Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

poésié - Page 21

  • Bleus rideaux

    Les rideaux épinglés - bleus sur la devanture
    garderont au secret un jour encore à naître
    et la pluie qui redouble en brouille les fenêtres
    Mon pas rentre bredouille et ma peine plus sûre

    Le soleil a béni de nombreux saltimbanques
    (dont je n'ai pas idée, mais dont j'envie les rires)
    Je relie ma partie à ce curieux sourire
    miséreux, mais heureux d'avoir "pété la banque !"

    Lire la suite

  • Encore ! (pour un Cri)

    Je suis Le Cri béant, charnel et silencieux
    qu'ignorent les passants qui ne voient pas mes yeux
    si virulents que blêmes !
    et possédés, sans fin, d'un probable "je t'aime"

    Je suis le vin sacré, bouchonné aux trottoirs
    coulant d'une blessure au flanc d'un pieux bagnard
    accusé d'être roide
    par un reigne éculé aux deux mains dans l'eau froide

    Lire la suite

  • D'un abandon, l'autre

    C'est le geste anodin paumé dans un mouchoir
    C'est l'aurore à nouveau sans que rien y bascule
    C'est la calamité, les pieds dessous la table
    C'est l'écho sourd au puits d'une parole abrupte

    C'est le jeu meurtrier du rêve et du parfum
    C'est l'abri du sanglot, le siège de la plaie
    C'est la plus triste danse au bras d'un mauvais grain
    C'est toujours la sentence et le pardon, jamais

    Ou...

    Le souffle délivrant la perle d'un aveu
    La journée accoudée au piano du regard
    L'adorable motif dans la coulée du soir
    Le fameux aliment du baiser amoureux

     

    poésie,abandon,elfique,Delphine Signol,Saltimbanques,amoureux

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    Lien permanent Catégories : Chapitre VIe 0 commentaire
  • Parabellum, calibre 16

    Tiens, mâtin ! reviennent des cloches
    à nouveau les fièvres d'Antioche...
    Où mènent les chemins de Soi ?
    Toujours plus profond, dans les bois
    qui font des mûrs
    dressés devant les humaines pures gageures

    Bon... ! Quelle oreille
    offrir à ces lèvres vermeil ?
    Mettons, la gauche...
    Celle que l'or ni le bel ivoirin ne fauchent
    Quels mots résonnent ?
    Aucun, qui n'ait l'idée de parler à Personne !

    Et ding ! Et dong ! Et patatras !
    Nul clocher pour bailler les bras
    qui font la gloire
    des amours se passant d' homéritants z'espoirs

    Oh, sonnez ! toutes...
    Glorioles arquées sous la voûte !
    Il est trop tôt
    pour l'aube attendue par le  tendre Renouveau

    Un soir est tombé - comme hier !
    sur l'aventure et ses vivaces corollaires

    Oups... Badaboum !
    Encore une ornière au mesquin "para bellum"

    Dire : "je t'aime..."
    au vrai, massacre le festin d'un seul poème

     

    poésie,mwef,tout ça pour ça,vulcano

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Un petit rien (comm' d'hab')

    Un petit rien à faire
    juste avant de dormir
    m'expédie en enfer
    au moment de sortir
    du Rêve
    - arpents de souvenirs sur de fantasques grèves..

    Lire la suite