Les rideaux épinglés - bleus sur la devanture
garderont au secret un jour encore à naître
et la pluie qui redouble en brouille les fenêtres
Mon pas rentre bredouille et ma peine plus sûre
Le soleil a béni de nombreux saltimbanques
(dont je n'ai pas idée, mais dont j'envie les rires)
Je relie ma partie à ce curieux sourire
miséreux, mais heureux d'avoir "pété la banque !"
Je frémis à genou de déposer ma lettre
dans un vilain regard que j'ai connu tranquille
Tu sais, là, dans la cour, cette petite grille...
Et je vais, mon chemin, semblant n'en rien paraître
révoquant le meilleur et m'attendant au pire
avec un paladin tirant un rideau noir
Oh, non ! Pas de sonnet !
Oh, plutôt un miroir !
Allons, joli Poucet
développer l'histoire
et son rêve
et marcher à nouveau, amoureux, sur la grève
Pas pour un euro, trente !
Le Vrai Jeu est ailleurs
Où il est bien question de montrer sa valeur
Eh, ma vieille charpente !
Il te reste un atout
tu préfères la paix à d'absurdes courroux
Rogne ces tristes bleus !
Nul ciel n'a dit jamais l'art d'être enfin heureux
tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK