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poésie érotique

  • musicalement parlant

    clé01.jpgA PETITE MORT,
    GRANDE MUSIQUE

     ouverture : largo

    tout est musique et davantage
    quand sous mes doigts dans ton corsage
    s'animent, battant crescendo,
    nos fébrilités en écho

    musical-waves03.jpg

    premier mouvement : allegro ma non troppo

    tout est musique et chant de l'âme
    où s'effiloche l'oriflamme
    d'un firmament, serein complice
    de lents et patients prémisses

    musical-waves02.jpg

    adagio : andante 

    tout est musique et plus encore
    quand le doux ballet de nos corps
    chorégraphie nos appétences
    - oubli souverain de latence

    tout est musique et rêverie
    où l'ivresse de l'harmonie
    nous porte à toucher sous le ciel
    des vents la caresse éternelle

    musical-waves01.jpg

    clôture : allegro cantabile 

    tout est musique et plus avant
    s'entraînent mutuellement
    dans un plaisir inégalé
    nos tendresses énamourées

    tout est musique et rien de plus
    que l'orchestration impromptue
    des accents cuivrés où s'accordent
    nos chairs tendues jusqu'à la corde

    musical-waves03.jpg

    point d'orgue : rallentando ad lib.

    tout est musique et paix des sens
    quand notre dernier pas de danse
    suspend dans un ultime effort
    vibrante, la petite mort.

     

    toutiki.jpg

    tiniak, impromptu littéraire- tk#13
    © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    illustration : Léandros.

  • Meredith swing

    tour de biteElle dansait
    aux rives de mes hanches
    sa peau de femme, blanche
    en lames déferlantes, cambrée
    éprouvait la charpente
    en appréciait l'allure
    exhalant ses embruns dans la voilure
    de mon navire aimant
    partir à sa conquête
    par grand vent, calme plat, feune ou tempête

    noeud-noeud ?

    Elle dansait
    dans l'arche de mes bras
    pointe sous l'entrelacs
    de son cheveu boisé, le sein
    défiait le grappin
    le harpon, le filin
    et se jouait, mutin, de mes rapines
    attribut de sirène
    narguant un capitaine
    désireux de goûter cette poitrine

     

    noeud-noeud ?

    Elle dansait
    le phare intermittent
    d'un regard chavirant
    amarre aux quatre vents, larguée
    le plaisir évident
    paillette au bout du cil
    perle d'un océan plus volubile
    dardait l'éclat divin
    que cherche le marin
    familier de si quotidiens périls

    noeud-noeud ?

    Elle dansait
    balance dans la brume
    bite me not!éparpillant l'écume
    dans un rayon de lune, salée

    Reverrai-je jamais
    son pied nu sur ma bite
    à bout de quai m'attendre Meredith ?

    A dieu vat!
    et qu'au Diable ne plaise
    j'en aurai vu le cul sur la falaise.

    tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

     

  • papier, siouplé!

    EMF_cover.jpg

    Parmi les muses qui inspirent 'pavupapri', il y a (eu) La Catt', (à jamais) Dame Gaëna, (depuis le début) La VoLU, (pour la tétée) La Sto', (souvent chez elle) Milady... plus récemment Anne (celle à bulles) ou Lilou, et puis les Diane Groseille, Mal-Femmée, Mirabelle, Fatima, Charitixx, Ariaga, Domi... Fanny, et j'en passe (qu'elles m'excusent).

    je m'arrête ici sur celle avec qui j'entre en correspondance, pour être elle-même auteure d'écrits furieusement décomplexés, natyot. non contente de livrer sa prose en pâture aux publics amateurs de slam, après avoir testé l'illustration musicale de ses textes sur mySpace, NATYOT passe à la VERSION PAPIER.

    Natyot est depuis peu publiée chez L'Harmattan, (haut &) fort méritoirement.
    Vous pourrez en passer commande, chez ce grand distributeur de culture pour tous... par ici, amis.

    Quant à natyot chez tiniak, je vous en rappelle les "croisades"... par là, les fidèles.

     

    hein? si ça c'est pas pour annoncer que j'y viens, moi aussi ?
    teuteuteu, j'aime trop le carcatère éphémère de cette blogosphère.
    si tu m'as vu, tant mieux : tu viens, tu lis.

    sinon : 'pavupapri'.

    tiniak, norbert tiniak - le niak(ouéééé!)