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  • but

    salix_afraid.jpg
    elle y est
    presque

    oh, ce n'est déjà plus l'affaire
    que de faire encore quelques pas
    sous le ciel diluant sa fresque
    elle espère qu'il ne l'attend pas
    là-bas

    là-bas ne fut jamais si proche
    et là, sur la lande complice
    elle avance comme l'on glisse
    lentement de vie à trépas

    car c'est ici que doit mourir
    la vie dont elle ne veut pas
    une autre veille sous les gravas
    qu'elle envisage avec délice 

    que disait déjà la légende
    qu'il ne faut pas se retourner
    qu'il vaut mieux embrasser la lande
    que céder ?

    oui, mais s'il était là, derrière
    s'il savait où mènent ses pas
    s'il savait parler la bruyère
    s'il avait prévu tout cela ?

    un dernier coup d'oeil sur la terre
    après tout, le ciel attendra
    dans la bouche ce goût amer
    s'évanouira

    un ultime regard en arrière
    où la lande a mangé ses pas
    où ne susbiste plus dans l'air
    que les frimas

    juste un, comme on revient parfois
    sur la page qu'on vient de lire
    il sera toujours temps d'écrire
    là-bas

    quoi qu'il arrive, elle y est presque
    c'est l'affaire de quelques pas
    l'horizon n'est jamais si proche
    à bout de bras

    si les yeux dardés droit au but
    ne laissent pas de place au doute
    c'est alors suspendre la lutte
    qui coûte

    oui, mais n'y a-t-il rien derrière ?
    vraiment rien qui ne l'ait suivie ?
    un dernier coup d'oeil sur la terre
    allez, tant pis

    norbert tiniak inspiré par une photographie
    de nadia wicker alias salix alba.
    © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    nadia wicker est maquilleuse [clic]

    nadia wicker est allumeuse modèle [clac]

    nadia wicker est visionneuse photographe [klang]

    nadia wicker = salix alba, le blog [klug ?]

  • Who Knew? - The Colors of Love

    seasons.jpg
    de retour d'Outre-Manche - j'ai fait vite, hein ? je vous rapporte ces quelques lignes et ce tableau trouvé sur "Who Knew?" pour un post intitulé 'Colors of Love'. en voici le texte original, auteure : Veronica ROMM.
     

    The fresh green of the grass.

    Your touch on my skin.

    Our limbs entwined on the park lawn

    as the breeze blows around us.

    Hearts are dancing again.

     

    The crisp blue of the water.

    Your touch on my skin.

    Waves crashing around us.

    It is love we’ve been granted and

    We have both given in.

     

    The leaves falling yellow, orange, and red.

    Wanting your touch on my skin.

    I am chilled, dry to the bone,

    Where have you been?

     

    The red roaring fire.

    Feeling your touch on my skin.

    Snow falling outside the window

    while you’re keeping me warm,

    Yet now only in this dream.

    Copyright ©2008 Veronica ROMM 

    _______________________________________

    et ma correspondance...

    verte, ma main dans ton pot
    verse
    de l'eau
    le printemps, bientôt

    l'or, ange
    coule des statues bien étranges
    que l'été en ronde range

    ce qui bouge
    dans la furie rouge
    de l'automne embrasé
    pardi, mes pieds

    le froid n'est pas blanc, mais bleu
    disent tes yeux
    à l'hiver malheureux

    © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • by the grid - song

    etoilebleue5.jpg

    the rain is hot
    a soft wind blows
    sparkling spots
    fill the boats

    shall we not
    from the side
    take a jump out of here
    let's dive

    i call your name
    through the waves
    i'm a rolling thunder
    i is a whale

    the rain won't stop
    nor the wind
    stampede in the gutter
    by  the grid

    the rain is hot
    so the wind
    we are lives on trust
    in sardine tins

     

    dev (tiniak as singer)
    PsinK © 2006 DUKOU ZUMIN &ditions

  • au vrai

    j'arrive de chez Luciamel, une fidèle de mnw. sur son blog, une note a troublé le fils de divorcé que je suis (qui me suis ?). je vous la livre dans son intégralité, agrémentée de l'écho qu'elle m'inspire en Polésie.

    L'enfant de la nuit (lien)

    J'ai croisé cette nuit un enfant... il avait les yeux de son père, et une bobine toute fière. Un petit garçon dont je ne connais pas le nom. Il s'est approché de celui qui était parti, voulant l'observer et lui poser certaines questions. Puis, il est revenu vers moi, s'est blotti dans mes bras, et m'a demandé pourquoi il y avait deux mamans. Je lui ai dit que c'était du fait de l'homme, qu'il ne fallait pas que ça le trouble outre mesure, il devait savoir que moi je l'avais porté dans mon ventre, et que l'autre était la deuxième compagne, elle-même avec son enfant.

    Puis, il a écouté le père se confesser à un thérapeute, dire le pourquoi de ses "fautes", de sa fuite, expliquer sa vie. Ca lui faisait un peu mal, mais il a voulu rester, tel un petit chat recroquevillé et alangui, car il voulait entendre la vérité.

    Cet enfant est né cette nuit, et pourtant il a déjà 5 ans.

    Devert_child.JPG

    illustration Agnès Delvert

    non ?! la vérité...

    toute vérité n'est pas bonne à terre
    mais le mystère n'en est plus un
    quand l'enfant tient à savoir
    de quel espoir il est construit

    légère, vérité peut l'être
    quand flotte dans l'air
    la rencontre improbable
    du présent, du passé
    dans le dit véritable
    de ce qui est

    enfant, je te connais
    enfant, tu me connais
    en vérité

    tiniak inspiré par la note de Lucia Bella
    © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK


    [connaître : co-naître, naître avec...]

    Lien permanent Catégories : x-priz 4 commentaires
  • blue sunshine #292

    ann_mermaid01.jpg

    start this first... 

     

     

     

    BLUE SUNSHINE #292

     

    trop longtemps oublié au cœur poivré de ce pays perdu

    que bordent à l'entour les vertes mers du temps aux abîmes impromptus

    un soleil bleu se lève

    le vois-tu, ma sereine ?

    ou la main sur ton cul

    là, qui promène

    a-t-elle apprivoisé déjà ton œil aigu ?

     

    faudra-t-il s'en réjouir ?

    - c'est bien tôt pour le dire,

    ce jour qui point, en parfait inconnu

    nous vient, la main gantée d'azur

    égailler devant lui d'ondines créatures ;

    avec cette arrogance qui sied à la naissance

    se prétend immortel

    se chante à l'infini

    par le vent qui s'enfuit

    oubliant des nuages

    dans un ciel qui bleuit toujours et davantage

     

    quel est ce trublion ?

    qui peut le dire

    se voit bleuir

    et partir à son tour

    - Armageddon la morgue aidant,

    gonfler d'orgueil le tourbillon

     

    comme dansent les feuilles

    à l'automne riant

     

    cet enfant qui va à son encontre

    du doigt, le montre ou lui ordonne

    de regagner le sein d'une obscure matrone ?

     

    l'auguste majesté d'une pure insouciance

    pourrait-elle se jouer

    de l'impérieux mépris pour aucune espérance ?

    allons, voyons la lutte

     

    dans le confort douillet de nos esprits en butte

    à toute appréhension de l'innommable

    attendons que l'issue entre les deux titans

    advienne

     

    tandis qu'autour de nous

    fredonnent les sirènes

    ann_mermaid02.jpg

     © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    tiniak inspiré par le babil

    de robert smith susurrant

    "And all around us the mermaids sang"

    The Glove - blue sunshine (1983)

     

    illustrations extraites des

    "BULLES DOREES"

     

    (et peut-être bientôt une toute spéciale...)