Quelles soient parades fiévreuses...
secrètement libidineuses...
elles traversent nos destins
avec la rondeur du bon pain
l'âpre goût d'un sourire amer
la puissance qui meut les mers
et l’œil profond qui pleut laiton d'un ciel sans fin
Elles conservent malgré nous
les liens qui nous serrent le cou
Elles chantent...
"Viens à nous dès que ça te tente !"
moquent les nœuds à nos mouchoirs
où s'égaillera des espoirs
l'accord mineur où l'heure est déjà sur la pente
Des cailloux s'enfilent par là
avec des regrets d'Etretat
de Falaise..
et d'autres - de Bagnols s/Cèze ?
Ils prient vers un Petit Poucet
qui s'est attardé en forêt
et s'en serait - bottes fourrées ! trouvé fort aise
Une brindille fend leur toile
Une main trop ferme les brise
Un rire niais les fragilise
Elles étouffent sous le voile
Une larme les fait craquer
Un éclat de voix les ravage
Une caresse déplacée
rend impossible aucun hommage
Nulle, chanson !
quand s'oublie la délicatesse des liaisons
tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#236