Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le Lévitin

    (complément impromptu et... mensonger ?)

    testez votre réalisme sur...

    ONKPUFF.JPG
    OncleDanerie publiée ici
  • La vie m'en songe

    Qu'importe l'aube ou la vesprée
    quand me presse comme une éponge
    à rire, à dire et à rêver
    le cours de la vie, je m'en songe

    La terre grasse où le bolet
    envie la douceur de l'oronge
    avant d'y poser mes collets
    j'en savoure les pieux mensonges

    Il me pousse des haricots
    qui m'expédient dans les nuages
    à la poursuite de chevaux
    tirant leur précieux attelage

    Quand je descendrai à nouveau
    j'en rapporterai témoignage
    au dernier des sombres bigots
    voués à d'impérieux servages

    Au bistrot du coin, c'est couru
    je répéterai mon histoire
    à l'ancien, au nouveau venu
    qui ne s'en feront pas accroire

    Loin de s'en trouver rabattu
    mon caquet tiendra le crachoir
    j'en viderai le contenu
    de sang frais et d'appétits noirs

    Je dirai comme on peut manger
    la chair humaine morte en couche
    et comme on peut ratatiner
    à son gré, sept géants, sept mouches !

    Et peut m'importera, au vrai
    qu'on me regarde d'un œil louche
    n'est pas né celui qui pourrait
    au savon me laver la bouche !

    7PAILLE.JPG

    tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#78.

  • L'addition

    BOULIER2.JPG

    Combien vaut un bon jour ?
    Combien vaut un bon soir ?
    Alors, voyons… qu’ai-je là dans les poches ?

    Ne me fais pas, petite, cette mine de chat

    Ça vient, ça vient… et ça viendra son heure :
    tout, le prix du bonheur, le sourire qui va
    et la douce chaleur, pas à pas…

    Cloche, sonne l’invite à rejoindre le temps

    sa fuite excite une expérience neuve
    L’eau coulée sous les ponts ne change pas le fleuve
    les regards, seulement, qui s’en émeuvent

    Petite, allons, l’instant t’est favorable

    Défais de sa materne ton cartable
    et reprends le chemin dans l’or qui te regarde
    aimant et embrassant ta promenade

    Ce chemin-là ou l’autre, après un jour, un soir

    demeurée seule avec ton jugement
    tu te déroberas au reflet du miroir
    pour mieux te rappeler à ce moment

    Que te vaut un « bonjour » ?

    Que te vaut un « bonsoir » ?
    Et qui te l’auras dit tout récemment ?

    Ne t’en fais pas, petite, et caresse ton chat

    Ça vient, ça vient… et ça viendra son heure
    l’autre, tendre chaleur, dans les bras

     

    tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • raison garder ?

    dingue2.jpg

    C’est bien beau - oui, d’accord,
    de perdre la raison
    mais il faudra encore
    pouvoir la retrouver

    Où la chercher alors
    quand on est dérangé
    au point que l’idée de la mort
    vous arrache des pieds de nez ?

    Au point qu’abscisse et ordonnée
    se confondent en une ligne
    que chevauchent d’obscurs insignes
    en lettrines enchevêtrées

    À ce point même que l’oubli
    est seul en mesure de voir
    de notre histoire les débris
    pêle-mêle au fond de l’armoire

    et que de sourire en grimace
    l’émotion se singe elle-même
    s’offrant un semblant de poème
    dans une bohémienne passe

    Ah, c’est pas le tout de folir…
    L’aura beau dire, quel travail !
    rassembler tout cet attirail
    ça pourrait prendre des années

    - des années, que dis-je ! un long siècle
    avant de fermer pour de bon
    sur la cafetière un couvercle
    où garder sauve la raison

    Pour quel usage ?
    Ça, je vous laisse en dire davantage…

    tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    Lien permanent Catégories : strabismes 0 commentaire