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paVupApRi - Page 40

  • Conte pour solde

    Quoi ! Nul marteau et nulle enclume
    pour ce caillou
    (ce machin sur quoi je m'enrhume
    et me rends fou) ?!

    Tout pendant que j'y perds des plumes
    lui fait semblant de faire un tour
    mais sort, inexorablement
    de son cercle par la tangente
    dans une cinétique lente et sans appel
    dans la monstrueuse kyrielle des yeux morts
    aux fantômatiques éclats tirant des bords
    à travers un prétendu ciel

    Quelle importance
    (dans une telle transhumance)
    auront jamais
    le seul nom que tu m'accordais
    à l'heure d'entrer dans la danse
    ni celui que je te soufflais
    au ras de la nuque, en retour
    sur ta rousseur et la langueur de son velours ?

    Et donc, point d'arrêt ! pas de pause !
    Que d'aléas pour une clause
    des plus obscures
    garantissant assurément : déconfiture
    gravas, ossuaires...
    sans rien décrire en termes clairs
    de l'une ou de l'autre atmosphère
    qui surviendra
    au moment venu de glisser
    de la vie au trépas

    Oui ? et après...
    (n'en parlons pas !)

    La vie ? La vie... : lavis z'et plâtres !!
    Ite, longs dimanches de pâtres
    - et tout comme, tristes lundis !
    Ce qu'à l'ombre le ventre dit
    se confesse moins opinâtre

    Lissez, Blonde à l'eau-écarlate
    votre adorable permanente
    d'un doigt rond et la moue charmante
    (envieuse d'un autre sort)
    au bras molli d'un matador
    rentrant chez lui par cette sente
    aux yeux de tous
    collés à la Va-Comm'-J'te-Pousse
    le nez coulant sur le carreau des Leur-Fenêtre
    où lune et astre ne savent que disparaître

    Agitation des illusions
    bavardages exponentiels...
    Bon, qui s'en taille la part belle ?
    La jupe ni le pantalon !
    Mais, Voie Lactée ! Orion ! Cassandre !
    et des Cassiopée à revendre
    sur un magnitudo parvi
    lequel n'a cure de nos pleurs ni de nos ris

    Car nos ris s'tournent, sans à-valoir
    sur la clôture de tout compte
    par peur du noir, vers les histoires
    qu'à l'enfant l'adulte raconte

     

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    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • hugoliens

    poésie,impromptus littéraires,victor hugo,fenêtres ouvertes,ou bleues,voyage intérieur,lunaire,amours filiales

    La Lune accroche sa paupière
    au clocher miteux de Saint-Pierre

    Comment suis-je arrivé ici ?
    Tu le sais ? Je m’disais, aussi…

    Fouillant mon ventre à la truelle
    j’allais de venelle en ruelle

    Je fais halte sur un gazon
    fier de sa bourgeoise maison

    Mes parois seraient mieux chauffées
    si je tirais quelques bouffées

    Pas de cigarette ! Merci
    mais de cette âme que voici

    À son poitrail de rouge-gorge
    inscrit, le rêve qui me forge

    Je m’embarque sur son Steamer
    pris du besoin de voir la mer

     

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#251
    (voir les autres propositions d'écrits, selon les rimes du poème "Fenêtres ouvertes", de Victor Hugo)

  • pataFatras

    Du jour pend le fanal en berne
    enfin regagnée ma caverne
    et le poing tenant son fermoir
    j'hésite au milieu du couloir
    - sachant tout ce qui m'y concerne...
    à ouvrir les pans de l'armoire

    Puis, vient l'instant où tout bascule

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  • Ambulatoire séjour

    Des murs, cent visages bourgeois
    se succèdent à l'enfilade
    dans la journée qu'un soir dégrade
    sur mon trajet de Par Chez Toi

    Au rythme assuré de mon pas
    mes pensées teintées d'albumine
    tuent le temps qui les achemine
    à former un bleu canevas

    D'un œil distrait par la séquence
    hypnotique d'urbains signaux
    je recompose l'écheveau
    soyeux de nos dernières transes

    Plus tranchant sur son anthracite
    le linge blanc de ton invite

    À ce nuageux lait - sans mousse !
    s'accordent deux lentilles rousses

    Berceuse odorante et charnue
    au Bel-Hiver ci-éperdu

    En profondeur, une caresse
    répond à sa chaude promesse

    Fragiles, fébriles
    sourire, torpeur...
    Et puis, voici que pleure l'heure

    Qu'importe ! Je toque
    au discret fumet de ta porte

     

     

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    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Zoë, (ni'hi !) liste

    à ma Zowé-Bozieu

    Ni les pluies de l'hiver, ni le marin d'Écosse
    ni le petit matin frileux sur l'avenue
    ni l'ombre sur tes yeux, curieux de l'inconnu
    ni ton pas loin de moi, sur ta route et ses bosses

    Ni les rêves meurtris qui font ton nouveau songe
    ni les chants paradant sur tes secrets miroirs
    ni la question qui pleure avec toi, chaque soir
    ni ce grand tableau noir où tu passes l'éponge

    Nul lointain orient, pas plus qu'une amie proche
    aucun trait spontané sur une page blanche
    et pas moins ce refrain qu'entonnent les dimanches
    non plus que ces discours aux mêmes sons de cloches

    Rien ne m'est plus profond, plus sérieux et sincère
    que tout ce qui te touche
    Même close, ta bouche
    embrase, à sa façon, et mon cœur, et ta mère

    Et demain, ton plaisir
    sur l'horizon mouvant écrira son empire

     

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    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK