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paVupApRi - Page 256

  • Jardin secret

    D'un cric et d'un crac dans la serrure
    la petite clé s'affaire.

    Pas sûr, pas sûr, dans l'entrebaillure
    bien joli-joli le mystère.

    Que n'a-t-on pas dit déjà au village
    bien avant le mariage ?

    Des mariées sept, mais pas une en fait
    que l'on ne revit davantage.

    La première était, dit-on, benette
    et s'allait cul par-dessus tête
    dans tous les coins où dressé le foin
    offrait de lui compter fleurette.

    La seconde, plutôt gironde
    savait fort bien mener sa barque
    et sa faconde de Joconde
    n'avait rien à envier aux Parques

    La troisième était une inconnue
    qu'on voyait traîner dans les rues
    toujours chantant pour les mendiants
    la cuisse à l'air et le sein nu.

    La quatrième était grand bourgeoise
    assez portée sur la cervoise.
    Tout son négoce arrosa la noce
    à force ripailles grivoises.

    La cinquième avait le teint livide
    qu'on ne voit qu'à ceux qu'on lapide.
    On murmura qu'elle était morte
    avant d'avoir passé la porte.

    La sixième fut notre voisine
    roulait son cul dans la farine.
    Celui qui y mettait les mains
    se retrouvait dans le pétrin.

    La septième avait les yeux vairons
    et ne connut pas de garçon
    tant il est vrai qu'elle préférait
    farfouiller dessous les jupons.

    Ma soeur, ma soeur, vois, je n'ai pas peur
    et déjà la porte s'ouvre.

    Mon doux seigneur, ne saura dans l'heure
    pas l'endroit où je me trouve.

    Mes yeux curieux se veulent tous deux
    être mon premier ministre.

    Ni une, ni deux, j'investis ce lieu
    bien obscur et sombre et sinistre.

    64cd1de4207e9f02afd172cb9fc76072.jpg

    [Timor photograVe - clic!]

    © 2008 norbert.DUKOU.ZUMIN.&ditions.TwalesK.tiniak

  • Nat Key Song

    (en lointain écho à "Glou Glou" de Natyot)

    blue, blue,
    je ne sais pas nager
    j'ai bien cru y rester, blue
    noyé(e)

    à cru
    je ne sais pas monter
    sur les vagues démontées
    dont tu aimes te griser

    mais
    j'ai vu
    comme tu faisais ton trou
    comment t'aller trouver où
    tu m'as laissé(e)

    et
    j'ai su
    comment tordre le cou
    au commentaire âpre et coup
    de gueule cassée

    flou, floue
    me verras-tu passer
    me lerras-tu flouer
    tout
    ce qui est resté
    quand tu m'as laissé

    blue,
    baby blue avorté
    avant d'avoir su porter
    ses rêves jusqu'au bout
    de la jetée
    tu m'as jeté(e)

    [rage!]
    ...
    [paix ?]

    blue,
    je ne sais pas nager
    j'ai bien cru y rester, blue
    je me suis vu(e) noyé(e)

    blue,
    mais je les ai domptées
    les vagues échevelées
    de la destinée

    [rage!]

    © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions

  • Le jour du poisson, fuite

    deb5436853c4bd23e170959fdd8d742e.jpgJ'aime une baleine
    calée dans mon port

    à l'heure incertaine
    où le monde est mort ;

    j'aime sa bedaine,
    son corps long et fort

    loge des sirènes
    et d'autres trésors

    J'aime une sardine,
    ce menu fretin

    au bout de ma ligne,
    s'en va et s'en vient ;

    j'aime sa queue fine,
    son rire assassin

    gave de rapines
    son joli maintien

    91fb2db14820f842d4a292b2a506eb30.gif

    J'aime une rascasse
    dont les yeux si doux

    piègent dans la nasse
    tous les vieux mérous ;

    j'aime la besace
    autour de son cou

    j'y boirai la tasse
    qui me rendra fou

    C'est pourquoi, je vous le dis
    j'ai horreur du vendredi!

    et pourquoi je dis encore
    vendredi, mangeons du porc !

     

    #234 - tiniak le niak(oué!)

    6db233433277e06cff2d8e0ed0fbeb48.jpg
  • TCHIN TCHIN TCHIN

    (oui, trois fois tchin - 'cause que si des zamis chinois passent par là, deux fois t'syin ça veut dire kikette, alors bon, si je me réjouis de la bourde commise par A. AFFLELOU, en revanche, loin de moi l'idée de faire des avances à nos camarades néo capitalistes ; sachons faire bonne figure, montre de bonne facture mannière, preuve de quelque humour, euh... débridé ?)

    3 x tchin! pour LA RICCI ATTITUDE della Storia GIOVANNA...

    a21d0ba06a303563abe0f231b54e9588.jpgbravant toute convention (naaaah, pas du Joe DASSIN, si ?), LA RICCI ATTITUDE vous offre de déposer votre HUMEUR MUSICALE DU JOUR sur le blog éponyme et prévu à cet effet.

    Comment procéder ?

    ben vous ouvrez un COMM' sur RICCI ATTITUDE, et là :

    1. vous qualifiez VOTRE HUMEUR
    2. vous indiquez UN TITRE + auteur et/ou interprète(s) de VOTRE MUSIQUE
    3. vous laissez (ad lib.) UN TEXTE en commentaire de VOTRE HUMEUR DU JOUR

      prego
    • laissez faire la RICCI ATTITUDE
    • vous retrouverez VOTRE HUMEUR DU JOUR devenue NOTE illustrée d'un POD à écouter

    a21d0ba06a303563abe0f231b54e9588.jpg

    LESSGO

    par RICCI siouplé...

  • Volubilis Manifesto

    le mainate : "VOLUBILISTE TINIAK COMMENT ES-TU ARRIVE LA ?"

    tiniak :  - Où ça?
    le mainate : - Ben, chez La VolU (fais pas l'con quoi, c'est toi qui passe en premier, merde!)

    tiniak : - a-donc... norbert ne s'était pas encore complètement fait dévorer par tiniak, quand je découvris les écrits décomplexés et sympathiquement légers d'une certaine Ipomée ; à vrai dire, je ne sais plus quelle recherche d'image m'a conduit jusqu'à son premier bleugh (pardon, bloug - oui 'fin blong). la nuit était fort tardivement avancée, je manquais d'une illustration pour mon espace msn.
    et paf!
    je ne sais plus si j'avais tapé quelque chose incluant le mot "poésie", toujours est-il que, dans les quelques lignes du court exergue placé sous sa mention par le moteur de recherche, je remarquai des VERS INTRIGANTS. c'était chaud de hot, ça semblait décalé, je ne me doutais pas de ce que j'allais trouver.

    je me souviens même que ma première lecture ne m'avait pas livré d'indication sur le genre de l'auteure. c'est en fouillant plus avant que j'ai découvert à qui j'avais affaire.

    je surfais depuis peu pour mon seul compte et à mes heures plus que perdues. d'ordinaire, je jetais de brefs coups d'oeil à des articles, piochais des images. au mieux, j'écoutais des musiques, j'esquivais toujours les blogs perso... MAIS ALORS DIS, là, j'ai bien dû y passer près de deux heures d'un coup!

    Accro' à la première lecture... et tiniak en a bouffé norbert.
    [norbert, c'est le rimeur profond - tiniak, c'était son extension légère. la vapeur ne s'est pas renversée : tiniak, au contact de la volubilité d'Ipomée (que je décryptais en e_paumée) est sorti, mainate au poing, pour lâcher haut et fort,ce que norbert pensait devoir garder pour lui. HAUT ET FORT! le choix du support, une autre cohérence qui m'a de suite plu. ndmm]

    de comm' en réponses, j'ai goûté les humeurs lumineuses de cette charmeuse de serments.
    et de clics en clics sur les liens qu'elle propose, je me suis fait une idée de ce qui rassemblait des personnes qui ne se ressemblent pas. je n'adopte pas tout : ce sont SES LIENS. mais j'y ai fait aussi de bonnes découvertes PAS SEULEMENT FEMININES!

    697ec91bb80099b2219241f59873f264.jpgessayez. c'est pas plus compliqué.

    c'est bon là, j'peux y aller ?

    le mainate : VOLUBILISTE TINIAK , MERCI "

    le mainate : "VOLUBILISTE COMME UNE IMAGE COMMENT ES-TU ARRIVE LA ?"

    CUI : — Oh la la ! Mais c'est que ça commence à remonter à la nuit des Burps. Quand j'ai débarqué en mai 2006 dans la burposphère, c'était un peu ex nihilo, c'est à dire que je ne venais pas parce que je connaissais untel ou untelle qui tenait un burp (je n'ai su que plus tard que Lib, la géniale Echappée Belle, en avait un – et quel burp !). Donc je ne connaissais personne et personne ne me connaissait. Je suis allé à tâtons et je me suis construit à la force du poignet un lectorat et (y'a pas de mot ?) un écritorat (?!), enfin, mon petit réseau de burps que je lisais. Comment j'ai découvert la volu, je crois, mais sans certitude, que c'était en passant par Sex & Cie.
    J'ai réussi à trouver chez moi la première note entièrement consacrée à elle :
    http://commeuneimage.hautetfort.com/archive/2006/10/12/i-%E2%99%A5-volubilis.html
    C'était en octobre 2006 mais, disais-je, elle était déjà en lien chez moi depuis un moment.

    697ec91bb80099b2219241f59873f264.jpgJe crois que je la projette comme une sorte de femme idéale, celle avec qui j'aurais voulu construire ma vie, belle, bandante, sexuelle, vivace, fine... Évidemment je n'ai qu'un regard partiel sur ce qu'elle est vraiment mais je reste, un an après, toujours fasciné par la Volu.


    le mainate : VOLUBILISTE COMME UNE IMAGE, MERCI " 

     

    le mainate : "VOLUBILISTE STORIA GIOVANNA, COMMENT ES-TU ARRIVÉE LÀ?

    la Sto' : - En octobre 2005, je m'appelais encore Blandine, j'avais 22 ans, j'étais célibataire, pucelle et coincée et je commençais un Master 2 en Histoire Médiévale à l'université de Rennes II. Au même moment, au détour d'une visite à la BU, j'ai eu l'idée de commencer l'aventure sur Rocktaverne. Au détour d'une visite sur la page d'accueil de Jubii, je tombe sur deux blogs azimutés : Ange ou Démon (elle manque, la petite!) et Volubilis.
    Cela a coïncidé avec mes premiers questionnements sur le sexe, l'amour (questionnements tardifs, certes, mais là n'est pas le propos). Ces deux minettes m'ont aidées à réfléchir. Par la suite, je suis restée en contact avec Volu, au gré de mes pérégrinations. A mesure qu'elle se posait ses questions sur la vie à 2, je lui répondais par mes questions sur le sexe.
    697ec91bb80099b2219241f59873f264.jpgAujourd'hui, je m'appelle toujours Blandine, j'ai 24 ans, je ne suis plus célibataire, pucelle et coincée, et je viens de commencer un Master 2 Professionnel Métiers du Livre et de l'Edition à l'Université de Bretagne Occidentale à Brest. Grace à qui?

    le mainate : VOLUBILISTE STORIA GIOVANNA, MERCI"

     

    le mainate : "VOLUBILISTE LEPETITLEIBNITZIEN, COMMENT ES-TU ARRIVÉE LÀ?
    lepetitleibnitzien : - Comment j'en suis arrivé là ?
    C'est une histoire, pas forcément longue, mais très surprenante.
    Assurément mériterait-elle d'être narrée !
    Mais il n'est pas encore temps.
    Disons que je me suis trouvé là presque par hasard,
    mais presque
    .

    Ensuite, j'ai été happé par cette mise en mots d'une existence fragile.
    Peut-être parce qu'elle n'est pas sans rapport avec l'esprit des années 70 (voir la scène de la famille autour d'un feu de bois avec déclaration d'amour au père).
    C'est parce que c'est la métamorphose de la petite fille aux jambes de grenouille en femme amoureuse de son corps.

    Je me suis dit : à coup sûr, petitleibnizien, voici quelqu'une qui a autre chose à dire que :
    "je croque la vie à pleines dents" !
    Comment a-ton pu comparer ce blog avec Bridget Jones ?

    La vérité, toute, on ne peut pas la dire, on ne peut que la mi-dire.

    le mainate : VOLUBILISTE LEPETITLEIBNITZIEN, MERCI"

     

    b21d0ab006844c13a3c68b1e0f99ea51.jpgle mainate : "VOLUBILISTE CATTLEYA, COMMENT ES-TU ARRIVÉE LÀ?

    la Catt' : - V comme… Volubilis
    C’est grâce (ou à cause me direz vous) d’elle que je suis ici, à essayer tant bien que mal de finir cet abécédaire. Pourquoi y a autant de lettres aussi !
    Volu, je l’ai découverte par hasard, sur son premier blog. J’ai accroché tout de suite à ce ptit bout de fille au style (oui parce que pour le coup, elle, elle en a du style) à la fois drôle et intelligent. Elle sait parler de tout. Elle sait vous rendre intéressant un caillou trouvé dans le fin fond de sa campagne. Elle se livre avec une fraîcheur qu’à l’instant je lui envie.
    Dès que je rentrais du taf, j’allumais mon ordi pour découvrir son nouveau billet. Je suis devenue une Volubiliste de la première heure, comme nous nomme Tiniak.
    Plus qu’une bloggueuse à mes yeux, c’est devenue une amie. Grâce à elle, je n’ai plus froid aux mains en hiver ! (si ça c’est pas de l’amitié !)
    Nous échangions des fous rires sur MSN (si si , je vous jure cette fille là est tellement barrée que je l’aime !)
    Ma Volu, sache que oui, je t’aime ; je te souhaite tout le bonheur possible, et même plus encore. Je t’embrasse."

    le mainate : VOLUBILISTE CATTLEYA, MERCI"

     

    b21d0ab006844c13a3c68b1e0f99ea51.jpgle mainate : "VOLUBILISTE L, COMMENT ES-TU ARRIVÉE LÀ?

    L: - Je suis arrivée chez Volubilis... il y a trois jours.
    D'aucun diront peut-être que je suis une trop jeune lectrice pour être prise au sérieux. Mais moi je peux vous dire qu'un coup de foudre c'est un coup de foudre. Vous me reverrez encore dans dix ans (si Volubilis ne s'est pas épuisée à la tache avant).

    Avant de dire comment je suis arrivée là, je vais raconter ma vie (j'adore raconter ma vie).
    Il y a deux ans j'étais célibataire, pucelle et je n'avais rien d'une coincée, seulement j'avais grandi sans rien apprendre de mon sexe. J'étais bien trop occupée avec le reste du corps, à goûter à tous les plaisirs de tous les sens que je connaissais, ceux dont ma maman n'avait pas omis de me signaler l'existence. Et puis sans doute que je n'étais pas assez mûre non plus.
    Un jour j'ai fait l'amour avec un garçon. Et j'ai découvert que ça me plaisais vachement. Je l'ai refait. Et c'était encore mieux. C'est ainsi que j'ai avancé à petits pas dans ma sexualité jusqu'ici, avec ce garçon qui m'apprend chaque fois un peu plus à apprécier le plaisir de mon corps.

    Cependant, ne voyant ce garçon que très rarement, l'avancée dans le plaisir est toutes en interruptions, bref, très lente. Bien plus lente que ma curiosité.
    Au cours d'une recherche google pour je ne sais quelle raison, je suis tombée par hasard sur le site de Comme une image. Les trois lignes de la page google m'ont intriguée. Et ce que j'ai lu a réveillé un plaisir diffu. Bref, j'ai découvert ce que c'était l'érotisme, qu'il y avait des gens qui savaient l'écrire, et que j'aimais ça. De liens en liens, un peu plus tard, je suis arrivée chez Volubilis.

    Dès le premier texte - que dis-je - dès les premières phrases, j'ai senti que c'était quelqu'un dont le style parlait directement à mes sens.
    Au bout de deux ou trois textes, j'ai compris que c'était quelqu'un qui me plaisait.
    Et une dizaine de textes plus tard, j'ai fini par vraiment comprendre : cette femme, c'est moi. Ou plutôt c'est le moi qui n'est pas encore là. Mais lorsqu'elle se raconte, c'est mon corps qu'elle raconte.

    Alors voilà, Volubilis, c'est le plaisir de redécouvrir le plaisir à travers elle.
    Et au détour d'une phrase, c'est une réponse à mes questions. Et encore plus souvent des textes qui me font me poser des questions.

    Donc merci Volubilis et au plaisir d'être encore ta lectrice.

    le mainate : VOLUBILISTE L, MERCI"