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Les filles de l'école préfèrent les garçons qui font petit garçon même avec l'air guignol des trous aux pantalons pas de ces grands couillons allons, donc !
Les filles de l'école pour éloigner les garçons rêver leur ventre rond font semblant d'être folles lancent des rigodons pas ces jeux de ballons allons, donc !
Les gars des villes qui voient passer les filles regardent leurs tétons alors, bon...
Les gars les filles c'est pas pour jouer aux billes ni griller des lampions à London
Je marchais dans le ciel en ayant l'air de rien dans le dos mes deux mains, le front grave (j'aime assez cette posture slave) ; on s'affairait là-haut à fourbir un matin.
Je marchais, je vous dis - et comme au naturel, derrière moi gloussant des nuées informelles regroupaient leurs cancans " Il se prend pour le vent " sifflaient-elles.
Je marchais, et puis quoi ! puisqu'il me plaît à moi d'aller justement là où il y a la place puisqu'aucun de mes pas ne laisserait de trace ici, comme il se doit.
Je marchais dans le ciel pour y chercher mon âme vous savez, cette flamme un peu bleue sur les bords qui vous sort par les yeux en vous quittant le corps - non, je n'étais pas mort ; j'avais perdu mon âme !
Je marchais prudemment pour ne pas l'effrayer et pour mieux la surprendre où j'allais la trouver certainement... bien sûr… menant quelque aventure auprès d'autres buées.
Je marchais quand enfin je la vis seule et nue se frottant le joufflu comme après la fessée ainsi font les gamins qu'on aura attrapés faisant une bêtise à l'endroit défendu.
Je marchais jusqu'à elle en faisant des manières …allez, je voyais bien qu'elle avait de la peine pour ne pas l’accabler je lui dis : - On promène ? elle acquiesça de suite et sans faire la fière.
Je marchais dans le ciel mon âme à mes côtés que j’hésitais encore à me réintégrer tant il y avait là, je ne sais… oui, du Beau - comme j’aurais aimé béater ce tableau.
Nous marchions ensemble (un gris sourire en coin) et le petit matin s’attardait, il me semble.
Les feuilles mortes, mortes, mortes 'faut que j'en sorte, sorte, sorte avant de prendre un coup de pelle un coup de trop dans la cervelle ou que me pousse un champignon là, sur le front
Les ciels d'automne, tonnent, tonnent qu'on leur pardonne, donne, donne d'être si longs que cramoisis crème framboise sous le gris éclaboussant - courbé le dos, tous les manteaux
Ah, c'est pas des façons de vivre pas des manières à suivre d'écouter aux portes les cuivres qu'on frotte au chiffon à salive tristesse langueur et le goût pour le Mahler
Les vagues longues, longues, longues de ce love song, song, song au vrai me cassent les oreilles cure ou Satie, c'est tout pareil une froide tasse de thé endimanchée
Les cartes lentes, lentes, lentes de la patiente, chiante, chiante c'est du rêve que l'on oublie la vie qui ne fait pas un pli qui s'arrange l'inéluctable dessus la table
Oh, c'est trop de peine à souffrir trop de rengaine à gémir que ces violons, que ces pianos et tout l'ennui de nos marmots soupirs murmures et le goût déconfiture
C'est l'heure hélas, lasse, lasse où tout s'efface, face, face les chants qu'on aurait chanté mieux si l'on n'avait baissé les yeux les yeux qui perdent leur été dans le foyer
Les feuilles mortes, mortes, mortes 'faut que j'en sorte, sorte, sorte avant de prendre un coup de pelle un coup de trop dans la cervelle ou que me pousse un champignon là, sur le front
j'ai perdu mon chemin - loin derrière, les trembles... Je connais ce rivage (ou du moins il me semble en avoir arpenté déjà le serpentin)
J'avance que j'avance un œil dans chaque poing mais ne suis sûr de rien - il se peut que je rêve ce mot que j'aime tant rimer près de la grève où je me figurai partant (quelque lointain)
Déjà que je transite ivre de luttes vaines mon esprit transitive un verbe sans objet ! - lucidité furtive ou preuve que j'aurai chopé sur un bidet la grégaire gangrène ?
C'est ça, ma maladie s'appelle humanité : on sait quand on l'attrape au goût qui vient en bouche on voudrait s'en curer tranquille dans sa couche alors on n'ose pas lui faire un pied de nez
Moi, si ! Je suis poète, eh, oh... ça pèse un peu s'agissant de balancer entre vie et mort ; ai les deux pour amies et nous sommes d'accord : ce s'ra chacun son tour et je suis capricieux...
Je promène toujours les deux yeux bien au frais dans les paumes qu'un pleur garde à température cherchant quelque lointain au-delà de ces murs - ils ont changé de nom, mais n'en sont pas moins vrais
Pour ce pet et cet air, Jules, tu me pardonnes ? Si de l'autre (Julot) j'ai la bénédiction quand je vais sur les fleurs répandre ma miction les bonnes volontés disent : " Tu déraisonnes "
Je suis déjà venu ici, me semble-t-il... La vague était moins lourde et le vent me chantait une manière d'être autrement à aimer... A quel moment, dis-moi, ai-je perdu le fil ?
Il est peut-être temps de desserrer les poings défaire du regard toutes les ligatures laisser un gris sourire ourler aux commissures balayer des pensées les moutons dans les coins
Et quoi ! tout déchirer ? tout remettre au rebut ? jeter sur le brasier du jardin des Constance rêve, béatitude et la nouvelle danse au motif impérieux que j'en ai assez bu ?
Les bonnes volontés disent : " Tu fanfaronnes " Je vais capituler avant que ne s'immisce à nouveau le souhait que pierre reverdisse à nouveau dans l’idée que l'ombre se fredonne
Ah oui ! Légèreté résultant de l'effort à prodiguer des mots comme des médecines - oh ! suffise à gangrène un jour de l'aspirine ; Gris sourire ? alors bon, légèreuté encore
Repeindre tous les murs en orange baiser Dénicher l'aventure au fion du quotidien Voir quelque parenté de l'Ourse au petit chien et cuire des confitures dans le grenier
C'est l'heure de passer au poignet la dragonne et de me rameuter les choses qu'il faut faire à moi qui n'ai jamais voulu ni ça ni taire les bonnes volontés disent : " Voici la donne... "