Ta vie, petit vin de pays
 m'emporte mieux les songes que ces carnavals
  ces ridicules abattis
ces ridicules abattis
 au modelé d'éponges caricaturales
Ta fleur, aérienne torpeur
 où je puise à la source mon rêve abyssal
 effleure une idée de bonheur
 et prolonge ma course d'euphories astrales
Ton corps a ces reflets de l'or
 qui fragmente les ondes sur la mer étale
 j'y dore un songe, météore
 embrassant des eaux blondes, septentrionales
Ta chair appelle de la terre
 la puissance féconde et les orgues vitales
 dans l'air marin qui réverbère
 les rayons de ta ronde, lune ornementale
Pour encore un bouquet de toi
 je veux lever mon verre au vent qui me rapporte
  alourdi de muscat
alourdi de muscat
 un murmure, ton chant
Va, plus jamais je n'aurai froid
 quand ayant bu mon vers, tu liras de la sorte
 en termes délicats
 je suis donc ce vin blanc ?
tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
