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Mue de la ruse - Page 15

  • regarde-toi les yeux

    regard-crayon, pris au rebond des mots laissés dans un souffle d'âme qui disaient ceci :

    As-tu bien regardé ses yeux ?

    Crayeuse graphie pour
    Amande impression
    Calcaire en tradition
    D’un troubadour

    Ses yeux, as-tu bien regardé ? 

    (par Seilergrawà)

    432869847.JPG

    en retour, reflet... 

    ces yeux ? non, ils sont clos
    mais ses yeux dans les miens
    où je vois que je viens à ma rencontre
    je suis tout contre
    alors mes yeux me renvoient
    vers toi

    ces yeux ? non, ils sont creux
    mais ses yeux qui embrassent
    tout un, ordre et menace
    j’en suis le fil
    et dans mes yeux défilent
    tes regards volubiles

    ces yeux ? non
    les tiens oui
    ma vie

    norbertiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • le don de trouble-vue

    1096329415.jpgLilou me trouble, je l'avoue
    elle joue du canapé-lit
    comme d'autres font du biniou
    l'appel de puissantes folies

    Dans sa vague de cheveux flous
    un duvet corallien s'enfuit
    et sur les courbes de Lilou
    surfent des frissons étourdis

    Ses pieds aux murmures si doux
    contre le mur prennent appui
    tandis que bascule le cou
    par-dessus l'épaule et son pli

    Ne bouge pas, tu me rends fou
    ça! tu me troubles, je le dis
    meure le temps! vive Lilou
    dans cette pose où l'infini s'est pris
    tu m'as conquis

    norbertiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • gourmandise, dose

    Elle ose
    Ignorant les tourments qui l’indisposent
    dépose
    au pied du lit grinçant la triste chose
    offerte par l'amant, fanée, morose
    au parfum dégradant
    au duvet sanglotant
    des regrets désolants
    à cause
    du temps

    Elle ose
    Malgré le froid mordant qui la sclérose
    appose
    à l’entour de son flanc l’étoffe close
    d’un dessus de lit blanc ceignant le rose
    227629807.jpgde sa peau frémissant
    à son corps défendant
    dont le désir hurlant
    l’arrose
    dedans

    Elle ose
    D’un fond de récipient lape la dose
    implose
    son œil éclate en de sombres nécroses
    avançant lentement ses pas l’exposent
    aux regards insistants
    de tableaux ravalant
    leur grandeur pourrissant
    mycose
    d’antan

    Elle ose
    328384030.jpgDes mots s’insinuant en elle éclosent
    symbiose
    un billet contenant la vive prose
    de l’hôte entreprenant qui là repose
    l’engage plus avant
    elle entre maintenant
    derrière elle laissant
    sur pause
    un chant

    Le doux ami dont j’étais éprise
     ne m’aura pas comprise
    Je le sais bien, car depuis je tiens
     une autre gourmandise
    Qui sied bien mieux à l’amoureux
     désir dont je suis prise
    Fini le temps des sentiments
     vive la paillardise
    Fini le temps des sentiments
     vive la gourmandise


     

    norbert tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    texte inspiré de photographies
    extraites de
    LA CHAMBRE NOIRE de Gaëna

  • les voies durent, Eve

    L'Eve voit du rêve dans l'âme
    à l'intérieur, oui
    L'Adam se fait les dents
    sur ta peau dure, Eve
    lui

    Si quelque voie du Rêve Originel
    nous venait des ciels d'Australie,
    irions-nous boire la sève
    de ce nectar avant midi ?

    Les voies du rêve ont des voix d'eau
    qui coulent sous les ponts, dis
    chéri(e)

    Mais revienne l'heure de trève
    qui court et traverse ta nuit
    tu paumes Adam au fond du lit
    et croques une pomme trop brève

    à la minuit.

    Qu'auras-tu seulement su, Dave ?

    tsi hi.

    tiniak le niak #244 © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    après deux premiers élans chez Ariaga puis Dentelle&Arsenic

  • perpète, ouais!

    De retour de chez sygne la Mal-Femmée, j'en ai encore pris pour mon grade. "LE SEXE DES NUAGES"... bon, dit comme ça, ça fleure bon la polésie. sauf que PAF! à peine après la journée de la Femme, voici-t-y pas que ça nous chante le crépuscule du Père... sygne écrit en fille qu'elle est, nageant quelque part dans la mère qu'elle est... tiniak lui, répond de norbert et répond à l'amer ce qui fuit :

    Pater, noce, terre (prend perpète, ouais!)

    J'avais un père mettable
    qui me fit naître impaire
    en s'étant mis minable
    un jour avec ma mère

    Je suis un père rieux
    flanqué de deux nuages
    l'une marron et bleu
    l'autre pas davantage

    Faut-il qu'un père l'ait manqué
    même d'un saut de puce
    le courage a jeté
    la sienne dans ce bus
    qui s'éternise au loin ?

    L'un perd, l'autre gagne
    sa rive inexplorée
    Un père-île s'éloigne
    ça arrive, tu sais

    Tant père le fil déroule
    qu'à la fin il se brise
    Des deux laquelle viendra
    lui loger une bise
    avant trop tard déjà ?

    103921184.jpgPas terne, austère
    ce que Pater n'ose taire...

    père mise
    erre
    habilite
    et
    meurt

    sentez!
    mes fleurs chanter

    ©.2008.norbert.DUKOU.tiniak.ZUMIN.&ditions.Twalesk