[ tempo : presto ma non troppo s'en faut ]
au petit matin, j'ai cueilli Fanny
de poltrons minets en tristes furies
Fanny regagnait son doux petit nid
la tête vrillée et le cul pas pris
je lui fredonnai cet air envoûtant
j'avais lavé toutes mes dents...
1, 2, 3 :
Fanny sans lunettes
conterait fleurette
aux nègres géants
comme au pauvre Jean
Fanny sans chapeau
s'offrirait de dos
au beau Richard Gere
comme à tous ses sbires
Mais Fanny nature
tente l'aventure
loin des blogosphères
au destin précaire
Fanny sans chichis
sur pavupapri
lâche des trésors
et j'en veux encore (rep. ad lib. and fade)
au matin suivant, Fanny m'écrivit
" mon pauvre tiniak, mais qu'est-ce qui t'a pris ? "
chanter dans ma cour, quand l'aube se lève
tiniak mon ami, dis-moi je crois que je rêve tu rêves! "
j'ai pris la leçon, et en pleine poire
j'ai repris mon chant, seul sur le trottoir
1, 2, 3 :
Fanny sans lunettes
Fanny sans chapeau
C'est pas d'la danette
C'est pas du gâteau
Mais Fanny nature
reste une aventure
pour le pauv' tiniak
la teté dans l'sac
bourré de salades
bourré de laitues
mets-y donc dessus
cette sérénade (a'pu bis, ni ter, là... finito)
Et jusqu'à midi, j'ai joué au babi'
quand un abruti s'approche et me dit
genre "c'est bien compris" :
" - Fanny au bar, oki ? "
tiniak le niak(oué!)