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chemins de vie

  • ambulance 4.1

    Un pas devant la ville au fumet capiteux
    si je fermais les yeux, n'en serais plus tranquille
    et mon train d'automate, à l'alarme futile
    eût à fourbir le grain de ciels calamiteux

    Je me dois à mon quart, les mains au fond des poches
    Ce matin sera moche avant qu'il soit trop tard
    Aussi vais-je, sans fil, autre que mon Lent Soir
    dévider mon histoire au rouet de ses encoches

    Qui l'entend ? c'est le songe...
    Et repasse l'éponge un doigt sur la tablée
    pour en lisser des bruits les miettes rassemblées

    Qui va là ? c'est l'idée !
    quand je marche, sonné ! sur mon chemin de ronde
    esclave de la nuit, dans sa claire faconde

    Ah... ? Tu m'y rejoindrais ?

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    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • atomes suite : homes

    870f348423fa4056af44d15037ff1c0f.jpg

    tsi hi
    youpi
    ah le joli
    embrouillamini
    de chemins de vie!

    clarté maxi
    du nombre insoumis
    défiant encore
    dans tout ce décor
    l'ombre terminale
    qui n'a de fatale
    que sa vérité

    banale, au vrai

    (mais on branche Gaëna
    pour souvent moins que ça)

    atomes
    suite homes
    bon temps, mais c'est bien sûr!
    c'est si limpide-obscur

    tu es une maison
    où nous nous retrouvons
    dans tes portes-fenêtres
    une part de nos êtres
    a élu domicile
    le grave et le futile s'y côtoient
    sous le même : TOI

    lis, belle!
    par celle
    qui ne regarde plus
    mais garde à vue
    des fragments d'éternel
    ces petits, pas perdus
    pour tout l'heur du monde
    fécondent sans faconde
    le temps suspendu
    qui n'est déjà plus
    pour naître nu

    tiniak (norbert tiniak)
    © 2007 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    d'après une photographie de Gaëna, intitulée "maison branches"
    sur la note tirée dans sa CHAMBRE NOIRE :

    "C'EST LA VIE. CE SONT DES VIES... EST-CE LA VIE ?"