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Docile enchantement, vespéral adagio ajustant au cordeau son journalier point d'orgue un désastre émanant de quelque vaste morgue tire au ciel bayadère un occulte rideau
Répondant en écho à cet ornemental larme sentimentale et oisive langueur gouttent, rallentado, leurs partitions du chœur depuis le caniveau jusqu'au sobre canal
Micellaire déclin, le chant de la journée écaille sa livrée dans le suspens de l'air Qui remet à demain ce que ne fut hier Qui, attendu ailleurs, contemple son plancher
Fallacieuse évidence ! Et non : rien ne s'endort de l'âme ni du corps, ni de la ritournelle que murmure à l'esprit l'enfantine crécelle en n'ayant oublié rien de son chant de mort
Solitaire - toujours ! pleure une mélodie à l'étrange harmonie, survenue, sans pareille élaguer le récit persistant à l'oreille dans la surprise pure et sa cacophonie
Là, soudain, tout se tait : recherche, sens, métrique le tableau de l'automne et son ajournement Peut-être est-il alors possible, mon tourment que se résume l'Ordre à ce verbe atavique :
Si... (ma montre n'était molle ?) Je rêve en si bémol un été qui s'enfuit
Je vois... un jardin... il est sale Des arbres mangent... une lune pâle bavent du lierre sur les buissons
Ce jardin est un abandon... épais... profond, il s'y empêtre des saisons un confus amalgame
d'odeurs... de couleurs... flamme, terreuses... piteuses... et réchappées de quelque drame
Ici, le règne du végétal l'emporte sur l'autre... animal avec... une arrogance... totale
J'avance... du moins, je le pense... je l'espère Prudence... plat, mon pied sur la terre qui grogne... maudit ma présence... et me pousse
J'avance... dans l'indifférence... de la mousse
Je vois... comme une lisière... c'est un mur Parfois... c'est unemontagne... envahie de verdure J'ai froid... je voudrais quitter... ce vilain cauchemar Et quoi !... là... là, comme j'avais... ravalé tout espoir
Une porte Une porte... l'ouvrir ? Une porte ! ...Qu'en dire ? que je pourrais... en quelque sorte me délivrer de ce délire pour trouver quoi ? ...derrière la porte : bien mieux ? ...bien pire ?
Je l'ouvre... les yeux fermés J'en passe le seuil... troublé Je tire la porte derrière moi J'ouvre les yeux
Oh, les filles ! sœurettes, vos voix où nos grand-mères nasillent (comme poupons) et les divas-pities scintillent (sans compromission) proprelettent les ondes et vos joujoux poppy frétillent vos recettes répondent à quelque incantation secrète que ne peuvent entendre plus que les chairs tendres et disparues
tatou, "...la vie, / c'est comme / une boîte de chocolats..." une larme suffira sur la joue sous l'œil (souris kazou, j'embarque après vous mon deuil) une brillance lui fait écho s'effeuille des spirales vocales bancales
Oh, les filles ! coquines vestales riant à la porte Colline - grimace à la face des joyeux sots, plein pot, les nuances ! tout l'air tremblant qui danse et la peau qui résonne s'étonne
jupons, Japon, tout un chenil en tête
chanson, scansions toute, la ville en fête
à l'écoute des deux sœurettes
déroulant déroutants les arpèges
la nuit la pluie se désagrègent
pincez-moi, fort je ne sens rien c'est que je rêve c'est bien
j'ose à peine développer tant le sujet est vaste ! en un mot, cette fille est folle... j'aime autant, oui.
le genre touche-à-tout qui fait des mots, des sons, de la vidéo, du chant, des vertes et des plus mûres... un clin d'oeil s'imposait depuis qu'elle n'administre plus le site d'écriture ludique du "Défi du samedi" pour cause de sûr-ménage outre-manchatlantique.
les paroles sont les siennes ; je les ai agrémentées d'un jus sonore - vu comment que tfasson, déjà, ça swinguait... allez, soyez curieux, -zeu ! ('pi, je teste la fonctionnalité Ht&Ft sur ce coup-là)