esprit
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Absurdes, "Ite"
Plus j'y songe, plus c'est..Comme d'aller chercherà quoi le silence ressembleet vouloir s'emparerdes pans de la robe du siècleComme aller mesurerà l'automne, le tronc des tremblesen ayant oubliécomment se ferme le couverclesans moins se divertirni se priver d'Autres Amours(comme d'aller, venirdans l'évidence de la mort)et voulant s'affranchirdu procès que nous fait le jour(comme s'aller frémirà chevaucher des météores)...luxuriant !tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK -
mots less skin
Je te la dédie, Molless' Skincette chanson désincarnéetendue au bout de la jetéedans son carnet de moleskineVent éteint sur la mer étalela journée ronge ses phalangesPassés sous silence, des angesboudent l'heure et le ciel trop pâlesDûment assignée au décortrempe des mots la parodieaux flaques de la poésieson calame sergent-majorAvortement dérogatoirela peau hésite et puis renoncecraignant quelque coup de semoncearmé le chien cranté du soirSublimation subliminaleIlinx ! Ilinx ! et va, naissancechorégraphier ce pas de dansejusqu'à rideau - l'oubli total !Voici qu'enfin les mots m'en chantentet du pur ! et du bel esprit…Approche ! Approche, longue nuitvers moi ta superbe charpentePlus de sang, de chair ni de larmesBonheur... Malheur... aux oubliettes !Contemplation, unique fête !incendiée, toute, Maggie's FarmCiel et sol fondus en un traitla ligne de conduite à suivre- plutôt que d'en faire les cuivres...est brillante, comme jamaisJ'aligne donc ma trajectoiresur cette belle rectitudeC'est, libéré des attitudesque je peux signer mon histoireet la jetersur le vaste océan de mon carnéJe te dis adieu, Molless 'SkinAdieu, adieu, chère innocenceL'insistance de nos regardsne trouvera, dans le ciel noiraucune paisible brillanceAu four éteint des solitudesmouronne un refus de pardonsur les cendres de l'abandonétouffé par les rectitudesVoilà, c'est tout pour aujourd'huiEt moi, qui avait en horreurd'étaler des peines de cœurC'est bon ! me voilà bien servitiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesKpour une vision amicale, sonst was ? -
Bouillon, Esprit : Question
(défi domestique)
Que l’on brûle de fièvre
je n’en disconviens pas
Bon, c’est qu’on manque de lèvres
abouchant le téton
pour avoir son content de (mièvres ?) émotions, là
Mais à manquer d’esprit
là n’est plus la question
On brûle tous ses rêves
et on boit le bouillon
Fade, la vie s’achève en queue de poisson, na !tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
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MAJuscules ou mInusCules ?
vous l'aurez peut-être remarqué, mais oui : je préfère les minuscules aux MAJUSCULES. la raison en est simple : l'humilité fait trop souvent défaut dans ce que les civilisations actuelles (occidentales, orientales) expriment. parler du fond du coeur, du cul et de l'esprit, ça m'est indispensable. je crois pourtant être UN VRAI BRANLEUR. mais ce verbiage tend à démontrer à quel point nos paroles sont futiles TANT QU'ELLES NE SONT PAS ENTENDUES POUR CE QU'ELLES SONT : crues et véritables, fantasmatiques et interprétables, niées ou acceptables!
je surfe. je mate. j'écoute. j'observe.
je pense qu'il manque au monde cette bénédiction des poètes, peintres, écrivains et mathématiciens : la distance.
leur suprématie s'amenuise.
et voici la bétise que la mort hypnotise prête à nier la vigueur de l'esprit, sa liberté, sa "destiny".
motamomotabou est mort. vive pavupapri. que demeure vivace : le mien, le vôtre... l'esprit! dans la résistance comme dans l'oubli (de soi a fortiori!)
[notez que quelques MAJuscules se trimballent deci delà... oh, on dirait qu'elles font des mots dans les mots? oh? oh?]