Je m'invite, ce soir, à la table de dieu
le cheveu éléctrique et l'âme labourée
sans foi, salamalecs ni carton véhipé
pour lui dire mon fait et lui cracher mon feu
Elle est belle, sa table ! Elle ferait envie
à ma meilleure amie, ma pensée douce et tendre...
En repartant d'ici, j'aurai de quoi répandre
mon opportun butin sur de bien frêles vies
Rigole, mon mignon ! Triste vendeur d'espoir !
Quand soudain, il fait noir et tout est désoeuvré
quand le vin c'est de l'eau, le gigot du pâté
le ciel, une menace... Quel est ton à-valoir ?
Eh, boudin ! Reste là ! Les pieds dessous la table...
Frotte bien ton bidon, je te garde un dessert
qui saura t'étoffer du tissu doux-amer
où tu contrains nos peaux avec tes tours pendables
Va chier, connard de dieu ! Trop de guerre en ton nom !
Et d'absurdités, donc !... Ou quoi, fatalité ?
Attends, j'ai pas fini, Cosmos... Tu pues des pieds ?
Pour quoi tu dis partout que Ciel est ta Maison ?
Emporte-moi, Colère ! Au-devant de ces vents
qui font changer le jour
Où reste mon amour ?
Un matin me l'appris, je brûle dans son four !!
Qui reste-t-il à table ? Un dieu ? Oh, quelque Humain ?...
J'ai, les pieds dans le sable, une envie de plisser
l’œil sur le firmament; je me cure le nez
en pensant à ton rire, à ta fièvre, à ton sein
Un matin me l'a prise en traître
entre être et n'être plus
Où loges-tu, salop ?
Il me reste un ergot, je le garde pour Toi !...
et vais donc, sans tarder, mettre le pied à l'Être, yeah !!!
tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire (livré en retard) - tiki#310