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vin

  • Aux raisons futures

    raisin_blanc.JPGTaisez-vous, les microbes !
    Oh ça, la belle robe !
    Oh ça, le beau jus d'or !
    Ange, quel est mon sort ?
    Ah non, pas cette opprob’ !

    Ah, la gorge me brûle !
    - et ne suis pas Hercule,
    c'est assez d'être moi :
    la bouche au bout des doigts
    et le nez dans le pull

    Eh ! reviens, lent demain
    qui me prit par la main
    - quoi, pas plus tard qu'hier,
    pour débarquer à terre
    avec le frais marin

    Oh, j'ai bien travaillé
    depuis ce matin-ci
    et tout son aujourd'hui
    de quotidiennetés
    - dont je n'ai rien appris

    Et quoi ! Tout ce bel or
    'faut bien que ça s'mérite
    et la nuit qui s'invite
    à quai sur le vieux port
    met sa jupe alamite

    Ah, ce rose orangé !
    J'en boirais bien un peu ;
    il m'en coule des yeux
    des larmes trop salées
    pour apaiser mon feu

    Oui, mais des lendemains
    raisonnent les refrains
    de grinçante mémoire
    avec tous les déboires
    aux regrets assassins

    Alors non, c'est d'accord
    adieu donc, mon bel or
    je retourne à l'usine

    je retourne à mon sort
    où le silence dore
    des anges l'aube fine



    tiniak ©2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • vinum veritas animae

    Ta vie, petit vin de pays
    m'emporte mieux les songes que ces carnavals
    pagan poetry!ces ridicules abattis
    au modelé d'éponges caricaturales

    Ta fleur, aérienne torpeur
    où je puise à la source mon rêve abyssal
    effleure une idée de bonheur
    et prolonge ma course d'euphories astrales

    Ton corps a ces reflets de l'or
    qui fragmente les ondes sur la mer étale
    j'y dore un songe, météore
    embrassant des eaux blondes, septentrionales

    Ta chair appelle de la terre
    la puissance féconde et les orgues vitales
    dans l'air marin qui réverbère
    les rayons de ta ronde, lune ornementale

    Pour encore un bouquet de toi
    je veux lever mon verre au vent qui me rapporte
    hay-dee-ho!alourdi de muscat
    un murmure, ton chant

    Va, plus jamais je n'aurai froid
    quand ayant bu mon vers, tu liras de la sorte
    en termes délicats
    je suis donc ce vin blanc ?

     

     

    tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK