goûtes mon élixir

    sur l’écho flottent nos soupirs

    nos genoux lissent les cailloux

    tout doux tout doux

     

    Je les ai bien admirées, moi

    les flammes vives

    or vacillant à la dérive

    cuisant les soupes de brindilles

    que nous ont préparées les filles

    se figurant maîtresses femmes

    leurs mouvements brûlant nos âmes

    j'en cherche encore tout le secret

    te couchant nue près du foyer

    dont la chaleur est moins exquise

    que celle où tu as la main mise

    tandis que la fumée s'élève

    tout se consume autour de nous

    tout doux tout doux

     

    de tout cela, que verras-tu

    ma petite fille aux pieds nus sur le carrelage

    quand tes yeux auront pris de l'âge

    et que mon temps ne sera plus ?

    l'oeil d'Horus

     

    horus tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Petit Ailleurs

    Blog Day version 333512

    Mon Petit Ailleurs
    en veut sept d'un coup
    sept liens de bloggeurs,
    en tout et pour tout
    pour toi, ma Lily
    l'Ode est bien aisée
    sur pavupapri
    j'ai sélectionné
    quelques familiers
    qui, je l'espère
    te donneront quelques surprises

     

    C'est toujours à  Volubilis, Ipomée ivre, que revient l'honneur insigne d'ouvrir le bal. Je lui dois de m'être lancé dans l'aventure, sur la toile. Son parler cru, son parler vrai a débrouillé de mes scribouilles ce qui leur donne, Petit Ailleurs, des profondeurs qui riment en *ouilles, sans fatuité, mais sans fadeur. Pas facile d'avoir l'élégance de parler cul, sans déviance.

    May Nat et ses oeuvres nocturnes ('fin, c'est ce qu'elle dit, hein) viennent en second. [Baaaawoui, chérie, pardon]. May Nat est mon doublon féminin, on vit ensemble, à quatre mains. Pour le plaisir de délirer : dé-lire le monde, le chambouler. Je te recommande de l'aspirine, Petit Ailleurs, avant/après, c'est vous qui voyez chère, 'oyez ? nnnnnnnnd'accord.

    Natyot est ma soeur de lettres. Elle donne aussi dans des écrits décomplexés qui viennent d'être publiés. La violence de l'intime, chez elle, se fait sourde puissance ou pire, une paix qui hurle à briser tous les murs - a fortiori ceux de l'hypocrisie!. Petit Ailleurs, je te préviens, sur Erotik Mental Food, de candeur point! une porte claque : slam!

    Pour le riche univers de sa Chambre Noire, je tire ma révérence à ma Dame des Bois de Gahenne, Gaëna! dont les travaux photographiques inspirent nombre de mes poLèmes et m'obligent à des jeux de contrastes que je n'aurais imaginés sans elle. Pour tes beaux yeux, Petit Ailleurs...

    Mon coup de coeur graphique va sans conteste aux Colors of Poulili. Les petites bébètes qui la travaillent ont fini par rejoindre un projet que je tenais sous le coude et qui doit bientôt voir jour : un album pour jeunes lecteurs... je ne vous dis que ça! Vas-y voir, Petit Ailleurs, chez Poulili, ça fourmille dans tous les coins.

    Pour ce qui est de découvrir d'autres surfeuses, Petit Ailleurs, ma compagne May Nat te recommande le site HELLOCOTON

    Enfin, puisqu'en France, tout finit par des chansons, je te dirige vers l'espace musicologique de Storia Giovanna. Elle a des oreilles grandes comme ça! Dans sa Rocktaverne, tu trouveras toujours de quoi t'en mettre plein les feuilles, Petit Ailleurs.

    En revanche, le lien que tu prolonges tombe dans une impasse sur pavupapri. Je n'inciterai donc pas les blogs sités à poursuivre l'opération 'tag'. Vois-tu, les tags, j'en fais du hâchi - rejoignant en cela ma récré favorite, chez LA pourfendeuse de tags, la talentueuse calembourmédienne que j'affectionne : Fanny BERREBI. Comme ça, tu as droit à un supplément d'âme, Petit Ailleurs. Je te salue, jolie plume libre.