Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tiniak - Page 2

  • pas à pas

    Je les entends
    longer mon sang
    - que meure l'heure !

    Souples feutrines
    dans le living
    - songes rieurs...

    Maintenant que j'aime
    j'attends qu'ils me viennent
    (en chaussettes mauves)

    L'âme seule et même
    écraser la peine
    (en mon cœur guimauve)

    Leur chanson, pas à pas
    lustre un sol déjà las...
    Est-ce là qu'est ma gloire ?

    Exemptés, rires gras !
    Fi ! "...de vie à trépas..."
    Voilà, toute, l'histoire

    Et je les vois venir, à moi, mes anges tendres
    qui me disent "Papa, c'est quand tu nous fait rire ?"
    "Papa, c'est quoi ce train qui te fait tant frémir ?"
    quand je n'ai jamais su à quel "bon saint" me pendre

    Retour en poLésie... Des pas dans le couloir ?
    Les miens font, en écho, une histoire connue
    avec la rime en "oh!", avec la rime en "uh !"
    à quoi j'arrime, enfin, mon aspect de passoire

    Et fonde l'heure
    comme le beurre
    dans mes poreux viscères

    Quand j'inscris, là
    mes concordats
    sur de frêles barrières

    Qui puis-je ?
    Qui fuis-je ?
    Qui suis-je ?

    Ou pas !
    (zappe "ah")

    Banque
    Franck !

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Voyelles en parenthèse

    Alors que j'aime encore
    ton ombre, Sémaphore
    (au nombre délicieux)
    m'encombrent trop de cieux

    Et puis le temps a fui
    sans le vent, sans la pluie
    sans le pas des passants
    (pas sans ronger mes sangs)

    Il fait soudain plus doux
    (à m'en tordre le cou)
    quand le fleuve reflète
    le vol d'une bluette

    (Oh, ce n'est qu'un billet)
    Je ne sais pas prier
    mais ton prix est le mien
    tant que l'on en convient

    Un mot nous fait défaut...
    Nos âmes, dos à dos
    en connaissent le coût
    Il se paie à genou

    4251919558.giftiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Maints dans la main

    Maints dans la main
    heureux parfums
    de rose et cendre

    Le temps sans fond
    que l'horizon
    aux rives tendres

    D'aucun adage
    - foin des courages !
    mouronne au four

    Dense bréviaire
    le salutaire
    et simple amour

    La paume feu
    tant que les yeux
    à l'aube s'ouvre

    Y joue le sang
    de ces tourments
    qui se découvrent

    Passion rigole
    en lettres folles
    de s'inventer

    Une rivière
    d'âme et de chair
    où s'inviter

    Le rêve obscur
    et l'aventure
    d'aimer encore

    Dansez, fantômes
    sur l'Hare Ôm
    de nos essors

    J'apprends la tienne
    - eh ! prends la mienne...
    et cheminons

    Qu'il vente ou pleuve
    la route neuve
    Allons ! Rêvons...

     

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Taratata

    Taratata
    de falbalas
    fermée la porte

    C’est pas tout ça
    le célibat
    vaut lettre morte
    (dit-On !)

    Alors, voyons
    tendre giron
    que veux-tu faire ?

    Un beau carton
    dans l’affection
    pour ton bréviaire ?
    (c’est court !)

    Parlant d’amour
    l’âme est un four
    à petit feu

    Quand, dans ta cour
    là, chaque jour
    je perds mes yeux
    (Ô, pleine !)

    Flan, madeleine
    pain sans gluten…
    c’est quoi ton truc ?

    Calme semaine
    ombre sans haine
    quel aqueduc ?
    (...pour cuit !)

    Je vais au puits
    en pâle nuit
    haler ton nom

    Ce qui s’ensuit
    n’est que fortuit
    près du mouron
    (Berlue ?...)

    Sobre vêtue
    âme incongrue
    c’est quoi tu veux ?

    Mon p’tit joufflu
    mon verbe cru
    mon œil pleureux ?

    Taratata !
    Taratata !
    Eh, je suis là...
    (pour toi)

    738093644.gif

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK




  • Confession IIMXX

    La planète s’échauffe
    Le prochain âge de glace en est tout marri
    J’en veux, pour preuve, ton œil trouble, Mienne Amie
    malgré tes rêves saufs

    Les cieux sont enrhumés
    Dessous, c’est la curie ! des impunités crues
    à l’aboi inhumain des perclus de vertu
    mouchant nos libertés

    C’est la ville qui tousse
    avec ses rues plus vides qu’un vaisseau fantôme
    et ses fronts compassés aux putrides arômes
    pétris de vaines frousses

    Rien de neuf, Camarade !
    que de la parano pour taire nos fiertés
    dont la quête insatiable a pour nom Équité
    droit devant la Camarde !

    Le pavé sent la plage…!
    Reviens, demain matin, sans ton masque fébrile
    Viens me tendre la main; viens renouer le fil
    L’âme est notre courage…

    La planète s’en fout !
    L’enfer est un glacis sur nos maigres gâteaux
    Mienne Amie, relisons le programme, plus haut
    genou contre genou

    Dessus ? Le Guéri-donc…!

    3655081639.jpg

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK