DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK, c'est quoi l'affaire ?
c'est de ne pas en être une... pas encore !
je nourris le projet d'en faire une maison d'édition d'ouvrages papier, mais pour l'heure, son existence strictement vouée aux publications en ligne se justifie suffisamment.
je fouille sur le net d'autres supports éditoriaux "mixtes" (papier et en ligne) pour étoffer mon projet. je ne suis pas pressé. sans doute parce que je n'ai pas franchi le pas de souhaiter en vivre. pour le moment, ce support éditorial de mes publications est protégé par la licence CREATIVE COMMONS (que je recommande).
La "poLésie lubrifante" se fait rare ici, non ?
c'est que j'en ai un peu marre.
avant 'pavupapri', il y avait 'motamomotabou', un espace quasi dédié à une écriture libertine, à l'érotisme décomplexé, mais jamais vulgaire. j'ai failli abandonner l'idée, mais certains lecteurs (les "volubilistes") m'ont engagé à poursuivre. les débuts de 'pavupapri', avec les NOUVELLES FLESH notamment, prolongeaient ces écrits dans ce qu'ils avaient de plus... chaleureux.
et puis, et puis...
la PoLésie a pris le dessus.
il y traîne ça et là quelques élans charnels - que je compile dans un prochain recueil °carnages°, mais mon plaisir d'écrire se confond avec un besoin vivace : dé-lire le monde.
Les Manifestes poLétiques, alors ?
c'est ce qu'il fallait démontrer !
le monde tel qu'il se présente à moi, ne me suffit pas. mon parti pris poLétique résulte de cette insatisfaction presque viscérale. j'ai besoin de proposer une autre lecture du monde. j'appelle ça dé-lire le monde. je l'écris. en vers, en musiques - ce qui revient à peu près au même.
jeu m'amuse / je, ma muse / je m'âme use... tsi hi !
l'esprit ludique, c'est le grand 'L' dans ma poLétique. il ne m'empêche en rien d'aller fourrager en profondeur, dans mes zones obscures, mes grisailles ou mes passions ; il me sert de bouée dans ce cas de figures. c'est avant tout un composant alchimique de mon dé-lire. un procédé par quoi je triture ma langue et ma pensée, ou tente d'exprimer mon rêve - qui en est dépourvu, en mots à peu près intelligibles... autant qu'il m'est possible.
mais dé-lire ne vaut rien sans proposer autre chose. et cette autre chose que je dis, c'est que je ne crois pas et pense qu'il existe autre chose que cette chose qu'est le monde que nous propose le moment convenu, qui est là oui, je ne le nie pas (j'en mange même), mais qui est aussi traversé par autre chose ou peut-être baignant dedans... je ne le sais pas, j'en ai l'intuition. et cette intuition me suffit pour vivre autrement le quotidien, en tentant d'en faire le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui dont parle Mallarmé, où je suis libre d'écrire un sens à mon sens plus complet du monde.
Un parti-pris littéraire, donc ?
c'est qu'on ne se refait pas...
la musique, la lecture, je baigne dedans depuis l'enfance. je les ai rejetées, j'y suis revenu. je les ai triturées, je m'y suis rendu..
si je ne suis pas sage (je ne me suis pas débarrassé de la peur), je suis parfois apaisé; les sons, les mots - ce qu'ils ont la propriété d'exprimer et ce que j'exprime avec, me sont d'un formidable et bénéfique secours. alors, oui... j'ai résolu de poursuivre le traitement... de texte ! hin hin.
je suis bien entouré.
je ne manque jamais d'adresser ici un salut, un clin d'œil aux belles personnes que la littérature, la musique, la peinture, le cinéma, la photographie ou la cuisine m'ont offert de rencontrer. certaines sont devenues plus familières que d'autres ; toutes, je les considère comme mes très nécessaires °amours filiales°...
aux miens très chers littérateux, j'ai consacré un °mictionnaire poLétique°. j'y mets en regard des brèves que j'ai commises tout spécialement et des extraits de leurs écrits, concourant à la définition d'un terme. même fragmentaires, ces citations d'auteurs suffisent à percevoir la qualité de ces nourritures (pas que) terrestres. je ne m'en drape pas, je m'y découvre plutôt.
Quelles limites à cet espace ?
est-ce que vous en connaissiez à l'univers ?