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photographie - Page 11

  • her howling move

    mansarde_move.jpg

    then she began to dance
    improvising glance of her move
    is everlasting happenstance
    improves
    any romance

    outside
    in the distance
    wolves

    I belong to them
    flew away from them

    and sole
    peeping through the hole
    bite my lip
    to keep from howling
    as here she comes now
    whirling

     

    ________________________________________

    tiniak ©2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    inspiré par une photographie de Gaëna Da Sylva
    extraite de sa CHAMBRE NOIRE

  • La Hurle

    loup_pin.jpgEt ce pendant,

    à lune pleine
    chante, sirène
    ton loup t'attend ;
    de son haut plateau de Cévennes
    affranchi d'un bouquet de chènes
    il a couru les longues plaines
    le nez au vent.

    Et ce pendant,

    rêvant d'aven
    la louve peine
    à rassembler tous ses enfants
    à jouer les croquemitaines
    à chasser perdreaux et garennes
    tous crocs devant.

    Et ce pendant,

    c'est pleine lune
    sirène brune
    tu cries au loup ;
    l'ombre qui va sur la lagune
    au-devant de son infortune
    n'est habitée de peur aucune
    mais d'amour fou.

    Et ce pendant,

    tirant des runes
    quelque rancune
    la louve à l'enfilade accoue
    sur la tablée en demi-lune
    ses remontrances opportunes
    pour les soumettre à la tribune
    du clan des loups.

    Et ce pendant,

    chante, sirène
    à lune pleine
    au loup venant
    joindre sa hurle diluvienne
    contrepoint de mornes rengaines
    aux échos de ton cantilène
    sur l'océan.

    Et cependant,
    la louve a rameuté le clan.

     

    LAHURLE.JPG

     

    tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • épaule

    photographie : nadia wicker

    Alyxe, la fille à l'épaule nue
    n'est pas venue - comme prévu
    qui que quoi donc l'a retenue ?
    du vent dans les voiles ?

    un bout de latex, un râle ?
    sa vie, son oeuvre, un steack
    - au poil ?
    qui me l'a ravie, saisie
    derrière un rideau tiré au cordeau ?
    la pluie ?

    j'ai mal au texto
    le dernier m'est trop
    "j'ai trop de boulot,
    m'attends pas, koko!"

    tristes hauts, sales bas!
    je reste à compter l'ombre de mes doigts
    sur ton quant-à-toi, fichue virago!

    Alyxe, la fille à l'épaule nue
    n'est pas venue - comme prévu,
    qui que quoi donc l'a retenue ?
    l'arpenteur d'étoiles ?

    au Victor Hugo
    on rejoue Feydaux
    La Puce A L'Oreille
    cet imbroglio
    me ramène à ton portfolio
    version 2.0

    mais Rue du Vicaire
    auprès de Nadia
    je nourris l'espoir
    de mettre à l'endroit
    l'épreuve à l'envers
    où ni haut ni bas
    n'arrêtent jamais
    salix alba

    tant pis pour toi, va!

    signé : Mempadrohl,
    le moineau sur l'épaule

    (PS : m'appelle pas 'koko', ouki ?)

     

    tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    inspiré par les travaux et propos de nadia wicker,
    photographe, mais pas que...

    nadia wicker = salix alba
    découvrez nadia wicker
    (Candy Moultipash)
    et précédemment sur 'pavupapri'
  • deux sans voie

    Chemin, de GaënaSur ce bout de papier griffonné à la va-vite, tout la résume. L'invite, aussi laconique et limpide que peut l'être son souffle dans les bois - où j'aime à la rencontrer, la provoquer, la titiller, tenait en quelques mots discrets.
    Je l'ai découvert dans ma poche, alors que je rentrais chez moi, l'esprit tout encombré de son dernier murmure, avant de me quitter, en bas : "...cherche, va, tu me retrouveras".

    Une pleine semaine par les Bois de Gahenne à user les chemins, sa note dans mon poing. Mais d'elle, rien de rien.

    La fatigue me prit et je me suis assis, la tête dans les mains et le regard meurtri. Au pied d'un de nos arbres favoris, mon cœur à la croisée de sentes tortueuses, je me désespérais de revoir jamais ma douce, ma lumineuse.

    Puis elle est arrivée, presque nue jusqu'aux pieds. Ma muse. En silence. Tendant ses bras vers moi, elle sortait de l'absence comme on quitte un sommeil, l'œil encore ébloui par de riches et tendres merveilles.

    Me vint alors, dans ce décor serein, cette pensée enfin (la voie de la simplicité parle d'elle-même, ravie, pleine, bohème) : chacun chemin faisant, être deux sans mot dire, s'aimant.

     tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    impromptu littéraire - tiki #8
    200 mots pour
    "La voie de la simplicité"

    illustration extraite de La CHAMBRE NOIRE
    Photographe : Gaëna

    [clic on zeu pix]

    ___________________________________________________________________

    Supplément impromptu ; HAIKU de May :

    ce chemin de vie
    la simplicité s'élève
    où d'autres s'achèvent

  • saline

    élargir

    Ton cheveu court dans l'air marin
    d'un élan puissant qui te porte
    au-devant de la vague morte
    ignorant que le ciel en berne
    pleure la fin d'un frêle été
    vite passé

    s'en va, s'en vient
    à la poursuite de tes reins sous la gouverne

    Je demeure assis sur la dune
    guettant la lune
    qui surgira de la lagune, et le dolmen
    où nous attendions la marée
    pourra de nouveau abriter
    nos tendres suées, nos haleines
    qui se cherchent des grenadines
    sous la saline

    Quand nous regagnerons les Bois
    je te redirai tout cela
    au portillon tu souriras
    et tu prendras congé de moi

    je chérirai le souvenir de ton sourire
    pour te le dire
    et te le dire
    et te le dire

     agrandir

    tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    inspiré par les photographies extraites
    de la CHAMBRE NOIRE de Gaëna