Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

velours

  • Conte pour solde

    Quoi ! Nul marteau et nulle enclume
    pour ce caillou
    (ce machin sur quoi je m'enrhume
    et me rends fou) ?!

    Tout pendant que j'y perds des plumes
    lui fait semblant de faire un tour
    mais sort, inexorablement
    de son cercle par la tangente
    dans une cinétique lente et sans appel
    dans la monstrueuse kyrielle des yeux morts
    aux fantômatiques éclats tirant des bords
    à travers un prétendu ciel

    Quelle importance
    (dans une telle transhumance)
    auront jamais
    le seul nom que tu m'accordais
    à l'heure d'entrer dans la danse
    ni celui que je te soufflais
    au ras de la nuque, en retour
    sur ta rousseur et la langueur de son velours ?

    Et donc, point d'arrêt ! pas de pause !
    Que d'aléas pour une clause
    des plus obscures
    garantissant assurément : déconfiture
    gravas, ossuaires...
    sans rien décrire en termes clairs
    de l'une ou de l'autre atmosphère
    qui surviendra
    au moment venu de glisser
    de la vie au trépas

    Oui ? et après...
    (n'en parlons pas !)

    La vie ? La vie... : lavis z'et plâtres !!
    Ite, longs dimanches de pâtres
    - et tout comme, tristes lundis !
    Ce qu'à l'ombre le ventre dit
    se confesse moins opinâtre

    Lissez, Blonde à l'eau-écarlate
    votre adorable permanente
    d'un doigt rond et la moue charmante
    (envieuse d'un autre sort)
    au bras molli d'un matador
    rentrant chez lui par cette sente
    aux yeux de tous
    collés à la Va-Comm'-J'te-Pousse
    le nez coulant sur le carreau des Leur-Fenêtre
    où lune et astre ne savent que disparaître

    Agitation des illusions
    bavardages exponentiels...
    Bon, qui s'en taille la part belle ?
    La jupe ni le pantalon !
    Mais, Voie Lactée ! Orion ! Cassandre !
    et des Cassiopée à revendre
    sur un magnitudo parvi
    lequel n'a cure de nos pleurs ni de nos ris

    Car nos ris s'tournent, sans à-valoir
    sur la clôture de tout compte
    par peur du noir, vers les histoires
    qu'à l'enfant l'adulte raconte

     

    animated gifs,drawings,cosmogonie,poésie urbaine,velours,tiniak

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK