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Cousine forestière

Tant la forêt me plaît
allant sur sa peau blanche
trouver où m'oublier
tomber, faire la planche
et puis, apercevoir
moutonnant, grise et noire
sa tendre intimité
offerte à mon idée

Je l'écoute frémir
peut-être à mon approche
avec, en moi, ce mioche
qui aurait tant à dire
pour ce qu'elle m'a fait
sur les pas de Poucet
devenir enfin homme
un trèfle dans l'album

Je mâche ta lumière
foison inextricable
ta clarté douce-amère
changeante et improbable
et laisse dans ton ombre
un songe qui m'encombre
avant de m'en aller
plus loin, vers la vallée

Et je chante (pourquoi ?):
"Prom'nons-nous dans l'émoi..."

Poésie, tiniak, Gaëna Da Sylva Photographie, Confessions of the green armchair

Pour une photographie de Gaëna Da Sylva
tiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

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