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  • by the grid - song

    etoilebleue5.jpg

    the rain is hot
    a soft wind blows
    sparkling spots
    fill the boats

    shall we not
    from the side
    take a jump out of here
    let's dive

    i call your name
    through the waves
    i'm a rolling thunder
    i is a whale

    the rain won't stop
    nor the wind
    stampede in the gutter
    by  the grid

    the rain is hot
    so the wind
    we are lives on trust
    in sardine tins

     

    dev (tiniak as singer)
    PsinK © 2006 DUKOU ZUMIN &ditions

  • au vrai

    j'arrive de chez Luciamel, une fidèle de mnw. sur son blog, une note a troublé le fils de divorcé que je suis (qui me suis ?). je vous la livre dans son intégralité, agrémentée de l'écho qu'elle m'inspire en Polésie.

    L'enfant de la nuit (lien)

    J'ai croisé cette nuit un enfant... il avait les yeux de son père, et une bobine toute fière. Un petit garçon dont je ne connais pas le nom. Il s'est approché de celui qui était parti, voulant l'observer et lui poser certaines questions. Puis, il est revenu vers moi, s'est blotti dans mes bras, et m'a demandé pourquoi il y avait deux mamans. Je lui ai dit que c'était du fait de l'homme, qu'il ne fallait pas que ça le trouble outre mesure, il devait savoir que moi je l'avais porté dans mon ventre, et que l'autre était la deuxième compagne, elle-même avec son enfant.

    Puis, il a écouté le père se confesser à un thérapeute, dire le pourquoi de ses "fautes", de sa fuite, expliquer sa vie. Ca lui faisait un peu mal, mais il a voulu rester, tel un petit chat recroquevillé et alangui, car il voulait entendre la vérité.

    Cet enfant est né cette nuit, et pourtant il a déjà 5 ans.

    Devert_child.JPG

    illustration Agnès Delvert

    non ?! la vérité...

    toute vérité n'est pas bonne à terre
    mais le mystère n'en est plus un
    quand l'enfant tient à savoir
    de quel espoir il est construit

    légère, vérité peut l'être
    quand flotte dans l'air
    la rencontre improbable
    du présent, du passé
    dans le dit véritable
    de ce qui est

    enfant, je te connais
    enfant, tu me connais
    en vérité

    tiniak inspiré par la note de Lucia Bella
    © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK


    [connaître : co-naître, naître avec...]

    Lien permanent Catégories : x-priz 4 commentaires
  • blue sunshine #292

    ann_mermaid01.jpg

    start this first... 

     

     

     

    BLUE SUNSHINE #292

     

    trop longtemps oublié au cœur poivré de ce pays perdu

    que bordent à l'entour les vertes mers du temps aux abîmes impromptus

    un soleil bleu se lève

    le vois-tu, ma sereine ?

    ou la main sur ton cul

    là, qui promène

    a-t-elle apprivoisé déjà ton œil aigu ?

     

    faudra-t-il s'en réjouir ?

    - c'est bien tôt pour le dire,

    ce jour qui point, en parfait inconnu

    nous vient, la main gantée d'azur

    égailler devant lui d'ondines créatures ;

    avec cette arrogance qui sied à la naissance

    se prétend immortel

    se chante à l'infini

    par le vent qui s'enfuit

    oubliant des nuages

    dans un ciel qui bleuit toujours et davantage

     

    quel est ce trublion ?

    qui peut le dire

    se voit bleuir

    et partir à son tour

    - Armageddon la morgue aidant,

    gonfler d'orgueil le tourbillon

     

    comme dansent les feuilles

    à l'automne riant

     

    cet enfant qui va à son encontre

    du doigt, le montre ou lui ordonne

    de regagner le sein d'une obscure matrone ?

     

    l'auguste majesté d'une pure insouciance

    pourrait-elle se jouer

    de l'impérieux mépris pour aucune espérance ?

    allons, voyons la lutte

     

    dans le confort douillet de nos esprits en butte

    à toute appréhension de l'innommable

    attendons que l'issue entre les deux titans

    advienne

     

    tandis qu'autour de nous

    fredonnent les sirènes

    ann_mermaid02.jpg

     © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    tiniak inspiré par le babil

    de robert smith susurrant

    "And all around us the mermaids sang"

    The Glove - blue sunshine (1983)

     

    illustrations extraites des

    "BULLES DOREES"

     

    (et peut-être bientôt une toute spéciale...)

  • mange tes morts, mon ange, mange

    ann_Ange.jpg
    il n'y aura de mort après ma mort, petit
    aucune autre que la tienne
    et le sang du tourment tombera jusqu'ici
    rousse et douce pluie diluvienne
    noyant tout, pauvre fou
    de tes mornes courroux
    et tes prétentions inhumaines
    je viendrai précédant
    le cortège brûlant
    des trop vieilles carnes et couennes

    tu as faim mon petit, mon trésor
    tu t'agites et la fin te dévore
    sur la table vide
    ton assiette est vide
    retourne-toi
    mange tes morts

    il y a tant de morts devant la mort, petit
    qu'elle même en a perdu le souffle
    la vertu, la débauche, elle fauche, elle fauche
    le saint, le sage et le maroufle
    racle bien, pauvre nain
    de tes ongles de chien
    la faïence qui couvre la glaise
    plus rien n'est incertain
    entends, sur le chemin
    mon pas, foulée dans la fournaise

    que crains-tu mon petit, mon trésor ?
    que peux-tu bien espérer encore ?
    sur la terre aride
    sous le ciel torride
    ils sont à toi
    mange tes morts

    me voici devant toi, petit
    reconnais-moi, je suis la vie
    j'ai brûlé mes ailes
    à tes sempiternels
    et insatiables appétits
    me voici devant toi, mon ange
    vois, comme je n'ai plus rien d'étrange
    mais cette épiphanie
    annonce qu'il est cuit
    ce dernier repas que tu manges

    tu n'as donc plus faim, mon trésor
    avant que d'être un cri est mort
    dans tes yeux avides
    déjà le vide
    installe son règne d'or

    l'univers abandonné
    redevient sourd, aveugle et muet
    qu'un ange passe
    plus personne, hélas
    plus personne pour s'en soucier

    ah ça, petit! tu t'es gavé!

    texte de norbert tiniak
    inspiré par une bulle dorée d'Anne
    © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Dame Gaëna

    gaena_reflets.jpg

    Marie Poppins lui envie ses tours de passe-passe
    de la vie les mélodies soudain s'impriment, traces
    énigmatiques pour qui n'écoute plus, hélas
    de son coeur sage les plis, et nue, la joie fugace

    Il est des mélancolies dont le beau Dorian Gray
    aurait davantage appris à sonder les reflets
    surgis d'un réel surpris à s'aimer divaguer
    quand, de sa photographie toute la magie naît

    Et le grand Moriarty se réjouirait d'avoir
    à séjourner par ici, dans cette Chambre Noire
    où loge, pas vu pas pris, un nouvel écritoire
    que tiniak a investi au bout de ce couloir

    Cette fée qui te sourit au coeur de la pénombre
    vient à danser aujourd'hui aux yeux du plus grand nombre
     le pied nu sur les lambris, tantôt lumière et ombre 
    buvant dru jusqu'à la lie le vin des âmes sombres

    et ce regard assagi, ce ciel à bout de bras
    et cet improbable cri, ce ventre, ce cou gras
    et ce soudain appétit, ces formes sous le drap
    sont tout l'art et la manie de Dame Gaëna

    de norbertiniak, polète
    à Gaëna, photographe
    © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    Gaena_magic.jpg
    visitez LA CHAMBRE NOIRE de Gaëna
    en outre,
    'pavupapri' vous offre ici même
    un aperçu sélectif de l'imagerie de Gaëna
    (agrémenté de textes)
    dans les albums
    "La chambre vague"
    et
    "dArK RoOm"