
Le Ventoux
 et dessous
 les Dentelles de Montmirail
 encore à vue depuis le rail
 avant que les aient avalés
 le fleuve Rhône et sa vallée
À quoi bon feindre et contenir
 tout ce que mon cœur veut en dire
 La douleur me met à genou
 Une lave brûle mes joues
 Ma peau se déroule à mes pieds
 Une vie entière à crier
 me ronge la chair jusqu'à l'os
 Vos enfers seront moins atroces
 dès que je m'y serai rendu
 l'esprit et le regard perdus
 pour les deux anges
 dont les rires lointains me mangent
Mes mains qui reposent n'osent
 rien de plus qu'autre chose
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
 



