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  • porte vue

    Je vois... un jardin... il est sale
    Des arbres mangent... une lune pâle
    bavent du lierre sur les buissons

    Ce jardin est un abandon... épais... profond,
    il s'y empêtre des saisons
    un confus amalgame

    d'odeurs... de couleurs... flamme,
    terreuses... piteuses...
    et réchappées de quelque drame

    Ici, le règne du vétal
    l'emporte sur l'autre... animal
    avec... une arrogance... totale

    J'avance... du moins, je le pense... je l'espère
    Prudence... plat, mon pied sur la terre
    qui grogne... maudit ma présence... et me pousse

    J'avance... dans l'indifférence... de la mousse

    Je vois... comme une lisière... c'est un mur
    Parfois... c'est une montagne... envahie de verdure
    J'ai froid... je voudrais quitter... ce vilain cauchemar
    Et quoi !... là... là, comme j'avais... ravalé tout espoir

    Une porte
    Une porte... l'ouvrir ?
    Une porte ! ...Qu'en dire ?
    que je pourrais... en quelque sorte
    me délivrer de ce délire
    pour trouver quoi ? ...derrière la porte :
    bien mieux ? ...bien pire ?

    Je l'ouvre... les yeux fermés
    J'en passe le seuil... troublé
    Je tire la porte derrière moi
    J'ouvre les yeux

    Je vois...

    DOOR3.JPG

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    un défi du samedi qui sonore...


    le port du casque est jaunement recommandé cax0.gif 

    tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

     

  • une paille dans l'oeil de ce cher Edouard

    Edward Hopper

    Tôt ou tard un bout de trottoir
    d'une rue ou d'un boulevard
    arpenté les yeux hagards
    le moral dans le brouillard
    aura des airs de quai de gare
    pour aucun au revoir

    Quelque part au bout du comptoir
    où finit la tournée des bars
    à se jouer du hasard
    la morale s'égare

    Malabar au bout du couloir
    répandu comme un calamar
    décapité du cigare
    pour un air de guitare
    retour à la case départ
    sans connaître l'histoire

    (une paille dans l'oeil de ce cher Edouard)

    Tôt ou tard un bout de trottoir
    d'une rue ou d'un boulevard
    arpenté les yeux hagards
    le moral dans le brouillard
    aura des airs de quai de gare
    pour aucun au revoir (bis)

     PsinK © 2009 DUKOU ZUMIN &ditions

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    pour relever un défi du samedi
    portant commentaire sur une toile de Ed HOPPER.