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paVupApRi - Page 233

  • alias

    Sont-ce pseudo Nîmes que les arènes d'Arles... ?
    Est-ce pseudo drame que ce peu de charme dans ta tenue
    ma belle impromptue ?

    wot.JPGtu m'as demandé
    de te renommer
    bien que j'y travaille

    je peine à trouver
    au calendrier
    quelque nom qui t'aille

    Est-ce abus de sens que ce pseudo rêve,
    cette longue transe où je parachève ta mise à nu
    ma belle impromptue ?

    trompettes, sonnez!
    pour sa renommée
    j'ai livré bataille

    sans démériter
    j'y ai débauché
    de belles trouvailles :

    une pseudo toge
    en toile de lin
    pour soirées mondaines

    un pseudo éloge
    (tout juste un quatrain)
    pour tes jours de peine

    un pseudo crapaud
    de bibliothèque
    et sa balle d'or

    cerise au gâteau
    en signes aztèques
    ton pseudo rit fort

    et cependant je m'interrroge
    tandis que tu gagnes les cimes
    se peut-il qu'arènes d'Arles fussent jamais pseudo Nîmes ? 

    ARLMINI.JPG

    tiniak ©2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK 
    impromptu littéraire - tiki#15

     

     

     

     

     

  • nup-tic

    pom'polom pom'pomune note en catimini
    pour qui se reconnaîtra...
    un clin d'oeil
    (un cache-misère ?)
    allons donc,
    c'est débonnaire!

    _____________________________

    dis "camion"... nup nup!
    dix glaçons, trois Tucs
    digression : hulla'hup
    régression !BARBATRUC!

    tiniak le niak(ouèèèèèèèèè!)

    ouèèèèè
  • eh, dis!

    et woup!détour impromptu par
    La Petite Fabrique d'Ecriture...

    ___________________________________

    JE INTER-DITS

    j’écris, dis-je
    (ou l’écrivis-je ?)
    à main gauche une plume
    à dextre un pinceau-tige 

    ce faisant
    (le disant)
    l’écrit vint
    (à dessein ?)
    à entrer en litige
    (moins de fond que de forme) 

    et crisant
    et pestant
    fustigeant l’écrit vain
    pinceau-tige et fusain
    jugeaient la chose énorme
    (il a fallu que drame
    naisse d’un calligramme)

    « je crie »
    vis-je au tableau
    non, j’écris !
    m’écriai-je
    laissant tomber au sol
    une plume de neige
    décrivant en plein vol
    d’illisibles arpèges
    (je repris le pinceau) 

    ai-je dit que jeudi
    est le jour où je vis
    ma passion de l’écrit
    et cet autre hobby
    qu’est aussi la peinture ?

    ce faisant
    (l’écrivant)
    le divin me ravit
    le goût pour le mot dit
    (j’en revins au tableau)

    la vie, dis-je
    un instant que je fige
    d’un trait tiré à blanc
     

    et, le silence aidant
    (sachant que les cris tuent)
    je dessine des seins
    à mes dits impromptus

    tiniak ©2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK 

  • walk man walk

    walkman.gif
    Homme En Marche autour du monde
    par ce long chemin de ronde
    sur tes pas, chaque seconde

    bat
    gagne du terrain
    compte
    aller plus loin

    chaque fois qu'une main tendue
    te souhaite la bienvenue
    voici qu'un espoir de plus

    souffle
    gagne du terrain
    compte
    aller plus loin

    chaque fois qu'un regard se pose
    sur la mucovoscidose

    la lutte de ceux qui osent

    vibre
    gagne du terrain
    compte
    aller plus loin

    tiniak ©2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    David prolongeant le chemin parcouru par Jacqueline prolongeant le chemin parcouru par Violette prolongeant le chemin parcouru par Delphine prolongeant le chemin parcouru par... l'Homme En Marche pour ceux qui ne le peuvent plus.

  • vague suspens

    illustration extraite de l'album de TISSEUSE

    De mon sous-marin sous les toits

    Docile, j'appareille

    pour la mille et unième fois

    vers ta côte vermeille

     

    un air malingre et le vent froid

    incidemment me poussent

    à baiser le pied de ta croix

    ma mie, ma frousse

     

    J'ai pris le quart à l'aube verte

    et le coeur au ponant

    l'oeil irisé, l'oreille alerte

    l'esprit au tout venant

     

    J'égraine mon sommeil à perte

    épiant du marin

    l'écho de sirènes disertes

    dans les embruns

     

    Quand tout soudain, la ville gronde

    impertinente

    et cabre un mur droit sur le monde

    en vague déferlante

     

    Le vent hurlant qui la seconde

    révèle un jour

    triste d'insipide faconde

    et sans amour

     

    Le spectacle de sa bleuté

    m'emporte l'âme

    incapable de résister

    à l'éclat de ce drame

     

    J'y laisse volontiers sombrer

    mes latitudes

    n'attendant que de chavirer

    en lassitude

     

    Dans le suspens de ce rouleau

    où l'aube est morte

    un soleil dit au matelot:

    " Ferme la porte! "

     

     

    tiniak le niak ©2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK 

    aspiré par une.. toile! de Tisseuse ;-)