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poésié - Page 25

  • funambulance humaine

    poésie, Gilbert Garcin, funambule

    ©Gilgert Garcin

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  • J'y vorce !

    Lapin surgit du fleuve Rhône
    mon grand-père était, oui ! ce clown
    qui rêva sous les ponts sa danse
    (il y brûla tous ses neurones)
     
    Valse triste de mains gantées
    Grimace héritée de l’arthrose
    Guêtres de 1914
    Poitrail maintes fois médaillé
    (Oh ! L’horreur dans ces pendentifs !)
     
    L’œil aussi sombre que festif
    avec du cochon plein les dents
    pour les copains tombés devant
    pour les cacas dans le calcif…
    et la communion de l’enfant
     
    Faux tifs... ?
     
    Le cheveu roux comme la boue
    L’oreille à dégoûter le chou
    La voix trop trop pleine de taire
    Le pet contrariant l’atmosphère
    et le sourcil en baïonnette
     
    Il m’apprit à marcher en tête
    Il m’a dit que le front c’est mieux
    Il m’écrivit un mot en corps :
    « Seule, Guerre ne craint la Mort »
     
    Et, soudain ! une galipette
    un gui fleuri à sa braguette
    une langue jusqu’à son nez
    une mascarade étouffée
    le refrain de quelque bluette
     
    Son chant d’honneur
    me reste au cœur
    quand j’entends ici Bob Dylan
    (cet âne que j’estime)
    truffer sa rime et son ardeur
    - son mime !
    de frowns and clowns
    sans fleurs qui fanent à pas d'heure
     
    Le murmure de son écorce :
    " Comme on en a chié à Givors !"
     
     

    Givors, guerre de 14-18, Dylan

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
     
  • Juste une heure à table

    1984 !!

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  • Verlaine, t'es marron !

    Le ciel est une merde bleue
    (mais bleu de chiote, pas turquoise)
    tendu vers les farces bourgeoises
    (plus ou moins bigotes, grivoises)
    sur le dos des arbres pelés
    par la saison qui vient, tout au long de l'allée
     
    J’attends qu’un autre son de cloche
    chasse la plainte
    au maigre vent qui s’effiloche
    à l’heur’ de pointe
    où l’exquise bergeronnette
    me remémore quelque parisienne fête…
     
    Car aucun dieu ne traîne là
    (c’est trop d’ennui !)
    Nul requiem, ni aria
    pas d’homélie !
     
    Que la jeunesse de mon œil
    à frétiller
    tandis qu’autour tombent les feuilles
    du marronnier
     
     
     
    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK