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mwef

  • Parabellum, calibre 16

    Tiens, mâtin ! reviennent des cloches
    à nouveau les fièvres d'Antioche...
    Où mènent les chemins de Soi ?
    Toujours plus profond, dans les bois
    qui font des mûrs
    dressés devant les humaines pures gageures

    Bon... ! Quelle oreille
    offrir à ces lèvres vermeil ?
    Mettons, la gauche...
    Celle que l'or ni le bel ivoirin ne fauchent
    Quels mots résonnent ?
    Aucun, qui n'ait l'idée de parler à Personne !

    Et ding ! Et dong ! Et patatras !
    Nul clocher pour bailler les bras
    qui font la gloire
    des amours se passant d' homéritants z'espoirs

    Oh, sonnez ! toutes...
    Glorioles arquées sous la voûte !
    Il est trop tôt
    pour l'aube attendue par le  tendre Renouveau

    Un soir est tombé - comme hier !
    sur l'aventure et ses vivaces corollaires

    Oups... Badaboum !
    Encore une ornière au mesquin "para bellum"

    Dire : "je t'aime..."
    au vrai, massacre le festin d'un seul poème

     

    poésie,mwef,tout ça pour ça,vulcano

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • philostrophale épitaphe

    Sur une échelle de rien à tout
    mon âme ! mon âme ! mon âme !
    quel serait le coût de ma flamme
    quand je me jette à Ses Genoux ?

    Pour quelque subite logorrhée
    Ô Verbe ! beau Verbe ! Mon verbe !
    Qu'iront déposer sur ma gerbe
    les Vivants venus se signer ?

    Par quelle hypothèque de mes sens
    mon ombre ! mon ombre ! mon ombre !
    serais-je exonéré du nombre
    et seul autant qu'à la naissance ?

    Dans combien d'histoires fraternelles
    désir ! mon désir ! oh, désir !
    ne risques-tu pas de surgir
    en fourvoyantes bagatelles ?

    Sous quelle forme de paradis
    ma rage ! ma rage ! ma rage !
    sauras-tu de prendre pour ombrage
    l'appétences de mon esprit ?

    Oh, Vie ! ma vie ! que de questions
    sentimentales
    philostrophales
    m'embourbent bien mieux qu'alluvions
    du fleuve au long de son lent cours
    ne peuvent définir l'amour

    Celui que j'ai
    pour Elle peut-être à jamais
    pour le décor
    où je repeins les météores
    par correction
    et cette gloire
    de ne vouloir achever mon histoire
    que d'un trait qui dirait : Merci !
    « C'est sympa d'être passé » par ici.

    poésie,philosophie,vivre ?,mwef

     

    tiniak ©2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#154