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Chapitre VIe - Page 12

  • Encore ! (pour un Cri)

    Je suis Le Cri béant, charnel et silencieux
    qu'ignorent les passants qui ne voient pas mes yeux
    si virulents que blêmes !
    et possédés, sans fin, d'un probable "je t'aime"

    Je suis le vin sacré, bouchonné aux trottoirs
    coulant d'une blessure au flanc d'un pieux bagnard
    accusé d'être roide
    par un reigne éculé aux deux mains dans l'eau froide

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  • D'un abandon, l'autre

    C'est le geste anodin paumé dans un mouchoir
    C'est l'aurore à nouveau sans que rien y bascule
    C'est la calamité, les pieds dessous la table
    C'est l'écho sourd au puits d'une parole abrupte

    C'est le jeu meurtrier du rêve et du parfum
    C'est l'abri du sanglot, le siège de la plaie
    C'est la plus triste danse au bras d'un mauvais grain
    C'est toujours la sentence et le pardon, jamais

    Ou...

    Le souffle délivrant la perle d'un aveu
    La journée accoudée au piano du regard
    L'adorable motif dans la coulée du soir
    Le fameux aliment du baiser amoureux

     

    poésie,abandon,elfique,Delphine Signol,Saltimbanques,amoureux

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

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  • Non, mais quel Confucius !

    "Rougissant de n'en point rougir..."
    mon jour, mon jouir !
    quelle adorable fumisterie
    fomenteront contre la mort
    nos impétueux z'et joyeux dits
    pour ce Bel Aujourd'hui, encore ?

    Soit ! Chevauchons les météores !
    Brûlons nos yeux aux vents glacés
    - venus du sud et non du nord !
    Grillons sur le port les criquets !
    Et merde aux Nouveaux Marseillais...
    Cette sardine est un trésor !!

    Boujou, boujou, mes cieux, mes âmes...!
    Souffrez que je m'évade un brin
    plus loin que ne pointe mon groin
    vers le fumet de cette flamme
    rousse
    plus que jamais les automnales pousses

    C'est du boulot, dis ! ce cartable
    à trimbaler, par "Mon... !", par "Vaux... !"
    dans l'incurie des connétables
    comme au nez de leur brave héraut
    gloussent
    mes doigts gantés de fantaisique mousse

    "...en toute chose, le milieu..."
    J'en extrais la joie des deux mains
    qu'il me reste
    au risque - heureux ? d'enfiler une veste
    ou d'attendre... tes yeux ?

    Enfin ! 

    tiniak,confucius,love,esprit,poésie

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    avec un Grand Merci à Confucius et Giacomo Girolamo Casanova

    (sans oublier Guillaume Gallienne)

     

  • Ambulatoire séjour

    Des murs, cent visages bourgeois
    se succèdent à l'enfilade
    dans la journée qu'un soir dégrade
    sur mon trajet de Par Chez Toi

    Au rythme assuré de mon pas
    mes pensées teintées d'albumine
    tuent le temps qui les achemine
    à former un bleu canevas

    D'un œil distrait par la séquence
    hypnotique d'urbains signaux
    je recompose l'écheveau
    soyeux de nos dernières transes

    Plus tranchant sur son anthracite
    le linge blanc de ton invite

    À ce nuageux lait - sans mousse !
    s'accordent deux lentilles rousses

    Berceuse odorante et charnue
    au Bel-Hiver ci-éperdu

    En profondeur, une caresse
    répond à sa chaude promesse

    Fragiles, fébriles
    sourire, torpeur...
    Et puis, voici que pleure l'heure

    Qu'importe ! Je toque
    au discret fumet de ta porte

     

     

    poésie lubrifiante,Paris,Saltimbanques,Delphine Signol

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • funambulance humaine

    poésie, Gilbert Garcin, funambule

    ©Gilgert Garcin

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