(valse seule hante)
Quel serait l'art de l'être à Élise
au ciel qu'un brin son œil électrise
avec la profondeur des forêts
sans savoir mettre un coup d'arrêt
au geste
celui qui soudain pourrait gâter tout le reste ?
Foin des nouveautés vertigineuses
(l'âme ne peut en naître amoureuse) !
Mais ...la fragilité d'une fleur ?
...l'éphémère vérité de l'heur ?
...ou ce carnage
que c'est de tenter d'aimer sans courage ?
Quel art de l'être, Élise, te va
mieux que jamais fantôme à ton bras ?
Au ciel palissent les réjouissances
L'instant seul éprouve l'essence;
du reste
l'art survient dans le suspens du geste
tiniak © 2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Commentaires
Merci Monsieur, pour ces mots.
Il me plait ce poème,
d'autant plus je n'aurais pas cru qu'il vit le jour...
Elise