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paVupApRi - Page 257

  • Où il fallut que Berrebi se rebufât...

    a52db2059d4d306d258cdcc22b7049d6.jpgConstatant - non sans un profond sentiment que je me réserve pour plus tard, l'absence prolongée de Fanny BERREBI, je me vois dans l'obligation de prononcer, à toutes fins préventives futiles, son éloge funeste.

    ...2   ...3   

    " Ne cherchez plus, car l'Est dédaigne jusqu'à seulement darder un semblant de luminosité sur cette obscure blogosphère, depuis que Fanny BERREBI en a déserté les  bannières et les tags - ou alors, c'est qu'elle est vraiment bien cachée, alors.

    Non, non, non, je n'oublie pas, non, je n'oublie pas, non, je n'oublie pas que les paroles de la chanson (sur l'air de "ne rougis pas", mais le rouge n'a plus le ventre en poulpe ces temps-scie, si ?).

    • Non, je n'oublie pas les jets légers de mots par l'incomparable calembourmédienne que fut Fanny BERREBI, pigiste promue Cashtore-junior ; naguère épais, désormais aux fraises (à moinsse qu'il n'y en ait qui préfèrent les sorbets citrons, mais après les fêtes, vous savez, toute cette acidité...).
    • Non, je n'oublie pas ces improbables tags dont la principale vertu est d'être à la virtualité ce que le comble du chauve est à la cour de récré : une évidence, une connivence, un pré carré.
    • Non, je n'oublie pas la BANNIERE LA PLUS POURRIE DU WEB, version 2.0, perle d'humilité dans cette nébuleuse narcissique qu'est la blogosphère - tiens, d'ailleurs, il faudra bien un jour qu'on le prouve ça, que la blogo est ronde ; si ça s'trouve, ELLE L'EST PAS! Si ça s'trouve, elle est aussi plate qu'un rat des pâquerettes qui aurait séché les cours de muscu pour s'offrir du cinq-à-sec au pressing du coin (où il a quelque accointance).
    • Non, je n'oublie pas les étourdissantes digressions ("... Gression!...") de son berrebiage ; à rallonge ou percutant, c'était toujours revigorant avant, pendant, après la pause thé ou le coinçage de dossier sous le coude."
    65e328d66672328ecf23cd3d753b236c.jpg

    Ci-gît tout bien compris, en fait, la poupée BERREBI s'allant promener en jouant du hautbois se serait égarée en double file indienne, à Vincennes, vers St Mandé par là. Et là, paf! Un affreux FESSE-BOUC en train de se gratter un morpion (le sot!) aurait pris l'infortunée pour quelque créature exotique au chant mélodieux (c'est du hautbois, pôv'naz!). Abandonnant le projet qu'il avait précédemment formé d'aller à la boulangerie (bon flan ne saurait m'en dire autant), le FESSE-BOUC emboîta le pas à la BERREBI... et c'est tout ce qu'a pu me dire Monsieur le Commissaire du XIXème siècle.

    Moi, dans l'intervalle, j'avais tout bien regardé sur ma commode, sous mon lit, dans la chambre des filles, point de BERREBI! Je suis allé trouver un certain Ken (à Vaux-Avéchal) dont on m'avait dépeint la forte propension à tâter de la cellophane asexuée, particulièrement en cette période consumériste et dépensière. Il m'a dit que non. Comme je l'ai pas cru, je l'ai cuit. Il a fondu en excuses, mais de BERREBI, point. Toujours point.

    De retour au mien logis, accoudé au buffet de la cuisine, les yeux dans un calembour pas frais que j'hésitais à mettre sur la toile ("Femme ibère bi" nia nia, j'arrivais à rien par là), ça m'a fait tout drôle d'un coup, dis donc. Là, dans les neurones! Un mystère de lumière ce fit jour et m'arracha cette formule limpide : Fan di BARBIE = Olivier Rebufa!

    f54a669702e0ebaa56c4a6318075d319.jpg

    Je vous ai déjà présenté, Olivier REBUFA ?

    Noooon?! (...mmm'étonne!)

    Et ben, c'est lui qui a fait ça là-haut, dessus.

    Et pi, c'est lui qui m'a inspiré ça, là en-dessous.[clic]

     

    vala vala.

    bon, si quelqu'un pouvait me dire où il a vu lu Fanny BERREBI pour la dernière fois, merci de me faire signe, hein ? on vient juste de retrouver La Catt' (ben alors, elle! elle s'était kidnappée toute seule, dis!), y a encore deux otages qui ont été libérées par le gang des présidents la semaine dernière, alors, on reste confiant! on renvoie Sarko! on garde Carla et surtout, on s'équipe tous d'une petite vignette de REBUFA pour la montrer à tout le monde en disant, au cas où... : "BERREBI, Fanny BERREBI, pas vu? pas pris ?"

    Allez, chacun sa zone, et on y croit, hein!

    May NAT

  • sombre sirène

    8381ae1d5eee73825dec27f9450e8a63.jpg
    sombre sirène
    les eaux t'accueillent
    où les baleines
    gardent un oeil
    aux coins des lèvres
    que nos filleules
    fardent d'un rêve
    de lin seul

    sombre sirène
    désabusée
    l'âme est humaine
    mais ses baisers
    sont des fontaines
    que des murets
    bordent et ceignent
    à jamais

    sombre sirène
    de tout ton corps
    va où te mène
    le vilain sort
    qui dit qu'on aime
    sans plus d'effort
    la robe à traîne
    de la mort

    sombre sirène
    un masque doux
    t'attend où peinent
    l'algue et le loup
    dans son domaine
    d'ombre et de flou
    la fée murène
    est au bout

    sombre sirène
    étends ton bras
    sombre sirène
    un peu plus bas
    sombre sirène
    reconnais là
    ce qu'il reste de moi

    © 2008norbert.DUKOU.ZUMIN.&ditions.TwalesK.tiniak
    polème pagaie, inspiré par

    les photographies de Olivier REBUFA (voir liens pas loin)

    f44bfe8b76d1a2d7e517f13148feaa2b.jpg
    vuz&priz @ Olivier Rebufa, photographe fantasmaturge.
  • Ô Nat URL

    Derrière sa vitre tintaient
    les grelots accrochés
    à la chaîne de sa cheville
    (qui me la rend tellement fille)

    Elle dansait, allez savoir
    pour moi peut-être ?
    pour un soir ?

    Derrière la vitre fumeuse
    se déchaînait l'audacieuse
    danse de la diseuse
    en une phrase impétueuse

    Les mots allaient alimentant
    ce flot continu vers l'écran
    jaillissaient de son cheveu noir
    comme laine d'un dévidoir

    Emplissant tout, barre d'adresse
    onglets, boutons et cette ivresse
    venait à bout de la tristesse
    des tabous
    venait à point
    nommer liesse le festin 

    1bc04231d7cc90e2c588a613df9c272a.jpgToi, diseuse de petite mort
    dis-les moi, dis-les moi encore :
    les crudités, les croustillances,
    les humidités, les fragances
    les chaotiques appétances
    les défis et les ignorances
    du destin
    quand le désir nous vient!
    quand le plaisir nous tient!

    Dans le baril de ton babil
    Diogène et Platon s'embrassent
    tandis qu'à l'autre bout du fil
    je vibre et j'en oublie la masse
    - Dans virtuel, il y a vertu
    et quatrain ne vaut pas sans Q!

    Amuse-moi, diseuse, ma belle
    laisse à portée quelques ficelles
    qu'alors, magnifié, le réel
    surgisse enfin de l'URL
    au naturel

    ©2008DUKOUtiniakZUMINle&ditionsniakTwalesK(oué!)

    - photo vuz&priz @ EROTIK MENTAL FOOD,
    ici rebaptisée "NATure PeINture" -

  • fin damnée

    " Portons un toast! " a dit quelqu'un
    la bonne excitation se figea comme un rien
    pour certaines
    se fit exclamation
    chez certains

    Moi, j'attendais l'aubaine
    d'y pouvoir mettre un grain

    A l'autre bout
    de tous ces verres debouts
    les aisselles des femmes
    dégagent le profil
    de leurs lots de poitrine
    les épaules des hommes
    affirment leurs carrures
    ou leurs déconfitures
    et le cou des enfants
    se tord, se tend, résolument

    La solennité du premier mot
    vous chante un bonheur dans les graves
    que l'on salue tous d'une salve
    on croit pouvoir reprendre sa conversation
    que déjà l'assemblée se lève et tire
    la prochaine bordée - et dire
    qu'on est en paix!

    Alors vient la chanson
    du cousin, du tonton
    et de leurs maigres femmes
    tandis que les dragons
    ruminent
    dans leurs girons
    fulminent
    outrées qu'elles sont
    que la belle occasion
    les relègue à l'arrière

    Là, je saisis mon heure
    le sabre au garde-à-vous
    dessous la boutonnière
    j'annonce la couleur
    en remplissant mon verre :


    " A nos femmes! A nos filles!
    A leurs tendres béquilles
    et cet autre minois
    que l'on sait davantage
    être leur apanage
    quand on le met en joie

    Et tant pis pour les mères
    les nôtres et les leurs
    Que nos femmes soient fières
    d'avoir de ces chaleurs
    qui font fondre les hommes
    et tant pis pour les pères!

    A nos filles! A nos femmes!
    A la vibrante flamme
    qui peut les animer
    au point de croire au ciel
    savoir goûter le miel
    de toute éternité

    Adieu, La Mèr' Michel
    Reste à Cadet Roussel
    ce couplet enfantin

    Allons, Mère Noël
    Montre la jarretelle
    par quoi tu le tiens bien

    Adieu, Pèr' Lustucru
    Car ta fille, vois-tu
    à ce cul qui me va

    Allons, Père Éternel
    Arrange ton autel
    que l'on y vienne à trois

    A nos femmes! A nos filles!
    Et que leurs peccadilles
    soient le chemin de grâce
    des hommes dans leurs bras
    et, qu'ils y restent ou pas :
    7c09a99e043d4ea76c8bbcabe2bbf4eb.jpgAllez, grand bien leur fasse!


    A ça, mon gars
    je bois.

    A ça, mon con,
    buvons! "

    ©2008norbert.DUKOU.ZUMIN.&ditions.TwalesK.tiniak

  • 4 moi

    Quat' moi plus tard
    moi
    norbert
    tiniak
    et le mainate
    nos quatre pattes d'un seul bond
    on tourne en rond

    d'une ou deux lattes 
    on fait des ronds
    de fumée âcre
    jusqu'au plafond
    survient dans l'excitation
    tout soudain l'inspiration

    expiation-expiration :

    Là se trame drame
    attendant le dernier tram
    ligne 4 à Rotterdam
    bourré, bourré (plus d'un gramme!)
    titubant en bout de rame
    dans les yeux tout feu tout flamme
    des visions de jolies femmes
    échappant au mac à dames
    et ses méchants coûts de l'âme
    lame trame drame
      
    Ass, strass, grass
    courez, courez, dégueulasses
    les deux pieds dans la mélasse
    n'est fuyard qui ne trépasse
    quand la dernière pouffiasse
    ayant marché dans vos traces
    rendra coup pour coût la crasse
    et fera de vos tignasses
    de confortables paillasses
    passe à l'as!
      
    Fat squatt-cat
    on te la joue mat ou pat ?
    comme à l'auberge auvergnate
    tu descendras quatre à quat'
    manger ta bolée de pâtes
    quand un mesquin croche-pattes
    te versera, patatrac
    sous les plumes du mainate
    cales-en deux dans tes nattes
    et l'affaire est dans le sac!
      
    là, je craque!!

    tiniak le niak(oué)