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  • 400 ? cool!

    C'est la 400ème ? naaan !?!lever de rideau
    accueillez les artistes,
    passagers, impromptus,
    les graves et les fous
    et les volubilistes
    à eux ma révérence
    pour cette 400ème
    danse
    avec vous
    je vous aime

    tiniak, norbert tiniak, tiniak le niak(ouèèè)

     

    ___________________________

    1ère salve : AUX VOLUBILISTES
    les montreurs de tabous débonnaires
    (décomplexés, s'entend ; jamais vulgaires)

    aallez, fffuit!à l'ipomée, toujours en tête
    à toi La Volu, c'est ta fête!

    à Cattleya, cet entrechat
    muse au jardin sous les frimas

    à Giovanna, ce tire-lait
    (des fois que je rate la tétée!)

    à milady, ces vrais-faux SIL
    d'un souffle tendu sur le fil

    à toi mayo,
    j'espère que tu planes à nouveau

    à toi Jean-phi', Magicien d'Oz
    allez! tu nous chantes quelque chose ?

    à l'enfilade : Julie, Cui, les Sex&Cie, la belle Ysée, la mal-femmée, Lilou, l'échappée belle et le tueur de céréales

    ___________________________

    2ème salve : à Fanny BERREBI
    l'incomparable calembourmédienne de choc
    pourfendeuse de tags à l'épaulé-jeté

    taaalalapcette bluette : "eeeh toi, dis-moi que tu m'aimes, même si c'est un mensonge, tous nos jours sont les mêmes tu tutu tut"...

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    3ème salve : à NATYOT
    la poétesse du désir fou qui slame partout

    promis, j'irai te voir en vrai sur scène, Erotik Mental Food!

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    4ème salve : AUX ARTISTES GRAPHIQUES
    je leur dois tellement de ce que j'écris!

    à Gaëna : ce rais de lumière dans ta "Chambre Noire"

    à Poulili : ... ce p'tit bout de queue de lézard ? 

    à Ernesto Timor : un album très bientôt...

    à Olivier Rebufa : un Maxi-Rêve avec grandes tripes pour moi, steup'

    !isoiderundane!à Bulles Dorées : ce beau, né d'Anne...

    à AnXiogène : frissons au pied du Gallion, alors hein ?

    à Nephyla : appelée à régner sur la BD nouvelle ?

    à Clik&Clak : un 103ème clin d'oeil avant que tu n'y penses

    à Peter Gorman : for your Naked Rooms' Big Time Sensualities...

    à Joëlle CHEN : découverte à couteaux tirés du néant éloquent

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    5ème salve : AUX IMPROMPTUS LITTERAIRES 
    Les Scribouilleurs du dimanche
    (auxquels je dois beaucoup de mon retour à l'amour de ma vie)

    à ses administrateurs : Tisseuse, L’Arpenteur d’étoiles et Toncrate (depuis la version 3.0), bien bordés par Obni ; et puis, Pandora, Ondine, Cacoune et Sebarjo qui les ont rejoint aujourd'hui.

    à ces scribouilleurs que j'affectionne : Joye, Joe Krapov, Oncle Dan, Gino Gordon et ma très chère Poupoune.

    à l'une de ses fondatrices : Laurence, et l'assurance de ses goûts littéraires qu'elle développe ailleurs (dans sa bibli en ligne)...

    à toutes celles et ceux qui tentent l'aventure hebdomadaire, dominicale et littéraire, pour les simples et si précieux plaisirs de lire et d'écrire... et d'en dire en peu plus.

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    6ème salve : AUX ANONYMES

    aaallez, on feeermevous qui passez, toi qui t'arrêtes
    parfois exprès ou par hasard
    la 400ème est votre fête
    mais sortirez-vous du brouillard ?
    oseras-tu me faire un signe ?
    non ?

    oh, rien de grave
    pas de panique
    j'ai tout bien lu mes statistiques

    signé Edvige ;-))) !!

     

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    allez, rideau...

    cette soirée vous était offerte HAUT & FORT
    par les éditions DUKOU ZUMIN "Un monde à délire"

     

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    BONUS LUDIQUE "on n'est pas là pour se faire tinlinin..."

    Quelque part dans les illustrations de cette page, un intrus s'est subreptiscé pour me dire de me manier le cul - sauras-tu le retrouver ?

  • un déjeuner dans les étoiles

    not' ?

    j’ai décidé

    dans les étoiles

    chaque jour de mettre les voiles

     

    pour te retrouver, ma si reine

    je m’y élance à perdre haleine

    avant que la nuit soit complète

    j’y vole à en perdre la tête

    et chevauchant le Sagittaire

    je prends congé de notre Terre

     

    j’ai dessiné

    dans les étoiles

    un grand plumeau-bateau à voiles

     

    pour t’y promener, ma si reine

    le bois de santal et l’ébène

    assureront notre confort

    nous cueillerons des bulles d’or

    accrochées à la Voie Lactée

    pour notre petit-déjeuner

     

    avec le ciel pour couverture

    notre lit est une aventure

    qui s’étend jusqu’à l’infini

    de nos nuits

     

    quand, sous cette voûte céleste

    notre vaisseau lâche du lest

    c’est pour embarquer avec lui

    l’aujourd’hui

     

    dans l’obscurité chaleureuse

    j’embrasse ta bouche rieuse

    ainsi renaît de nos amours

    chaque jour

     

    et vous, qui regardez le ciel

    toi pour qui la nuit est si belle

    toi qui va poursuivre sa route

    toi qui voudrais t’ôter d’un doute

     

    avez-vous choisi quelle étoile

    éclat brillant sur la Grand Voile

    donne le cap à vos désirs

    largue l’amarre du plaisir

    et vous offre un monde à délire ?

    tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    illustration composée d'après

    une photographie de Gaëna Da Sylva 

     

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    paru chez les Impromptus Littéraires - tiki#20

    où vous pourrez apprécier aussi les textes de :

    Joe Krapov

    et Toncrate

    et puis, il y a l'Arpenteur d'Etoile qui s'imposerait de soi

    pour le thème en cours ("dans les étoiles")

    mais il m'a vraiment fait un coup que bon... 'vous laisse découvrir.

  • zik-Mu

    nin ninnin nin nin

    Des fois, 'faut pas chercher...
    c'est tout simple.

     

     

     

  • voie rouge

    Chen_légendes célestes.jpg

    A portée de regard, célestes, légendaires
    elles sont devant moi les marches de Yu Gong
    taillées à même le roc sur les pas de Kui Fu
    entre le vieux Taihang et le rustre Wangwu
    et le souffle me manque à fouler cette terre.

    Je vous entends railler - comme autrefois Zhi Sou
    se moqua du vieillard attaquant ses montagnes,
    vous qui baignez vos pieds dans la rivière Han
    en rêvant de loisirs sur notre mer Bohai,
    vous me tenez pour fou.

    Elles sont pourtant là, réunies sous la lune
    qui vient de s'arracher à la verte lagune
    et je monte vers elles
    qui sont l'Eternité
    rouge et dorée.

    Je ne sais qui m'attend - peut-être une sirène ?
    il n'y a dans le vent plus rien qui ne m'aliène,
    j'en épouse les ondes.

    La pente n'est pas forte et mon pas leste encore ;
    deux génies bienveillants ménagent mes efforts
    et m'accueillent au ciel
    où je suis convié
    à demeurer.

    Je vais dire mon chant sur la source de Han
    aimer d'un même élan le sacré, le profane
    et embrasser le monde.

    tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    inspiré d'une toile de Joëlle CHEN

    Légendes Célestes, déc. 2008

  • Quand les murs m'eurent

    ah, dure! dure...

    Aurais-je la tête aussi mur que ce rude en-tête, je ne serais pas encore assez mûr à la douleur qui perdure et reflète nos tristes mirettes.

     

    J’en vois la mousse tachue baver sur nos emplettes, tandis qu’un mousse-tâcheron s’en va conter buvette en rade de Bluette ;

    et là, je dis : mon cul !

    et ne vois déjà plus que poudre d’escampette !

     

    Mais, liesse impromptue, l’une ou l’autre sauvage

    s’arrache des vertus comme on perdra courage

    à dire la détresse que pierre porte aux nues.

     

    Farce de l'une ! Dépit de l'autre ! 

    Les murs ont des oreilles… qui en salvent bien plus.

     

    Et tandis qu'on se vautre

    j’envoie le moustachu chercher des noisillons

    il n’en reviendra pas, Médor !

    Le mur a déraison pour unique trésor.

     

    Et c’est le carnaval qui pleut ses rires gras

    et c’est la ville entière qui veut marquer le pas

    sans connaître l’effort

    de ce Maître d’Accord qui la regarde, allez

    pour cette fois encore

    menée à la braguette

    suivre sa démesure

    descendre vers le port.

     

    Ils sont beaux, les mouvants !

    On dirait des corbeaux qui jouent les cormorans.

    Et ça cause et ça braille

    ça claque des marmailles qu’on avait crues couchées

    mais ça piaille et ça glose et ça court dans les rues

    et plaide ses lauriers aux frais de plus ventrus !

     

    Et puis, quand tout s’étiole

    c’est le joug qui rigole

    engageant sa partie

    les machines de fer aux sinistres machoires

    s’en vont casser des pierres l'impertinent miroir.

     

    Les murs qui ont parlé se font tirer l’oreille

    et ceux qui se sont tu seront brisés pareil.

     

    Alors, à cet endroit ou la bouche mollasse

    a fait la fine bouche ignorant la menace

    un œil aura suffi pour en garder vivace

    la trace tenace.

     

    Que semblait donc nous dire ce dur-en-tête-à-cuire ?

    «  Mettez les mains au mur pour mieux les soutenir

    mais pour ne pas tomber, n’écartez pas les jambes ! »

     

    A grandes enjambées s’avance en dithyrambe

    la sentence annoncée de la partie adverse :

    «  Défense d’afficher aucune controverse »

     

    Si j’avais de l’enduit…

     

    Voici qu’un frais janvier annule un doux décembre

    et ce n’est pas du miel que l’on boit, c’est de l’ambre

    et du plus bel encore

    de ceux qui ont fiché dans leurs gouttes dorées

    les restes pétrifiés de monstres du passé.

    Boirez-vous la tisane ?

     

    Et là, je dis : mon œil !

    Je ramasse une pierre

    et regarde alentour pour la jeter en l’air.

     

    Elle ne tombera pas, couillon !

    C’est un mystère.

     

     

     

    tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    saisi au collet par l'oeil de Joe Krapov

    promenant sur la ville de Rennes.