FION !
Comme une poussière dans l’œil...
Tout un, cercueils et fièvres jaunes
massacre à l'entour de Verneuil
et ignorance de la faune
>imPrOmpTus - Page 11
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Comme une poussière dans l’œil
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Souffre, ire !
Je cours...
avec, au ventre, ma colère
l'alentour qui me désespère
et le désir d'en finir, las
avec ce qu'il me semble être de vains combats
Je songe et vois quelque troufion
qui pleure et demande pardon
à la poussière
Je marche...
Un sang plus lourd que mes émois
s'épaissit quand je t'aperçois
un cent de ma rage de vivre
attaché à la trace qu'il me plaît de suivre
Je pousse un cri du bout des yeux
Il vient fondre dans tes cheveux
dans leur soie
Je stoppe...
Ma colère s'essouffle
- fini l' barouf !
J'entends
(le monde et son soupir avec ta joie dedans)
un boum ! sans gants...Voir aussi la précédente contribution sur le thème du "Pantalon de Paul" - tiki#281 -
tempi en pot
Que faire, dites ?
Là, tout s'agite et bat son plein
artistement ou tristement
- courageusement ? vers sa fin !Eh, luminaires... d'invite !
Quoi c'était, cette mort subite
répandue, mais du bout des lèvres
pour nous abreuver de sa fièvre
et nous mieux finir à la main ?Un rêve tombé dans un puits ?
Une caresse de la nuit ?
Une promesse
dite, vite oublée, drapée de joliessesCe pendant, cependant
(n'était son doux velours)
n'efface pas le cours
si peu libre soit-il
et rugueux, nuit et jour
du vivant alentourQu'en faire, dites ?
De la groupie de chansonniais ?
Des anathèmes, pour de vrai ?
De l'enfumage
pour sacrifier au jeu de vaniteux carnages...Mieux vaut garder un pied ailleurs
- c'est entendu !
que de piailler à l'intérieur
sur le menuAutant va le temps, cette erreur !
- un caprice de la nature...
coiffer, son bonnet de bonheur
la plus infime forfaitureDès lors
puisque le temps court à ma perte
j'adore
l'abandonner sur l'herbe vertetiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#278 -
Là ! L'Une, dans le caniveau
Et revoici la nuit orange...
sa langue aux rivages étranges
ses ombres sales
foulées par d'orgueilleux nomades festivalsL'heure est parfaite...
J'y viens comme on entre en hypnose
une part de moi sur la pause
et l'autre à chanter à tue-tête une bluetteEst-ce le moment de le dire ?
Ah, qu'elle empire...
la chanson, nette et ravageuse
qui offre ma tête nue à la Bételgeuse !Marcher n'y fait rien - au contraire !
C'est même un aliment des plus élémentaires
pour battre plus avant
la peau grêle des rues vers le néantEnfin, la pluie s'affine et meurt
Des flaques moirent, en douceur
Les nues dévoilent
les plus précieux brillants de la plus vaste toileNocturne émolument...
une phrase après l'autre paie
son seul et franc denier
d'un crachat versé au trottoir béantTant pis pour l'heure induite !
Ricochets sur ses points de fuite
vont, sans vergogne, mes sabots
broyant - prise, là ! l'Une dans le caniveautiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#277 -
sel fit
J'ai goûté au précieux délice
- eh! joyeux jusqu'au précipice !
de quelque douceur avenante
et grave, mais évanescenteJ'ai mendié - jusqu'à déguerpir !
une ombre où m'asseoir et mourir
avec mon parme, entier, au four
chiffonné quand revint le jourEt puis, j'ai compté sur mes doigts
les ingrédients de mes émois
Leur somme est cette ritournelleLors, je suis revenu vers toi
sachant ce qui manquait au miel
j'ai rajouté un peu de seltiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#276